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Coupe du monde 2022 : tout savoir sur ce qui entoure l’événement controversé au Qatar

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Impact climatique, respect des droits humains, chances des Bleus… la Coupe du monde de football 2022 au Qatar est au centre des débats en ce moment. Aux questions sportives habituelles sont venues se mêler de nombreux reproches visant l’organisation même de l’événement.

Le coup d’envoi de la Coupe du monde de football 2022 sera donné le 20 novembre au Qatar, tandis que la compétition s’achèvera le 18 décembre prochain. Si les supporters attendaient cette 22ème édition avec impatience, leur ferveur n’a pas été la seule à se faire entendre dernièrement. Des reproches de différentes natures ont été faits à l’encontre du plus grand événement footballistique au monde et de sa tenue au Qatar. Que ce soit en matière d’environnement ou de droits humains, le pays hôte a été épinglé à maintes reprises au cours des dernières années, au point que certains ont appelé au boycott pur et simple de la compétition. Alors que cette dernière est sur le point de débuter, faisons un tour d’horizon des choses à savoir sur cette Coupe du monde au cours de laquelle l’équipe de France devra défendre son titre.

L'équipe de France de football pour la Coupe du monde 2022 au Qatar

Impact climatique, droits humains des travailleurs… les controverses de la Coupe du monde 2022

S’agirait-il de la Coupe du monde de trop ? Déjà en 2013, des voix s’étaient faites entendre alors que la construction de stades flambant neufs à Rio pour la Coupe du monde 2014 et les Jeux Olympiques 2016 avaient conduit la municipalité à raser certaines favelas. Depuis l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar il y a 12 ans, les critiques se sont multipliées et sont devenues de plus en plus acerbes. Les différentes polémiques ciblent le sort des travailleurs étrangers qui ont participé à la construction des stades, ainsi que l’installation de la climatisation dans ces derniers, jugée comme une aberration écologique par beaucoup. L’appel au boycott est de mise et de nombreuses villes en France comme Paris, Lyon, Marseille, ou encore Bordeaux, ont décidé de ne pas retransmettre les matches de la compétition sur écran géant. Il en est de même dans d’autres pays.

D’autres, comme l’acteur Roschdy Zem, considèrent que les critiques envers la Coupe du monde arrivent trop tard et qu’il aurait fallu agir dix ans plus tôt, au moment de l’attribution de la Coupe du Monde au Qatar, plutôt que de chercher à culpabiliser les téléspectateurs et autres fans de football. Certains, comme le sénateur des Français de l’étranger Olivier Cadic, préfèrent retenir les retombées positives en matière d’évolution des droits humains, notamment avec l’abrogation du système de la kafala en 2016.

Des « faux supporters » et une interdiction de filmer à quelques jours du mondial au Qatar

Dans la lignée des polémiques précédentes, des amateurs de football de différentes nationalités aperçus défilant au Qatar sont soupçonnés d’être des faux supporters payés par le comité d’organisation pour donner une impression de grande ferveur autour de l’événement. Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux soulèvent des interrogations.

Alors qu’il reste difficile de démêler le vrai du faux, les instances qataries et le comité d’organisation de la Coupe du monde ont fermement démenti les accusations. « Des supporters des quatre coins du globe – dont beaucoup ont élu domicile au Qatar – ont récemment contribué à l’ambiance locale en organisant des marches et des défilés de supporters dans tout le pays et en accueillant les différentes équipes nationales à leurs hôtels. De nombreux journalistes et commentateurs sur les réseaux sociaux ont émis des doutes sur le fait qu’il s’agisse de vrais supporters. Nous rejetons en bloc ces affirmations, qui sont aussi décevantes que peu surprenantes », peut-on ainsi lire dans le communiqué diffusé le 16 novembre.

Parallèlement, un autre déboire a pointé le bout de son nez pour les autorités qataries. Le journaliste danois Rasmus Tantholdt était en train de réaliser un reportage dans un espace public quand deux agents de sécurité locaux sont venus à sa rencontre pour lui interdire de filmer. Malgré son accréditation, les agents ont menacé de casser la caméra s’il refusait de coopérer. Après l’incident, le journaliste et son équipe ont reçu des excuses du Bureau international des médias du Qatar et du Comité suprême. Cependant, les journalistes sur place pourraient ne pas être au bout de leur peine.

Des brassards « One Love » LGBTQIA+ pour certaines équipes, pas pour la France

Plusieurs nations ont affiché leur volonté de porter des brassards avec l’inscription « One Love », créé par les Pays-Bas, comme symbole de la lutte contre toutes les formes de discrimination. Une initiative qui ne ravit pas la FIFA, ni le président de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët. Le capitaine de l’équipe de France Hugo Lloris a par ailleurs fait savoir qu’il n’arborerait pas ledit brassard, ce qui a suscité un vif émoi. Les champions du monde en titre ont éteint l’incendie en assurant vouloir soutenir financièrement les ONG oeuvrant « pour la protection des droits humains ».

Concernant les autres pays participant à la compétition, les joueurs du Danemark se sont vus interdire un maillot portant l’inscription « des droits humains pour tous » tandis que les Etats-Unis arboreront un blason aux couleurs de l’arc-en-ciel à l’entraînement. Les équipes allemande et britannique se sont quant à elle envolées pour le Qatar à bord d’avions affichant respectivement « la diversité gagne » et « Rain Bow ». L’Australie a fait le choix de l’attaque frontale en réalisant une vidéo dénonçant l’organisation de la compétition ainsi que son bilan humain et l’homophobie ambiante.

A noter que, pour contourner l’interdiction des drapeaux LGBTQIA+, l’association Stop Homophobie a conclu un partenariat avec Pantone afin d’élaborer un drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel qui n’afficherait que les codes couleur Pantone de chaque coloris. Les supporters et supportrices sur place ne devraient ainsi pas s’attirer de problèmes en brandissant ce tout nouveau drapeau.

Les chances des Bleus : mission compliquée pour les champions du monde en titre

Si les polémiques ont pris le pas sur la dimension sportive, rien n’empêchera les supporters français d’encourager leurs champions du monde, que ce soit sur place ou à la télévision, pas même les chants racistes proférés à l’encontre des joueurs par les supporters argentins.

source : lepetitjournal.com

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