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En Israël, il est prévu des turbulences sur le marché immobilier

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Le marché immobilier israélien de 2022 a battu tous les records, avec des prix en hausse de 20,3 % par rapport à 2021, selon les derniers chiffres en date.

De leur côté, les salaires ont augmenté en moyenne de 4 % seulement, sur fond de ralentissement de l’activité du secteur des nouvelles technologies et, plus largement, des entreprises dans le monde entier, ce qui porte les prix à des niveaux toujours moins abordables.

Le taux d’inflation en Israël s’est établi à 5,3 % en novembre, bien au-delà du seuil de 3 % fixé par la Banque centrale d’Israël, mais nettement plus bas qu’aux États-Unis ou en Europe (7,1 % et 10,6 %, respectivement).

Relever les taux d’intérêt de référence, comme la Banque le fait constamment depuis le printemps dernier, pour le porter à 3,75 %, permet de lutter contre l’inflation. Mais cette hausse des taux affecte durement les emprunteurs – actuels comme potentiels -, la majorité des prêts immobiliers en Israël étant à taux variables.

Et, facteur aggravant, le montant des prêts immobiliers ne cesse d’augmenter, ce qui pose pour beaucoup la question de l’accessibilité.

Le précédent gouvernement s’était fixé pour objectif l’augmentation des mises en chantier dans l’espoir de faire baisser les prix en augmentant l’offre. Mais lorsque ces appartements seront terminés, le marché sera très différent.

Les promoteurs sont pris en tenaille entre le prix élevé des terrains, des matériaux et des prêts et la prudence redoublée des acheteurs, assaillis de toutes parts.

2023 sera une année difficile par rapport aux hausses des dix dernières années et surtout à la folie de 2022.

On peut s’attendre à une baisse importante du nombre des transactions et à des prix de l’immobilier sans commune mesure avec ceux enregistrés en 2022.

Dans le secteur résidentiel, la demande est constante mais le pouvoir d’achat des acheteurs a diminué (en raison de la hausse des taux d’intérêt et du taux d’inflation des prix de l’immobilier qui dépasse largement la hausse des salaires). Cela peut se traduire par un nombre réduit de transactions et peut-être même une baisse des prix.

Dans le secteur des bureaux, les transactions se sont déjà bien ralenties, à mesure que les entreprises réduisent les surfaces, à l’instar des entreprises du secteur des nouvelles technologies.

La baisse des prix n’est pas encore visible mais là encore, il semble que les pics de 2022 soient bien derrière nous.

©ashdodcafe.com

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