Coup dur pour le ministère israélien de la Protection de l’environnement : le tribunal administratif de Jérusalem a donné raison à la municipalité d’Ashdod et a annulé le permis d’émission accordé à la centrale électrique située à côté de l’usine de dessalement de la ville, estimant qu’il avait été délivré en violation de la Loi sur la qualité de l’air.
Le recours, déposé par la mairie d’Ashdod en collaboration avec l’Union des villes pour la qualité de l’environnement et plusieurs ONG écologistes, portait sur une centrale construite dans la zone industrielle nord de la ville, jouxtant l’installation de dessalement. Le permis récemment annulé autorisait l’exploitation de sept moteurs à combustion interne – une technologie que les requérants jugent dépassée et non conforme aux standards de la « meilleure technologie disponible » (BAT – Best Available Techniques) pour la réduction de la pollution atmosphérique.
Yehiel Lasri : « Nous ne tolérerons pas la pollution déguisée en infrastructure nationale »
Le maire d’Ashdod, le Dr Yehiel Lasri, a salué cette décision en ces termes :
« Nous poursuivrons sans relâche notre combat pour la qualité de l’air dans la zone industrielle nord. Il est hors de question que cet espace devienne la décharge de l’État d’Israël. Ce jugement historique est une victoire majeure et confirme la position de la municipalité, qui a refusé d’accepter la décision du ministère de l’Environnement de ne pas imposer l’utilisation de la technologie la plus performante en matière de réduction des émissions. En coopération avec le ministère, la ville d’Ashdod et l’Union des villes élaborent un programme national de réduction des polluants. En tant que maire, je suis convaincu que cette décision courageuse de la justice contribuera à atteindre les objectifs du programme. Ashdod suit une ligne claire : plus d’air pur, moins de pollution – et nous continuerons ainsi avec tous les moyens à notre disposition. »
Dans sa décision, le juge souligne que le permis a été délivré en violation des principes de la Loi sur la qualité de l’air, car aucune étude approfondie n’a été menée sur les technologies de réduction des émissions, et aucune justification réglementaire ou environnementale n’a été fournie pour le choix de moteurs à combustion interne.
Une lutte pour la santé publique
La directrice de l’Union des villes pour la qualité de l’environnement Ashdod–Hevel Yavné, Romi Even Danan, a déclaré :
« Je remercie le Dr Yehiel Lasri, maire d’Ashdod, Me Ofir Lasri, ancien président de l’Union, tous les maires de notre région engagés avant tout pour l’intérêt public, les habitants qui ont fait preuve d’un courage exemplaire, nos partenaires des associations écologistes et bien sûr l’ensemble des professionnels dévoués de l’Union. »
La ville et l’Union ont été représentées dans cette affaire par l’avocat Amir Barak.
Encourager la croissance par les jeunes générations
Parallèlement à ce combat environnemental, la municipalité d’Ashdod continue de promouvoir la croissance et l’innovation, en particulier chez les jeunes. Une nouvelle initiative invite les jeunes d’Ashdod et de quelque 180 localités à travers le pays à soumettre des idées novatrices – avec à la clé une subvention pouvant atteindre 40 000 shekels.
Communiqué de presse municipal
Ashdodcafe.com
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