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La décision déterminée du Shin Bet : les organisations criminelles arabes seront désormais considérées comme terroristes

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Le chef du Shin Bet (service de sécurité intérieure israélien) a décidé d’unir les forces de sécurité du pays face à un nouvel ennemi intérieur.
Le lien entre le crime organisé et le terrorisme n’est plus une hypothèse : c’est une réalité concrète, une menace directe pour la sécurité nationale.

Après des années marquées par la violence dans les rues, les rackets, les meurtres à motivation économique et l’emprise croissante du crime organisé dans le secteur arabe, le Shin Bet passe à l’action :
les organisations criminelles arabes, dont certaines coopèrent avec des acteurs hostiles à Israël, seront désormais classées comme organisations terroristes.

Ce tournant historique marque une coopération sans précédent entre les différents bras sécuritaires du pays et envoie un message clair :

Israël ne tolérera plus que la criminalité interne devienne un front ennemi de l’intérieur.

⚖️ Une réforme sécuritaire et politique majeure

Cette décision intervient dans un contexte de multiplication des violences et de fraudes économiques — notamment l’affaire récente d’un habitant d’Afula arrêté pour escroquerie de plusieurs centaines de milliers de shekels à travers de faux billets d’avion pour New York. Ce type de criminalité, à la frontière du numérique et du financier, illustre bien la nécessité d’une politique de sécurité renforcée et cohérente.

La Knesset a déjà approuvé la première étape de cette réforme, initiée par le parti Otzma Yehudit (Force juive) et entièrement soutenue par le Shin Bet.
L’État pourra désormais utiliser des outils sécuritaires exceptionnels, similaires à ceux employés contre le terrorisme, pour démanteler les réseaux criminels.

L’officialisation juridique du statut d’« organisation terroriste » interviendra dans une deuxième phase, après validation législative. Mais déjà, l’intégration du Shin Bet dans la lutte contre la criminalité marque un changement profond de paradigme :

Pour la première fois, Israël déclare ouvertement que le crime organisé du secteur arabe constitue une menace sécuritaire — et non plus seulement criminelle.

Des pouvoirs renforcés et une nouvelle stratégie

Sur le plan pratique, cette requalification permettra :

  • le gel et la confiscation des biens issus d’activités illégales,
  • l’interdiction d’accès aux ressources financières,
  • et la neutralisation rapide des réseaux criminels exploitant les failles juridiques ou économiques.

Mais au-delà de la tactique, il s’agit d’une redéfinition conceptuelle :

Quiconque exerce un pouvoir parallèle fondé sur la peur et la violence commet, de fait, un acte de terreur contre les citoyens ordinaires.
L’État a donc le devoir d’utiliser les outils adaptés pour rétablir son autorité.

Les critiques, notamment du camp juridique et des défenseurs des droits civiques, mettent en garde contre d’éventuels abus de pouvoir.
Le gouvernement répond que la supervision parlementaire et les procédures encadrées garantiront un équilibre entre libertés civiles et sécurité publique.

Crime et terrorisme : une frontière de plus en plus floue

Sur le terrain, les liens entre les réseaux criminels et les circuits terroristes se font de plus en plus évidents :
trafic d’armes, financement d’actes violents, circulation d’argent illicite et influence locale sur les populations.

Lorsque l’État laisse ces groupes exercer un pouvoir parallèle, ce sont les citoyens ordinaires qui en paient le prix :

  • des entreprises contraintes de payer des « protections »,
  • des familles vivant dans la peur,
  • et un déclin de la confiance sociale et économique.

Pour contrer ce phénomène, il faut une réponse à deux niveaux :

  1. une coopération opérationnelle entre le Shin Bet, la police, le fisc et les autorités judiciaires ;
  2. et une présence accrue de l’État dans les quartiers touchés, via l’éducation, l’emploi et les infrastructures, afin de tarir le terreau du crime organisé.

Un message politique fort

Dans la classe politique, certains dénoncent une dérive autoritaire, d’autres saluent une démonstration de force nécessaire.
Mais pour le chef du Shin Bet, il s’agit avant tout d’un acte de restauration de l’ordre public :

« Ce n’est pas un geste de violence, mais un geste de retenue.
Une manière de neutraliser le pouvoir du crime organisé en l’empêchant de se dissimuler derrière des réseaux téléphoniques, des flux financiers occultes ou des biens fictifs. »

Et après ?

La prochaine étape consistera à finaliser la législation et à étendre la coordination interinstitutionnelle.
L’objectif : identifier et couper rapidement les flux financiers criminels, confisquer les avoirs et empêcher toute résurgence de ces structures.

En parallèle, le gouvernement entend renforcer la présence civile de l’État dans les zones sensibles, en investissant dans l’éducation, l’emploi et la sécurité communautaire.

Une décision historique

La reconnaissance des organisations criminelles arabes comme groupes terroristes constitue un tournant majeur dans la politique sécuritaire israélienne.
C’est un outil politique et stratégique redonnant à l’État le contrôle sur les centres de pouvoir illégaux.

Le chef du Shin Bet a choisi une voie claire : rendre à l’État son autorité, grâce à une combinaison d’arrestations ciblées, de confiscations financières et d’opérations de renseignement coordonnées.

« Il y a un véritable chef au Shin Bet ! », a déclaré fièrement le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, ajoutant : « Je salue cette approche novatrice et courageuse : reconnaître les organisations criminelles qui terrorisent les citoyens comme des groupes terroristes à part entière. C’est la bonne décision, au bon moment. »

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