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Données inquiétantes : combien d’accidents de bus ont été recensés à Ashdod ?

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L’année 2025 s’annonce déjà comme la plus meurtrière en Israël en matière d’accidents impliquant des bus. Depuis le début de l’année, 33 personnes ont perdu la vie dans ce type d’accident, contre 23 décès sur l’ensemble de l’année 2024, selon les données publiées par l’association Or Yarok, sur la base des statistiques de l’Autorité nationale de la sécurité routière (RALBAD).

⚠️ Une hausse alarmante de la mortalité routière

Ces chiffres signifient que 2025 est déjà l’année la plus meurtrière des cinq dernières années (2021–2025) pour les accidents impliquant des bus, avec une augmentation de 43 % du nombre de victimes mortelles par rapport à l’an dernier.

Ashdod également concernée

À Ashdod, les bus et minibus sont fréquemment impliqués dans des accidents de la route.
En 2024, 12 bus (ou minibus) ont été concernés par des accidents, dont un grave.
Sur la dernière décennie, la ville a enregistré 134 accidents impliquant des bus, dont 5 mortels et 32 graves.

Or Yarok pointe la responsabilité du gouvernement

L’association Or Yarok dénonce une inaction persistante des autorités : « Le secteur du transport public est un immense gâchis, une occasion manquée par tous les gouvernements israéliens. Il aurait pu transformer le paysage des transports et sauver de nombreuses vies », déclare Me Yaniv Yaakov, directeur général de l’association.

Selon lui, les bus constituent des véhicules à haut risque d’accident en raison de leur taille, de leur vitesse et du grand nombre de passagers. « De nombreux conducteurs travaillent bien au-delà des limites légales, dans la fatigue et l’épuisement, ce qui peut coûter des vies humaines. Le ministère des Transports doit impérativement mener une réforme complète et structurelle du transport public. »

⚙️ Les propositions d’Or Yarok

L’association recommande d’imposer l’installation obligatoire d’un tachygraphe numérique dans tous les bus, afin d’enregistrer les heures de conduite et de repos des chauffeurs, et d’empêcher le dépassement des durées autorisées par la loi.
Elle appelle aussi à renforcer le contrôle et la formation professionnelle des conducteurs de bus, pour qu’ils deviennent des modèles de conduite responsable sur les routes israéliennes. « Plus les passagers se sentiront en sécurité, plus ils choisiront de prendre le bus », souligne encore l’association.

Des investissements massifs, mais peu d’impact

Selon des données du ministère des Finances obtenues par Or Yarok, la congestion routière coûte environ 25 milliards de shekels par an à l’économie israélienne.
Ainsi, un trajet de 10 km à Tel-Aviv prend en moyenne 56 minutes aux heures de pointe, contre 25 minutes en période creuse ; à Jérusalem, le même trajet prend 47 minutes aux heures de pointe et 26 minutes en dehors.

Malgré l’augmentation massive des budgets consacrés aux transports publics, les Israéliens continuent de bouder le bus.
Le budget des subventions publiques au transport collectif a quadruplé en dix ans, en raison notamment de la baisse du rendement financier des compagnies.
Pourtant, le nombre de passagers n’a progressé que marginalement et moins vite que la population.

Ashdodcafe.com
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