Accueil L'Actu Culture En France, de nouveaux appels au boycott visent l’artiste Amir Haddad –...

En France, de nouveaux appels au boycott visent l’artiste Amir Haddad – et la ministre de la Culture entre en jeu

0

L’artiste franco-israélien Amir Haddad fait face à une nouvelle vague d’appels au boycott de ses concerts en France, un mouvement relayé par le collectif Urgence Palestine qui l’accuse « d’être complice et soutien des génocidaires ».

Pourquoi ce boycott ?

  • Le chanteur aurait effectué son service militaire dans l’Armée de Défense d’Israël (Tsahal), ce qui est examiné comme un élément symbolique de son implication dans « le système colonial ».
  • Le collectif lance des campagnes sur les réseaux sociaux pour annuler ses concerts, qualifiant certaines villes de « vitrine pour la propagande coloniale ».

L’intervention de Rachida Dati

Face à cette situation, la ministre de la Culture, Rachida Dati, est montée publiquement au créneau :

« Intimidations, campagnes de dénigrement, pressions : c’est inacceptable. La scène doit rester un espace de liberté, de création et d’échange. Soutien plein et entier à Amir. La liberté est l’essence même de l’art. Aucun prétexte à l’#antisémitisme ! La #justice doit être saisie. »

L’implication d’un ministre marque un basculement : ce n’est plus seulement un débat artistique, mais une question de liberté d’expression, de politique de la culture et de lutte contre l’antisémitisme en France.

Les enjeux plus larges

  • L’affaire met en lumière le croisement entre culture et politique : un artiste ne peut plus seulement être jugé pour son œuvre mais aussi pour son identité ou son passé.
  • Elle relance la question : dans quelle mesure un concert ou une tournée peut-elle être un acte politique ou un message implicite ?
  • Elle alerte sur l’escalade des pressions culturelles : menaces, appels au boycott, interventions gouvernementales.

À retenir

Pour le lectorat d’AshdodCafe (et au-delà), cette affaire illustre l’universalité des débats culturels : au-delà d’Israël ou de la France, c’est une question de société : quelle place pour l’art dans un contexte conflictuel ? Quelle responsabilité pour l’artiste, pour le politique, pour le public ?
L’intervention de Rachida Dati témoigne que la France entend aussi se positionner ferme­ment sur ces enjeux.

Ashdodcafe.com
Vous pouvez nous retrouver tous les jours sur notre groupe whatsapp et recevoir notre  newsletter hebdomadaire en vous y inscrivant et en invitant vos amis à faire de même.

Quitter la version mobile