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Alyah 2026 : le gouvernement dévoile une mesure fiscale exceptionnelle pour encourager les nouveaux immigrants et les résidents revenants

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Le ministère des Finances a publié un projet de loi qui pourrait devenir l’une des réformes les plus importantes de la politique d’Alyah de ces dernières années.
Son objectif est clair : encourager les candidats à l’Alyah et les Israéliens de retour de longue date à s’installer en Israël dès 2026, grâce à une série d’avantages fiscaux significatifs.

Cette initiative apparaît dans le Projet de loi du programme économique 2026 (Disposition temporaire) et fait suite aux décisions gouvernementales du 4 décembre 2025.

Un contexte mondial qui accélère la réflexion

Depuis le 7 octobre 2023, le monde assiste à une hausse préoccupante de l’antisémitisme.
Dans plusieurs pays, ce climat nuit au bien-être des communautés juives et pousse de nombreuses familles à envisager un départ.

L’expérience montre que l’arrivée en Israël de populations économiquement fortes apporte une contribution directe à l’économie nationale : création d’entreprises, investissements, accroissement de la consommation, dynamisation du marché du travail.

Le gouvernement souhaite donc transformer ce moment critique en opportunité nationale.

Une nouvelle loi fiscale réservée aux arrivants de 2026

La réforme a été conçue comme une disposition temporaire, applicable exclusivement aux personnes devenant résidentes israéliennes en 2026 :

  • Olim (nouveaux immigrants) devenant résidents pour la première fois en 2026

  • Résidents revenants de longue date, c’est-à-dire ayant vécu plus de 10 ans à l’étranger et reconnus par le ministère de l’Alyah et de l’Intégration

Ces deux catégories bénéficieront d’une exonération fiscale partielle sur leurs revenus actifs générés en Israël, pendant une période de cinq ans (2026–2030).

Un avantage fiscal dégressif : jusqu’à 1 million de shekels exemptés

La loi distingue les revenus soumis à l’exonération :
uniquement les revenus d’activité personnelle (et non les revenus passifs ou provenant de proches).

Plafonds d’exonération proposés :

  • 2026–2027 : jusqu’à 1 000 000 ₪ par an

  • 2028 : 600 000 ₪

  • 2029 : 350 000 ₪

  • 2030 : 150 000 ₪

Au-delà de ces montants, les contribuables seront imposés selon les barèmes ordinaires, tout en conservant les avantages déjà existants pour les olim (crédits d’impôt, exonérations sur les revenus étrangers, etc.).

En 2026, le plafond sera appliqué au prorata du nombre de mois passés en Israël, afin d’éviter une exonération disproportionnée pour ceux arrivant en fin d’année.

Pourquoi cet avantage ?

Le gouvernement poursuit un double objectif :

1. Encourager l’arrivée immédiate de nouveaux immigrants

La mesure vise à inciter les familles économiquement stables à faire leur Alyah en Israël dès 2026, en réduisant le poids financier des premières années d’intégration, souvent les plus coûteuses.

2. Encourager les activités professionnelles sur le sol israélien

L’exonération concerne seulement les revenus générés en Israël, afin d’inciter les nouveaux arrivants à :

  • développer leur activité dans le pays

  • créer des emplois

  • participer à l’économie réelle

Il s’agit de favoriser un transfert actif de compétences et d’entrepreneuriat vers Israël.

Une mesure qui n’annule pas les avantages existants

Le projet précise explicitement que cette exonération s’ajoute sans annuler les autres avantages fiscaux déjà disponibles pour :

  • les nouveaux immigrants

  • les résidents revenants

Il s’agit donc d’une surcouche d’incitation, et non d’un remplacement.

Impact budgétaire prévu

Selon les estimations du ministère des Finances, cette mesure entraînera une diminution des recettes fiscales, répartie ainsi (en millions de shekels) :

  • 2026 : 40

  • 2027 : 100

  • 2028 : 110

  • 2029 : 150

  • 2030 : 160

  • 2031 : 20

Un investissement que le gouvernement considère stratégique et rentable à long terme.

Un potentiel tournant pour l’Alyah

Cette réforme pourrait transformer 2026 en une année clé pour l’Alyah, notamment pour les familles hésitant encore à s’installer – en particulier en France, aux États-Unis, au Canada ou au Royaume-Uni.

Dans un contexte mondial instable, Israël envoie ici un message clair :
« Venez maintenant, nous vous facilitons réellement l’intégration. »

AshdodCafé continuera de suivre de près l’évolution du texte et ses implications pour nos lecteurs.

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