Joyeux hanoucca et n’oubliez pas les petites pièces à donner aux enfants, les friandises et les cadeaux et surtout beaucoup de joie, et des tas de beignets, soufganiyot, bomboloni, et autres sfenj dont le but est de célébrer le miracle de la fiole d’huile (sans oublier des tonnes de calories !!!!!) chttttttt!

Mais il ne suffit pas d’allumer la hanoukia, il est important de faire la différence entre les bougies de Shabbat, la bougie de la Havdala et les bougies de Hanoucca?

Voilà la réponse du Rabbin Sacks : « Il existe trois commandements d’allumer des bougies dans la religion juive : les bougies de Shabbat, la bougie de la Havdalah et les bougies de Hanoucca. La différence entre elles est la suivante :

  • Les bougies de Shabbat représentent le Shalom Bayit, la paix dans le foyer, elles sont allumées à l’intérieur de la maison et incarnent la lumière « intérieure » du Judaïsme. Elles symbolisent aussi le caractère sacré du mariage, la sainteté de la maison.
  • Les bougies de Hanoucca étaient allumées à l’extérieur auparavant, on les allumait toujours devant la porte d’entrée d’une maison. C’est la peur d’être persécutés qui a finalement poussé les gens à allumer leur hanoukiah à l’intérieur de chez eux. Il n’y a pas si longtemps, le Rabbin Loubavitch a finalement introduit la coutume d’allumer des hanoukiah géantes dans des lieux publics, afin de raviver cet esprit original et authentique de l’époque.
    Les bougies de Hanoucca représentent la lumière que le Judaïsme apporte au monde extérieur, lorsque nous n’avons pas peur d’exprimer notre identité en public, de nous affirmer, de vivre selon nos principes et de nous battre, si nécessaire, pour notre liberté.
  • La bougie de la Havdalah est elle constituée de plusieurs mèches entremêlées. Elle représente la fusion des deux : la lumière intérieure de Shabbat, associée à la lumière extérieure que nous créons durant les 6 jours de la semaine, lorsque nous sortons et vivons notre foi en public dans le monde extérieur.

Quand nous vivons en tant que juifs en privé, dans l’intimité de notre maison, nous remplissons notre intérieur avec la lumière de la shekinah (demeure).
Quand nous vivons en tant que juifs en public, nous apportons la lumière de l’espoir aux autres.
Lorsque nous vivons les deux à la fois, c’est là que nous illuminons réellement le monde.

Il y a toujours eu deux manières de vivre dans un monde parfois sombre et triste : nous pouvons vivre dans l’obscurité ou au contraire, nous pouvons allumer une bougie car « la plus petite lumière peut repousser beaucoup d’obscurité ».

Caroline Elisheva Rebouh Ben Abou
MA Hebrew and Judaic Studies
Administrative Director of Eden Ohaley Yaacov