Le directeur de l’Institut biologique israélien a déclaré que 15 millions de doses du vaccin à injection unique avaient été produites, la deuxième phase des essais humains sont sur le point de commencer.


Le chef de l’Institut biologique israélien a déclaré lundi au comité scientifique et technologique de la Knesset que le vaccin contre le coronavirus en cours de développement en Israël devrait être prêt au cours de l’été 2021.

«Nous avons l’intention et la capacité de produire 15 millions de vaccins pour le bénéfice des citoyens de l’État d’Israël et aussi pour le bénéfice de nos voisins proches de nous», a déclaré le professeur Shmuel Shapira.

L’Institut a commencé les premiers essais sur l’homme du vaccin au début du mois de novembre avec des volontaires, et Shapira a déclaré que la deuxième phase des tests commencerait «d’ici une semaine à 10 jours».

«Notre vaccin aura besoin d’un seul coup et il a une importance pratique énorme», a déclaré Shapira, notant que le médicament fabriqué en Israël n’est pas un « monstre de logistique » comme le vaccin développé par la société américaine Pfizer qui doit être stocké et distribué à des températures froides.

«Nous parlons de commencer les vaccinations pendant l’été. Nos capacités de production sont bonnes et élevées. Jusqu’à présent, nous en avons produit 3 millions, nous avons la capacité de terminer les phases 2 et 3 [tests] rapidement et bien », a déclaré Shapira.

Cependant, Shapria a critiqué le ministère de la Santé pour ce qu’il a appelé des exigences réglementaires excessives au-delà de ce qu’il considère comme normal.

«Nous avons rencontré des retards dans la sur-réglementation et un chemin très méticuleux que d’autres entreprises dans le monde n’ont pas emprunté», a déclaré Shapira, notant qu’il espérait obtenir l’approbation pour les tests de la troisième étape d’ici avril, un moment où, a-t-il déclaré, le vaccin aurait déjà dû être au milieu du test de troisième étape.

Shapira a également critiqué le gouvernement israélien, affirmant que «le vent dans notre dos n’est pas assez fort» parce que les responsables accordaient plus de respect aux «entreprises dont la langue maternelle est l’anglais, et plus récemment aussi aux entreprises dont la langue maternelle est le russe» faisant référence aux efforts du ministère de la Santé pour obtenir un nouveau vaccin russe.

«Je pense qu’il y a une très bonne science ici et des scientifiques de premier plan sont derrière nous», a déclaré Shapira. «Je voudrais recevoir le même soutien et la même sympathie que les entreprises géantes qui ont un budget équivalent à 30 fois celui que nous recevons.»

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