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Signature d’un accord de partenariat entre l’Institut français et le Mémorial de la Shoah

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L’Institut Français, opérateur du ministère des Affaires étrangères pour l’action culturelle extérieure, et le Mémorial de la Shoah sont convenus d’un partenariat afin de mener ensemble des actions de valorisation de la mémoire de la Shoah. 

L’Institut Français et le Mémorial de la Shoah sont convenus d’un partenariat afin de mener ensemble des actions de valorisation de la mémoire de la Shoah.

M. Xavier Darcos, Président de l’Institut Français, et M. Eric de Rothschild, Président du Mémorial dela Shoah, signeront cette convention le mardi 3 juillet au Quai d’Orsay, en présence de l’Ambassadeur pour les droits de l’Homme et de la dimension internationale dela Shoah, François Zimeray.

Mardi 3 juillet, 11h00

Hôtel du Ministre, Galerie de la Paix

Ministère des Affaires étrangères

1 rue Esnault Pelterie  75007 Paris

L’accord prévoit notamment la circulation des expositions organisées par le Mémorial dans l’ensemble du réseau de coopération scientifique et culturel français à l’étranger, ainsi que la diffusion numérique de ses travaux. Les deux institutions s’engagent également à coopérer dans l’organisation de conférences et de débats afin de sensibiliser les nouvelles générations, en France et à l’étranger, au devoir et au travail de mémoire. Ce partenariat permettra enfin de traduire et publier dans le monde entier des ouvrages sur le thème de la Shoah.

L’organisation du programme « Allons en France » début juillet 2012 sera la première échéance. A l’invitation du Ministère des Affaires étrangères et de l’Institut Français, 120 jeunes de tous pays participeront à une série de rencontres et de visites sur le thème des droits de l’Homme. Le Mémorial dela Shoahaccueillera les participants pour une conférence suivie d’un échange sur cette sombre période de l’histoire afin de les confronter aux enjeux mémoriels.

Le Mémorial de la Shoah

Le Mémorial de la Shoah a ouvert ses portes au public en janvier 2005, sur le site du Mémorial du Martyr Juif Inconnu. Installée au tournant du « siècle des génocides », ouverte sur le siècle nouveau, cette institution neuve est un pont jeté entre les femmes et les hommes contemporains de la Shoahet ceux qui n’ont pas vécu, ni directement ni par la médiation de leurs parents, cette période historique. Inscrit dans la continuité du CDJC et du Mémorial Juif du Martyr Inconnu, le Mémorial de la Shoahn’en constitue pas moins une nouvelle étape de la transmission de la mémoire et de l’enseignement de la Shoah, qui étaient jusqu’alors essentiellement portés par les témoins directs de l’extermination des Juifs d’Europe.

Pourquoi et comment « enseigner la Shoah » au XXIe siècle ? Ces questions sont au cœur de la mission du Mémorial, au cœur du travail des historiens, chercheurs comme formateurs,  qui animent la vie de ce lieu de rencontre entre tous les publics, grand ouvert sur les nouvelles générations.

Centre de ressources, première archive d’Europe sur la Shoah, le Mémorial est aussi un « musée de la vigilance » conçu pour apprendre, comprendre et ressentir, parce qu’il est nécessaire de construire encore et toujours « un rempart contre l’oubli, contre un retour de la haine et le mépris de l’homme », selon les mots d’Eric de Rothschild, président du Mémorial.

L’Institut français

L’Institut français est l’opérateur de l’action culturelle extérieure dela France. Placésous la tutelle du ministère des Affaires étrangères, il est chargé, dans le cadre de la politique et des orientations arrêtées par l’Etat, de porter une ambition renouvelée pour la diplomatie d’influence. Présidé par Xavier Darcos, il doit contribuer au rayonnement dela Franceà l’étranger dans un dialogue renforcé avec les cultures étrangères et répondre à la demande de France dans une démarche d’écoute, de partenariat et d’ouverture.

Aux activités développées par Culturesfrance en matière d’échanges artistiques et d’accueil en France des cultures étrangères, se sont ajoutées de nouvelles missions transférées par le ministère des Affaires étrangères comme la promotion de la langue française, des savoirs et des idées mais aussi la formation des agents du réseau culturel français. L’Institut français revendique la liberté d’expression et la diversité dans un contexte de mondialisation, tout en affirmant sa compétence et son expertise en matière de promotion de la culture française dans le monde. Il est un outil d’influence et de coopération, et un pôle d’expertise et de conseil.

En travaillant en étroite relation avec le réseau culturel français à l’étranger, constitué des instituts français et des alliances françaises, l’Institut français veille à répondre aux besoins exprimés par les postes diplomatiques, tout en favorisant les initiatives qui permettent une plus grande mutualisation des projets et des économies d’échelle. Localement, son action est mise en œuvre sous l’autorité des Ambassadeurs.

L’action de la France… 

… pour le devoir de mémoire … 

Alors que les témoins directs de l’Holocauste ont, pour beaucoup, déjà disparu, la France a la responsabilité de bien transmettre sa mémoire aux nouvelles générations, en France et à travers le monde, afin que plus jamais l’Humanité ne connaisse pareille tragédie.

Plus de soixante-quinze ans après, comment sensibiliser les plus jeunes à des réalités si lointaines, si étrangères ? La France a décidé d’aborder l’histoire de la Shoah dès l’école élémentaire, puis de manière approfondie dans l’enseignement secondaire.

Par ailleurs, la Franceapporte un soutien constant au travail de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et du Mémorial de la Shoah, principales institutions françaises reconnues pour leur rôle indispensable dans la transmission de la mémoire, l’enseignement et la recherche surla Shoah ainsi que l’aide aux survivants et aux orphelins.

Au niveau international, la Franceest membre du Groupe d’action international pour la mémoire de la Shoah (GAIS) depuis 1999.

En outre, un poste d’ambassadeur chargé de la dimension internationale de la shoah, des spoliations et du devoir de mémoire a été créé en 2003. Il a notamment pour mission de développer des relations de travail étroites avec les organisations de la communauté juive et d’assurer le suivi des diverses actions engagées en matière de réparation de la dette envers les juifs déportés de France. François Zimeray, également ambassadeur pour les droits de l’Homme, détient ce titre depuis 2009.

La Francesoutient activement le « Projet Aladin », lancé à l’UNESCO en 2009 dans le but de mieux faire connaître la Shoah dans le monde en traduisant, notamment en arabe certains grands textes, tel que « Si c’est un homme » de Primo Levi.

… et le soutien des victimes de la Shoah 

« … Ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’Etat français. […] Soixante-quatorze trains partiront vers Auschwitz. Soixante seize mille déportés juifs de France n’en reviendront pas. Nous conservons à leur égard une dette imprescriptible […] ».

Discours du Président Chirac devant Vel d’Hiv le 16 juillet 1995

 Consciente de la dette imprescriptible qui lui incombe à l’égard des victimes de la Shoah, la France a mis en place une commission d’indemnisation des victimes de spoliations (CIVS). Depuis sa création en 1999, l’indemnisation versée par la CIVS a pu bénéficier à plus de 40 000 personnes pour un montant total de 470 000 000 euros. 

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