Accueil L'Actu Economique-Juridique-Fiscal Les consommateurs israéliens assiégés par la vague de hausse des prix

Les consommateurs israéliens assiégés par la vague de hausse des prix

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Les taxes foncières municipales, les taxes sur l’eau, ainsi que les prix des produits laitiers et du pain devraient tous augmenter.

Le ministère de l’Intérieur a annoncé hier la hausse la plus prononcée des taxes foncières municipales (arnona) au cours des cinq dernières années – une augmentation de 2,58% à compter du début de l’année prochaine, après une hausse de 0,32% au début de cette année. L’expérience passée montre que des taux d’impôt foncier municipaux plus élevés sont susceptibles d’entraîner une série de hausses de prix des produits et services concernés par les impôts fonciers municipaux, tels que les commerces, les usines et les loyers.
Les tarifs de l’eau sont également en forte hausse. Les taux de consommation des logements privés devraient augmenter de 1,2% le 1er juillet, après une hausse de 4,12% en janvier. Les tarifs de l’eau sont principalement affectés par les investissements importants prévus dans le secteur de l’eau au cours de la prochaine année et par la forte augmentation de la consommation d’eau dessalée, qui est relativement coûteuse.

Le tarif de l’électricité pour les consommateurs résidentiels a augmenté de 3% en janvier en raison d’une série de facteurs, notamment un prix plus élevé du gaz naturel provenant du réservoir de Tamar et des subventions pour la production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables. Aucune augmentation supplémentaire n’est prévue avant janvier 2020.

Les économistes de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estiment que le taux d’inflation actuel en Israël justifie une nouvelle hausse des taux d’intérêt par la Banque d’Israël. Dans ses prévisions révisées pour Israël publiées hier, l’OCDE a déclaré que la Banque d’Israël avait relevé le taux d’intérêt en novembre, mais que le fait que l’inflation soit revenue dans la fourchette cible de la Banque d’Israël, le faible taux de chômage et le taux de croissance justifiait les progrès accomplis vers la restauration d’un taux d’intérêt « normal ».

Par ailleurs, l’appréciation de 6% du shekel cette année a refroidi l’enthousiasme pour une hausse des taux d’intérêt et dissuadé le Comité monétaire de la Banque d’Israël d’augmenter le taux d’intérêt, car il est susceptible de porter un dur coup aux exportateurs, qui font déjà face à une vive concurrence sur les marchés mondiaux. Le shekel plus fort constitue également un facteur de restriction de la hausse des prix, car il réduit le coût des biens et services importés en Israël.

Le prix des produits laitiers devraient également augmenter bientôt. Il y a six semaines, en réponse à une pétition de Tnuva et Tara, la Cour suprême a décidé que les prix des produits laitiers à prix contrôlés augmenteraient de 3,4% et a ordonné au ministre des Finances, Moshe Kahlon, de signer l’augmentation. Dans le même temps, le ministre des Finances s’est abstenu de le faire, même si Tnouva prétend qu’il se rend coupable d’outrage au tribunal. Pour la première fois les boulangeries Angel et Berman ont demandé à la Cour suprême une augmentation de 5% du prix du pain avec des prix contrôlés en raison de la hausse du prix des intrants. La pétition était dirigée contre le comité d’appel chargé d’entendre les appels des décisions du comité des prix du gouvernement. Dans leur pétition, les boulangeries demandent une deuxième augmentation des prix du pain à prix contrôlé.

Source : Globes en anglais

Ashdodcafe.com

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