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Clôture du programme Mehubarim : fin d’un encadrement de qualité pour les jeunes olim francophones

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Un programme mis en place pour aider a occuper les jeunes olim de France dans le pays n’est pas maintenu laissant cette jeunesse à risque sans surveillance. Le Ministère de l’Éducation a déclaré que ce programme n’etait pas le sien et le PDG de Qualita a répondu que « C’est une absurdité et une action grave pour les jeunes olim de France ».

Fin août, juste avant la rentrée scolaire, des milliers d’enfants et de jeunes olim francais ne beneficieront plus d’activités encadrées. La raison: le gouvernement a décidé à la fin du mois de mettre fin aux activités du programme «Mehubarim», qui visait à fournir un cadre éducatif à ces jeunes. Où iront-ils maintenant et comment vont ils s’occuper ? que feront leurs parents et que vont devenir les 30 travailleurs du programme mis à pied, qui doivent chercher un nouvel emploi pendant cette période de chômage difficile ?

Dans une demande adressée au ministère de l’Éducation, il a été répondu que «le programme n’appartient pas au ministère (de l’Éducation) mais au ministère de l’intégration». Le ministère de l’Intégration a un autre programme avec exactement le même nom: «Mehubarim» – mais le bureau de la ministre de l’Intégration, Pnina Temano Sheta, a déclaré que le programme en question fonctionne dans les autorités locales avec tous les jeunes immigrants. Parmi les organisations travaillant avec les immigrés français, personne ne connaît le programme du ministère de l’Intégration en question.

C’est en février 2019, à la suite d’une série d’incidents violents avec des jeunes que le ministère de l’Éducation a décidé de lancer le fameux programme «Mehubarim». L’initiateur du programme était le ministre de l’Éducation d’alors Naftali Bennett, qui s’est adressé à la communauté immigrée de France déclarant qu’il serait «le père des immigrés de France».

Le programme, qui était géré par les matnassim, a commencé ses activités en février 2019. Il a depuis aidé des milliers de jeunes dans trois villes comptant de grandes communautés d’immigrants de France : Jérusalem, Netanya et Ashdod.

En septembre 2019, le programme a rencontré des difficultés budgétaires, même si les caisses de l’État disposaient d’un budget pour son fonctionnement. Compte tenu de son importance, il a été approuvé pour le faire fonctionner de nouveau mais avec un budget réduit jusqu’à la fin août 2020. En mars 2020, le personnel a ete remercié à l’instar d’autres programmes dans le domaine de l’éducation non formelle; En revanche, le programme «Mehubarim» a de nouveau fait son apparition ces mois d’été. A présent, le personnel a recu un courrier annoncant la fin de leur contrat fin août 2020.

«Malgré le grand nombre d’immigrants en provenance de France, l’État d’Israël n’est actuellement pas préparé à l’absorption d’immigrants de France et n’a pas défini de plan stratégique dédié qui lui permettra d’absorber et d’installer de manière optimale des dizaines de milliers d’immigrants», explique Ariel Kendel. «Le problème du décrochage des élèves immigrés est l’une des conséquences malheureuses de cette conduite. Les élèves arrivent dans les écoles sans être préparés à leur absorption et le personnel éducatif ne sait pas comment les aider, et en plus de s’adapter aux nouveaux défis nationaux et culturels, ils ont aussi des difficultés linguistiques et une mauvaise compréhension de l’enseignement. La situation conduit nombre d’entre eux à abandonner le système éducatif.

Il y a un autre problème en Israël, contrairement à la France car la journée scolaire se termine à 17h00 et même à 18h00, les élèves n’ont pas de véritable cadre pour l’après-midi.
C’est ainsi que ces jeunes se retrouvent livrés a eux-memes à une heure relativement tot de la journée. Les parents sont trop préoccupés par les oulpanim, la recherche d’emploi et leurs propres difficultés d’immigration au quotidien, et ne sont pas toujours conscients que leurs enfants sont dans une situation où ils peuvent devenir des «enfants à risque» et glisser dans la délinquance. Le programme « Mehubarim » les a aidés, mais maintenant qu’il se termine, il les laisse sans solution, un vrai problème pour les familles d’olim originaires de France.

Arrêter un tel programme juste avant la rentrée scolaire est aberrant ! Est-ce la bonne façon d’integrer les olim de France et de les aider ? » Comment vont-ils pouvoir résoudre leurs difficultés quotidiennes ?  » Le gouvernement israélien n’a de cesse ces derniers mois de faire des appels du pied aux futurs olim francais mais où sont les budgets pour participer à leur integration et celle de leurs enfants ?

Affaire à suivre !!!!

 

 

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