Accueil Favoris À mon peuple bien-aimé, Am Israël ‘Haï Professeur Michaël Ayache

À mon peuple bien-aimé, Am Israël ‘Haï Professeur Michaël Ayache

0

Nous avons versé nos larmes, et dans chacune d’elles brûle le souvenir sacré de ceux qui sont tombés ; elles irriguent désormais notre terre et notre conscience. Ce temps du deuil est légitime ; qu’il accomplisse son œuvre et élève nos cœurs sans les endurcir. Pourtant, à la lisière de cette douleur, s’élève une certitude : demeurer trop longtemps dans la tristesse, alors que la tempête gronde encore, serait trahir la vocation qui nous fut confiée depuis le Sinaï. Pleurer n’est pas renoncer ; c’est reconnaître ce qui mérite d’être défendu : la Torah d’Israël, le peuple d’Israël et Éretz Israël, liées entre elles comme les trois brins d’une même corde.

Vient donc l’heure de la défense. Non la défense résignée, mais celle, intraitable, qui naît du devoir de survivre et de réaliser la promesse séculaire qui nous enracine dans cette terre. Nous ne cherchons ni conquête ni gloire ; nous demandons simplement à continuer à vivre selon la Parole reçue, à enseigner à nos enfants la fidélité, et à honorer cette terre qui porte nos pas et nos prières depuis l’aube de l’histoire. Ce droit ne se mendie pas : il se protège, parfois face à des forces qui ne comprennent que la détermination. Là se dresse notre responsabilité : transformer la douleur en courage, la mémoire en élan, la foi en force agissante.

Il nous faudra donc tenir, sans concession et sans faiblesse, tels les remparts vivants d’une espérance millénaire. Tenir, c’est affûter notre vigilance, affermir nos âmes, et rappeler à chacun que la Torah n’est pas un livre de défaites, mais de recommencements. Tenir, c’est graver chaque cicatrice comme un anneau de fer autour de notre unité, conscients que reculer mettrait en péril tout ce qui nous précède et tout ce qui nous suit.

Nulle haine n’éclairera nos pas, car la haine obscurcit l’âme et nous rend semblables à ce que nous combattons. Mais nulle complaisance non plus ; celui qui souhaite notre effacement doit savoir que notre unique réponse sera la victoire — non pour écraser le monde, mais pour demeurer debout, gardiens de la promesse, fidèles à nos morts et à nos vivants, afin que retentisse encore le chant : « Am Israël ‘Haï ».

Ainsi, pleurons d’abord, puis relevons la tête. Que nos larmes trempent le fer de notre volonté ; qu’elles éclairent nos choix et fortifient nos bras. Nous n’avons pas choisi cette épreuve, mais nous choisirons la manière d’y répondre : avec le courage hérité de nos ancêtres, la sagesse de la Torah et l’amour indéfectible pour notre terre. Soyons le rempart lucide que réclame l’histoire, l’écorce protectrice des plus fragiles, la flamme qui transmet sans consumer. Alors, lorsque le tumulte s’apaisera, nous pourrons dire à ceux qui viendront : « Nous avons pleuré, nous avons combattu, et par notre constance, selon la volonté du Très-Haut, nous avons sauvegardé l’essentiel. »

Que notre peuple se tienne soudé, vigilant et victorieux, afin que la lumière d’Israël continue de rayonner parmi les nations.

Pr Michaël Ayache
Business Development- Diplomacy and International Development- Professor
 -Communications Partnerships and Projets for Israel.

Ashdodcafe.com
Vous pouvez nous retrouver tous les jours sur notre groupe whatsapp et recevoir notre  newsletter hebdomadaire en vous y inscrivant et en invitant vos amis à faire de même.

Quitter la version mobile