Accueil Favoris Toute l’équipe d’AshdodCafé vous souhaite «Shabbat Shalom», date, horaires, paracha

Toute l’équipe d’AshdodCafé vous souhaite «Shabbat Shalom», date, horaires, paracha

0
PARACHA BALAK 5785 – VENDREDI 11 JUILLET 2025, 15 TAMOUZ 5785
Notez que ce dimanche 13 juillet 2025 est également le 17 TAMOUZ 5785 qui est un des quatre jours de jeûne public décidé par nos Sages. Le 17 TAMOUZ rappelle, entre autres, le souvenir de la première brèche dans la muraille d’enceinte de Jérusalem au cours du siège romain de Jérusalem.
A Ashdod et Tel Aviv, ce jeûne débute à 4 h 20 et se termine à 20 h 24.
HORAIRES DE CHABAT – BALAK
NETANYA – 19h29 – 20h32
JÉRUSALEM – 19h07 – 20h29
HAÏFA – 19h30 – 20h33
EILAT – 19h23 – 20h23
ASHDOD – TEL AVIV 19h20 – 20h31
BEER SHEVA – 19h27 – 20h29
PARIS – 21h34 – 22h55
MARSEILLE – 21h00- 22h11
LOS ANGELES – 19h48 – 20h49
MIAMI – 19h57 – 20h54
NEW YORK – 20h09 – 21h17

Chers Amis,

Les parashoth se suivent et nous montrent à quel point la Torah est actuelle, en effet, ce roi puissant de Moav qu’est Balak éprouve une telle crainte devant le peuple juif au sujet duquel courent tant de bruits, qu’il va quémander le secours d’un descendant d’Amalek pour neutraliser Israël car il a su ce qui était arrivé à un autre roi de la région si puissant qu’il terrorisait tout son monde (Le roi Og) et il était terrorisé.
Seulement, voilà…. Bile’âm, descendant d’Amalek, éprouvait une HAINE VISCERALE, pour Israël, lui, Bile’âm idolâtre et être abjecte aux moeurs dissolues ne rêvait que d’une chose : DETRUIRE ISRAEL!!!! Il n’ignorait pas que D avait conclu avec ce peuple une alliance indestructible et il l’affirme lui-même à Balak : « comment pourrais-je maudire un peuple que D n’a pas maudit »? Et nous voyons sous nos yeux se reproduire indéfiniment le même scénario : le chef des mollahs sait parfaitement qui nous sommes, nous peuple juif mais il continue à vouloir combattre HaShem en voulant, en poursuivant son rêve de vouloir nous anéantir, nous annihiler, nous exterminer….et il en ressort que, bien que se soient écoulés trois millénaires, la haine est toujours présente et leur sottise cette immense erreur existe toujours : ils nous en veulent toujours d’avoir accepté la Torah….

UN NON-JUIF POUR UNE SIDRA ? 

Cinq parashoth de la Torah furent consacrées à des personnalités  particulières : Noé, Jéthro (Yitro), Korah, Balak et Pinhas. Noé n’était pas  Juif car le judaïsme n’existait pas encore mais, il était « tsadik » il est  d’ailleurs écrit à son propos qu’il était un homme juste et qu’il avait trouvé  grâce aux yeux de l’Eternel. Yitro qui était idolâtre s’est converti par la  suite, Korah et Pinhas étaient Juifs : l’un optant pour le yétser harâ et  l’autre qui, par sa conduite exemplaire, se dévoua pour HaShem.  Pourquoi Balak ? Les Sages répliquent qu’il présentait à HaShem des  sacrifices journaliers et, de plus, il fut le grand-père de Ruth la Moabite  elle-même fondatrice de la dynastie royale de David HaMelekh et du  Mashiah.

Les ennemis s’unissent contre Israël en tentant de l’anéantir non pas par  une guerre1 car ils savaient ou devinaient que D leur viendrait en aide et  que ces efforts aboutiraient à une défaite, mais différemment. Ils  pensèrent donc à avoir recours à Bileâm qui parviendrait sûrement à  maudire ce peuple.

Balak, à la tête du peuple de Moav a, en fait plusieurs flèches dans son  carquois pour affaiblir, et férir le peuple d’Israël c’est-à-dire pour le  frapper et qu’il ne se relève plus. La première de ses atteintes sera de faire  maudire Israël par celui qui passe pour le Prophète le plus puissant des  peuples non-juifs : Bile’âm ou Balâm en français.

La lecture de cette semaine est si particulière que de nombreuses  questions sont posées au sujet des deux personnages autour desquels  s’articule ce texte.

Qui est Bile’âm ? 

Bile’âm est un être perverti, dévoyé et brutal qui se conduit mal même  avec son ânesse qu’il soumet à ses instincts. Cependant, malgré tout l’or  et les honneurs fournis par Balak, Bile’âm hésite encore à maudire Israël  et, finalement, comme nous le savons tous, D transforme toutes les  paroles du prophète non-juif en bénédictions multiples.

Ce prophète, Bile’âm, connaissait la Toute Puissance de D et craignait  d’aller à l’encontre du Créateur bien qu’il ait dirigé sa vie sur la magie et  faisait reposer sa puissance personnelle sur ses activités de magicien, et  non pas sur D. De plus, Bile’âm était fort enclin à la débauche et  encourageait son peuple à s’adonner aux vices au contraire de la  conduite des patriarches et des prophètes qui encourageaient le peuple  à se soumettre aux mitsvoth et à respecter les commandements de D.  

Au cours de toute l’histoire de l’humanité, affirment les Sages dans le  midrash Sifri, il y a eu 7 grands prophètes et parmi eux il y eut Bil’âm  (Bal’âm). Comment se fait-il qu’HaShem ait permis à un homme pareil  d’être prophète ? Les Hazal enseignent que bien qu’HaShem ait proposé  la Torah à toutes les nations du Monde et que seul Israël ait accepté la  Torah, l’Eternel a tenu à permettre la prophétie à d’autres hommes qu’à  des Juifs et de partager aussi cette faculté pour permettre à toutes les  nations de se repentir dans leur façon d’agir et de revenir vers D mais,  malgré ceci, aucun d’eux n’a fait teshouva et, aucun d’eux n’a su  préserver le peuple juif de fauter et de succomber devant les tentations  qui ont existé comme le fait que les hommes d’Israël n’ont pas eu la force  nécessaire pour reculer devant le piège tendu par les jolies femmes de  Moab2 qui réussirent à faire « tomber » dans leurs filets des hommes juifs  qu’elles attiraient sous des prétextes fallacieux comme boire du bon vin  et les obliger alors par des stratagèmes à se prosterner devant leurs  idoles puis à entretenir des relations intimes avec elles. Ces hommes qui  n’avaient pas su résister à ces femmes étaient au nombre de 24,000  hommes, qui périrent victimes de leur concupiscence et de leur  incapacité à contrôler leurs instincts ou pulsions.

Les trois grandes fautes qui éveillent la colère d’HaShem sont l’idolâtrie,  les effusions de sang et les incestes, ou rapports interdits. Rappelons  que c’est par un inceste que les filles de Loth ont donné naissance à ces  deux peuples que D exècre : Ammon et Moav. Dans ce passage du livre  des Nombres, se trouve un personnage du nom de Balak qui n’est autre  que le roi du peuple moabite. Nous reviendrons vers lui. Le peuple d’Israël  par son adhésion à la doctrine de la Torah a accepté de s’opposer à ces  trois fautes qui enflamment la colère divine en leur opposant l’observance  des mitsvoth de la Torah, par le culte et la bienfaisance3, mais aussi, en  calquant son comportement sur celui des patriarches et en fuyant les  honneurs, en ne cédant pas aux bas instincts ni à la jalousie mais au  contraire en étant humbles, miséricordieux et en faisant le bien autour  d’eux.

Balak convoque Bile’âm urgemment et lui confie son désir de le voir  procéder à la malédiction d’Israël.

L’ânesse de Bileâm est personnifiée puisque la Torah dit à son propos :  l’ânesse vit l’ange. A ce propos, Rashi souligne que l’ânesse vit ce que le  « prophète » ne vit pas ainsi, l’ânesse serait effrayée tandis que cet être  humain n’était pas en mesure de comprendre ce qui se passait car ce que  l’ânesse distingua fut un nombre incalculable d’esprits. Bil’âm, malgré  ses facultés de prophète, ne s’aperçut de rien.

La personnification de l’ânesse se poursuit avec la parole dont D a doté  l’animal. Dans les Pirké Avot sont énumérés les dix phénomènes hors nature qui ont été perpétrés au long de notre histoire comme le fait que  la terre se soit ouverte pour engloutir les fauteurs de trouble ainsi que  cela s’est produit dans la parasha de Qorah et, à présent, lorsque l’ânesse  a ouvert « sa bouche » et y dénoncera la perversion de son maître. Ainsi,  l’on peut voir qu’à aucun moment une action bonne ou mauvaise ne peut  se dérober au jugement divin : l’ânesse parlant, elle va démentir ce que  Bileâm prétend et elle va ainsi insister sur le fait que cet homme pervers  se servait d’elle comme bon lui semblait. Rabbi Akiva par ceci, souligne  que Bileâm ne possédait aucunement les qualités morales pour faire de  lui un prophète honorable.

L’analyse abrupte des personnages est peu agréable : Bile’âm est un  homme peu amène, aux mœurs dissolues, il est borgne et revêche mais  il sait qu’une limite existe lorsqu’il s’agit d’Israël. Selon les midrashim,  l’ânesse de Bile’âm, celle qui fut dotée de parole4réprimandera Bil’eâm  en lui rappelant certains principes qui seront évoqués plus bas.

Bien que Bile’âm signifie à Balak qu’il lui est absolument impossible de  maudire Israël et bien qu’il veuille paraître comme quelqu’un de soumis à  l’Eternel, malgré cela, il n’hésite pas à se joindre aux envoyés du Moabite  ce qui eut le don d’exaspérer HaShem. Et, malgré la volonté du prophète  païen de se faire passer pour quelqu’un obéissant aux ordres divins, il  n’intentera rien qui puisse sauvegarder le peuple de la débauche à  laquelle il sera confronté. Bile’âm donne toute la dimension de sa  duplicité.

Dans la Guemara de Baba Bathra, les Sages émettent à propos de cette  péricope, une opinion reprise aussitôt par Rashi : il est écrit : « Moïse a  écrit son livre et la Parasha de Balak ». Qu’est-ce à dire ? De tous les récits  rapportés dans la Torah, le seul dans lequel il n’existe pas de témoin est  celui de Balak car, lorsque le prince de Moav s’entretient avec Bil’âm,  aucun témoin d’Israël ne s’y trouve en dehors d’HaShem qui rapporte  toute l’histoire en la dictant à Moshé rabbénou !

Pour ce qui concerne le prodige prévu dès le premier vendredi de  l’Humanité de donner à l’ânesse de Bile’âm la possibilité de s’exprimer et de formuler des remontrances à l’encontre de son maître, les Sages font  remarquer qu’à ce propos il n’existe pas de témoin non plus car les seules  « personnes » présentes étaient l’Ange et Bile’âm….

Bile’âm constatant que l’ânesse dévie de sa route, frappe l’animal  sauvagement à trois reprises, à tel point que celui-ci récrimine en lui  reprochant de ne pas essayer de comprendre la raison qui se cache  devant cette étrange conduite et le reproche est clair : comment oses-tu  vouloir maudire un peuple qui observe les 3 fêtes de pèlerinage5 ? Les  Sages voient dans ces trois fuites du sentier normal des allusions claires  en relation avec les trois patriarches et avec les 3 fêtes de pèlerinage :  Abraham Isaac et Jacob. En effet, en descendant du sentier pour se  diriger vers les champs, c’est une allusion à Souccoth, en se dirigeant  vers les vignes, l’allusion est à Pessah et lorsque l’ânesse n’a plus vers  où se tourner c’est une allusion à Shavouoth où le peuple n’a eu d’autre  choix que d’accepter la Torah.

L’ânesse reproche, d’après le Midrash, à son maître, malgré les  apparences, de tenir absolument à maudire Israël de manière à ravir à ce  peuple le mérite de ses patriarches, car Abraham lutta contre l’idolâtrie,  Isaac contre les effusions de sang et Jacob contre les unions illicites. Les  parallèles sont poussés encore plus loin : en effet, Abraham demande à  Sara de pétrir des « galettes » correspond aux matsoth de Pessah, le bélier  sacrifié en lieu et place d’Isaac est le shofar qui retentit sur le Mont Sinaï  lors de la promulgation de la Torah et Souccoth car Jacob habitait dans  des tentes.

Les 3 fêtes de pèlerinage correspondent aux trois patriarches par  conséquent d’après plusieurs commentateurs.

Le pouvoir que Bile’âm possédait est qu’il savait tirer parti des  évènements et de chaque instant. Il savait par exemple à quel moment il  était impossible de maudire car à cet instant, l’esprit divin était empli de  miséricorde et d’amour pour Son peuple.

Rashi, pour sa part, ajoute une appréciation qui ne manque pas d’intérêt  à propos des fêtes de Pessah et de Souccoth qui durent 7 jours : « celui  qui travaille à Hol HaMoëd6 de Pessah et de Souccoth est considéré  comme un idolâtre » pour étayer cette opinion, le Ben Ish Hay7, stipule que  lors de la faute du veau d’or, une phrase a été prononcée : « voici ton dieu,  Israël » et trace un parallèle avec une autre phrase prononcée à propos  des fêtes de pèlerinage : « voici tes fêtes Israël ». Le Ben Ish Hay ajoute  que la faute du veau d’or a duré 6 heures en tout et pour tout et, selon lui,  pour se purifier de la faute du veau d’or, il faut utiliser le principe du  1/60ème, il faut donc multiplier ces 6 h par 60 ce qui fait 360 h. C’est-à-dire  donc qu’après 360 heures de « devékout » ou de communion pleine et  entière avec HaShem, le peuple se purifie de ses fautes. Or, reprend le  grand penseur de Bagdad, 360 heures cela fait exactement 15 jours soit  les 7 jours de Pessah en entier et les 8 jours de Souccoth avec Simhat  Torah y compris les jours de Hol HaMoëd !

La littérature rabbinique renferme une grande quantité de commentaires  sur cette scène où Bile’âm se met en chemin avec son ânesse et la scène où Abraham se mit en route pour la ligature d’Isaac et voici ce qu’il ressort  de la comparaison :

La Torah nous enseigne donc que Bile’âm s’est levé tôt (vayakom) le  matin, scella son ânesse et se mit en chemin avec ses deux serviteurs  mais, il le fit avec empressement car il savait que Balak accèderait à  toutes ses demandes et il désirait satisfaire Balak pour pouvoir satisfaire  sa propre soif de grandeur et de puissance alors qu’Abraham, dans  l’épisode du sacrifice/de la ligature d’Isaac, en se levant tôt (vayashkem)  le matin mettait tout son empressement à accomplir la volonté divine et  en comparant les valeurs numériques de ces deux termes vayakom (162)  et vayashkem (336) nous pouvons voir que ce qui différencie Abraham de  Bile’âm c’est que le grand patriarche avant de se mettre en route pour  cette mission tentant à prouver l’amour de D qu’il ressentait c’est que  tous ses actes étaient empreints de crainte d’HaShem car, en effet, entre  le simple acte de se lever et le fait de se mettre en route se trouve la  crainte, le tremblement : ra’âd (resh-ayin-daleth = 274).

Rashi met en exergue ces différences terminologiques : vayashkem et  vayakom mais aussi la différence entre le hamor d’Abraham et l’ânesse  (aton) de Bile’âm car, le Maharal nous enseigne que l’âne d’Abraham  (hamor) nous met en lien avec la matérialité du monde, et,  lorsqu’Abraham « chevauche » son âne, cela signifie qu’il domine cette  matérialité alors que lorsque Bil’âm « chevauche » son ânesse ce sont  bien d’autres significations qui nous sont suggérées par le fait que le  féminin opposé au masculin nous rappelle que l’ânesse a été assujettie  par l’impureté.

Les efforts de Balak restèrent vains et le peuple avança encore dans son  périple vers la Terre d’Israël en restant attaché à la pureté des mœurs et  en étant en paix avec D. C’est alors que germa, dans ces esprits malsains,  l’idée de faire tomber Israël en les débauchant. Ainsi donc, les enfants  d’Israël se rendant dans les marchés pour y acheter ce dont ils avaient  besoin, se « prostituèrent » en sacrifiant à Peor et en cédant aux tentations  de « la chair ».

Les femmes moabites étaient belles et n’étaient pas farouches, peu sans  faut. Voyant les Israélites se rendre au marché, revêtues de leurs plus  beaux atours, elles s’approchèrent de ces hommes venant acheter des  aliments ou des tissus, et offrirent leur meilleur vin dans leurs arrière

boutiques et là, une fois enivrés elles détournaient les hommes vers les  idoles des Moabites : à cette époque il était permis de boire (même du  vin) et de manger avec des non juifs. C’est après cette faute que fut  promulguée l’interdiction de boire du vin ou de fraterniser avec un repas  avec des non-juifs.

Les personnages en présence rappellent l’action des filles de Loth qui  éprouvèrent la crainte de ne pas se marier et de ne pas pouvoir procréer  : elles enivrèrent donc leur père à la suite de quoi elles conçurent et leurs fils Ammon et Moav donnèrent naissance à deux peuples qui tentèrent  toujours de nous faire choir.

Le désir ardent de Balak d’obliger Bile’âm à maudire Israël n’aboutit qu’à  plusieurs tentatives toutes aussi infructueuses qu’inefficaces se  terminant même par des vers d’un lyrisme fantastique : « Que tes tentes  sont belles ô Jacob » !

Balak tente de convaincre Bile’âm de mettre son funeste projet à  exécution : amener la malédiction sur le peuple d’Israël et l’emmène de  place en place espérant que sous un autre angle tout sera différent. Il ne  lésine sur rien : il propose des sacrifices mais rien n’y fait. Au contraire :  Bile’âm prophétise jusqu’à entrevoir la fin des temps et en évoquant le  futur règne de David.

Bien que Balak ait ardemment désiré la fin d’Israël, le fait qu’il ait  quotidiennement offert 42 sacrifices à D lui a valu d’être récompensé dans  sa descendance !

Celui dont la parasha suivante portera le nom se distingue : puisque les  hommes pris de vin s’abandonnèrent aux voluptés des filles de Moav. Le  courroux d’HaShem s’enflamma et un fléau s’abattit sur le camp. Le soleil  faisait en sorte que la nuée se retirait de devant chacun des hommes  ayant péché (Zohar) et D demanda alors que chacun des juges d’Israël  tue deux hommes (guemara sanhédrin 18a).

Peu de personnes ont eu l’insigne honneur de voir une parasha dédiée à  leur nom surtout les personnages de premier plan de l’histoire juive, ainsi,  les sidroth dont le nom est celui d’une personne sont les suivantes : Noé,  Jéthro, Korah, Balak, PINHAS8. Or Noé bien qu’étant désigné comme Ish  Tsadik, un homme vertueux, n’était pas Juif. Jéthro (Yithro), était un  idolâtre qui se convertit par la suite, Korah bien qu’il ait fomenté toute  cette révolte avait des mérites, Balak était Moabite or il est écrit à propos  des Moabites que jamais un fils de Moabite ne pourra compter dans la  communauté de D. Alors, pourquoi a-t-il eu l’honneur d’avoir une parasha  à son nom ? Les réponses sont les suivantes : Balak bien qu’étant  Moabite et idolâtre, sacrifiait à D plus de 40 bêtes chaque jour. De plus, il  était un descendant du beau-père de Moïse : Yitro le prêtre Midianite qui  se convertit au judaïsme, et qui, lui-même, d’après le Torat Hessed serait  un descendant de Ketoura, concubine d’Abraham Avinou.

D’autre part, ce qui motiva le souhait de Balak était la crainte : car il  craignait que le peuple juif n’en termine avec lui et son propre peuple  comme cela s’était produit avec le roi d’Og.  

Le souhait profond de Balak était d’éloigner le peuple juif de cette contrée  tandis que Bile’âm souhaitait réellement anéantir le peuple juif pour qu’il  n’existe plus jamais.

C’est en cette différence de conception comme l’indique le texte de la  Tora entre les termes ara (alef-resh-hé) et kava (kouf-beith-he) les deux  verbes se traduisent par maudire mais le premier comporte une notion de  période : « pour un certain temps » tandis que le second implique un arrêt  définitif. Car la haine n’habitait pas le cœur de Balak mais elle habitait  celui de Bile’âm !

Pinhas, en sortant du rang fait un acte exemplaire « kiddoush HaShem »  majestueux : surprenant Zimri couché avec Kozbi la Moabite, il va  transpercer les parties génitales des deux protagonistes9 de sa lance.

Puis, n’écoutant que son zèle pour D, s’élança des rangs du camp Pinhas  fils d’Eléazar HaCohen et petit-fils d’Aharon. Il saisit sa lance et il  transperça de sa lance le pécheur et la coupable. L’homme se prénommait  Zimri ben Salou. Il était un descendant de Simon qui avait vengé avec son  frère Lévy l’honneur de leur sœur Dina. De nombreux miracles eurent lieu  en ce temps mais il faut souligner que Zimri et Kozbi furent embrochés  ensemble pendant leur acte pour qu’il ne puisse y avoir aucun déni  possible et aucune goutte de sang ne s’échappa pour que tout soit clair  quant au membre viril de Zimri il fut lui aussi transpercé ; en effet, porteur  du sceau de l’alliance d’Abraham sur sa chair Zimri n’aurait pas dû  succomber à cette faute. Le Zohar précise que Zimri et Kozbi étaient  vivants et ce n’est que plus tard qu’ils succombèrent.

9– De manière qu’aucun des deux ne puisse dénier le fait.

Dr Caroline Elisheva Rebouh PhD.
ד »ר קרולין אלישבע רבוה בן אבו 

1 – Ce qui tendrait à prouver que parmi ces anciens peuples, ils étaient plus perspicaces que les  ennemis d’Israël actuels !!!

2 – Moav et Midyane étaient des royaumes voisins et proches en parenté. 

3 – Torah, Avoda et Guemilouth Hassadim

4 – La Tradition orale nous apprend que parmi les 10 « choses » créées le premier vendredi de la Création  juste avant le premier shabbat de l’Humanité, fut prévu le moment où l’ânesse de Bil’âm parlerait.

5 – Les 3 fêtes de pèlerinage ou shalosh régalim sont : Pessah, Shavouoth et Souccoth.

6 – Hol HaMoëd sont les jours de semaine qui sont considérés comme des demi-fêtes entre les premier  et dernier jours de fête. 

7 – Ben Ish Hay ou R’ Yossef Hayim de Bagdad 1835-1909. Auteur de nombreux ouvrages de Halakha et  de Cabale notamment. Il est enseveli au cimetière du Mont des Oliviers à Jérusalem.

8 – Il en sera question dans la parasha suivante.

9 – De manière qu’aucun des deux ne puisse dénier le fait.

Ashdodcafe.com
Vous pouvez nous retrouver tous les jours sur notre groupe whatsapp et recevoir notre  newsletter hebdomadaire en vous y inscrivant.

Quitter la version mobile