Les récentes violences contre la minorité druze en Syrie soulèvent effectivement des questions graves concernant la nature génocidaire des actions du nouveau régime syrien. Des massacres systématiques qui ressemble terriblement au 7 Octobre 2023 , contre la population druze ont eu lieu récemment dans la province de Sweida, au sud de la Syrie, où les forces gouvernementales syriennes ont mené une campagne de quatre jours de massacres contre cette minorité vulnérable.
L’ampleur de ces violences est véritablement alarmante. Plus de 300 Druzes ont été massacrés dans une série d’atrocités barbares, tandis que l’Observatoire syrien des droits de l’homme rapporte qu’au moins 21 civils druzes ont été exécutés, la plupart à l’intérieur des madaa’if – ces salles de rassemblement traditionnelles considérées comme sacrées dans la culture druze. Selon certaines sources, le bilan total dépasse les 250 morts, révélant l’étendue dramatique de ces persécutions.
La nature des atrocités commises révèle des actes d’une cruauté extrême qui choquent par leur barbarie. Les témoignages font état de décapitations et de viols, d’enfants assassinés devant leurs parents, d’humiliations publiques incluant le rasage forcé des barbes des hommes druzes – une pratique « rappelant ce que les nazis faisaient aux Juifs d’Allemagne » – et d’exécutions sommaires perpétrées dans les lieux saints druzes. Ces actions présentent tous les éléments constitutifs du génocide : le ciblage systématique d’un groupe religieux et ethnique spécifique, la destruction délibérée des symboles culturels par la profanation des madaa’if et la destruction de portraits de dirigeants religieux druzes, ainsi que des humiliations rituelles visant spécifiquement à détruire l’identité religieuse de cette communauté.
Un dirigeant druze a d’ailleurs explicitement dénoncé une « attaque génocidaire » contre sa communauté, et des observateurs établissent des parallèles troublants avec d’autres génocides, notamment en référence aux persécutions nazies. Cette situation révèle un paradoxe glaçant : le nouveau régime syrien, dirigé par Ahmad al-Sharaa, ancien leader de Hayat Tahrir al-Sham, perpétue ironiquement les mêmes pratiques terroristes que celles du régime Assad qu’il a renversé. Alors que HTS était lui-même désigné comme organisation terroriste, le nouveau gouvernement reproduit les méthodes de terrorisme d’État contre les minorités, malgré ses promesses initiales de protection. Le régime a ainsi échoué à empêcher l’escalade sectaire, à protéger la population druze des violences et à maintenir l’ordre sans recourir à la brutalité systématique.
Face à cette tragédie humanitaire, *Israël s’impose comme le seul pays au monde à prendre des mesures concrètes pour défendre les Druzes*. Cette réalité souligne de manière saisissante l’abandon de la communauté internationale face au massacre de cette minorité. Israël a mené des dizaines de frappes aériennes contre les forces gouvernementales syriennes, ciblant notamment le ministère de la Défense à Damas et des sites stratégiques près du palais présidentiel. Le Premier ministre Netanyahu a clairement déclaré qu’Israël « agit pour sauver les Druzes et éliminer les gangs du régime », assumant ainsi seul la responsabilité de protéger cette population persécutée.
Cette intervention israélienne contraste de manière frappante avec le silence global de la communauté internationale. Contrairement à d’autres crises qui mobilisent l’attention mondiale, les massacres druzes ont suscité un « silence global » de la part des institutions internationales, des gouvernements occidentaux et des organisations de défense des droits humains. Cette indifférence révèle des doubles standards troublants dans la protection des minorités et questionne la sélectivité de l’indignation internationale. Pendant que les chancelleries restent muettes et que les organisations internationales détournent le regard, seul l’État d’Israel prend le risque d’intervenir militairement pour arrêter le génocide en cours.
Cette situation exceptionnelle où Israël devient l’unique protecteur d’une minorité persécutée en Syrie illustre l’échec moral de la communauté internationale et révèle qui sont les véritables défenseurs des opprimés dans la région. Les actions du régime syrien contre les Druzes constituent indéniablement des actes terroristes et génocidaires. La nature systématique des massacres, combinée au ciblage spécifique d’une minorité religieuse et à la destruction de leurs symboles culturels, répond parfaitement aux critères internationaux du génocide. Le nouveau régime syrien, malgré ses promesses de changement, perpétue les méthodes terroristes de ses prédécesseurs contre les populations vulnérables, ne trouvant face à lui qu’Israël pour s’opposer à cette barbarie organisée.
Pr Michaël Ayache
Business Development- Diplomacy and International Development- Professor -Communications Partnerships and Projets for Israel.
Ashdodcafe.com
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