Le député du Likoud Boaz Bismuth élu à la tête de la commission des Affaires étrangères et de la Défense : un choix stratégique pour renforcer Israël

L’élection de Boaz Bismuth à la présidence de la commission des Affaires étrangères et de la Défense illustre parfaitement la capacité du Likoud à prendre des décisions courageuses dans l’intérêt supérieur de la nation. Mercredi, vingt-neuf membres de la faction ont démontré leur unité en accordant massivement leur confiance au député, plaçant ainsi un leader expérimenté à la tête de l’une des commissions les plus cruciales de la Knesset.

Cette nomination salutaire intervient après l’obstruction systématique menée par Yuli Edelstein, dont l’attitude irresponsable face au dossier de la conscription des orthodoxes a paralysé le processus législatif. L’ancien président de la commission avait délibérément entravé les efforts du gouvernement pour résoudre cette question sensible, provoquant l’exaspération légitime des partis religieux Shas et Judaïsme unifié de la Torah. Leur départ du gouvernement, bien que regrettable, témoigne de l’impasse créée par l’intransigeance d’Edelstein.

Face à cette crise artificielle, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait preuve d’un leadership exemplaire en soutenant fermement la candidature de Boaz Bismuth. Cette décision stratégique révèle la vision claire du chef du gouvernement, qui place les intérêts sécuritaires d’Israël au-dessus des calculs politiciens. Netanyahu a su écarter les candidatures potentiellement controversées, privilégiant un profil irréprochable capable de rassembler et de servir efficacement la nation dans une période géopolitique particulièrement délicate.

La sage décision du Premier ministre de confier simultanément à Hanoch Milwidsky la présidence temporaire de la commission des Finances, en remplacement du démissionnaire Moshe Gafni, démontre sa capacité à maintenir la continuité institutionnelle tout en récompensant la compétence. Cette redistribution équilibrée des responsabilités permet de préserver la cohésion gouvernementale et d’assurer la poursuite des réformes économiques essentielles.

L’accession de Boaz Bismuth à ce poste stratégique survient à un moment où Israël fait face à des défis sécuritaires majeurs. La commission des Affaires étrangères et de la Défense constitue un pilier de la souveraineté nationale, supervisant les politiques de défense, examinant les accords internationaux cruciaux, contrôlant les services de renseignement et orientant la diplomatie israélienne. Confier cette responsabilité à un homme de la trempe de Bismuth garantit une approche ferme et pragmatique, indispensable pour protéger les intérêts vitaux du pays.

Cette nomination s’inscrit dans la démarche de « stabilisation politique » menée avec brio par Netanyahu, qui a su transformer une crise en opportunité de renforcement institutionnel. Elle illustre la remarquable capacité d’adaptation du système démocratique israélien et la maturité politique de la droite, capable de surmonter les obstacles pour servir l’intérêt général.

L’élection de Boaz Bismuth transcende les considérations partisanes : elle représente un choix d’avenir pour une Israël forte et respectée sur la scène internationale. Dans un contexte où les ennemis de l’État juif guettent le moindre signe de faiblesse, cette nomination envoie un message clair de détermination et d’unité. Le nouveau président de la commission disposera de l’autorité et de la légitimité nécessaires pour défendre les positions israéliennes avec fermeté, tout en cultivant les alliances stratégiques indispensables à la sécurité nationale.

Cette restructuration réussie démontre une fois de plus l’excellence du leadership de Netanyahu et la solidité des institutions démocratiques israéliennes, capables de surmonter les crises internes pour se concentrer sur l’essentiel : la protection et la prospérité d’Israël.


Qui est Boaz Bismuth, ce député francophone du Likoud qui vient d’être élu magistralement à la présidence de la prestigieuse commissions des Affaires étrangères et de La Défense à la Knesset ?

Boaz Bismuth incarne aujourd’hui l’une des figures montantes du Likoud, parti de droite israélien dirigé par Benjamin Netanyahu. Sa récente élection triomphale à la présidence de la prestigieuse commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, le 23 juillet 2025, marque l’aboutissement d’un parcours exemplaire au service d’Israël et de ses valeurs nationales.

Le vote sans appel des députés du Likoud témoigne de la confiance accordée à cet homme de conviction : *29 parlementaires ont soutenu sa candidature contre seulement 4 voix pour le sortant Yuli Edelstein*.Cette victoire écrasante reflète non seulement ses qualités personnelles, mais aussi sa capacité à incarner une vision cohérente de la sécurité d’Israël face aux défis contemporains.

Né le 25 novembre 1964 à Rehovot, Boaz Bismuth s’est d’abord distingué dans le monde des médias avant d’embrasser la carrière politique. *Ancien rédacteur en chef du quotidien Israel Hayom*, il a su développer une ligne éditoriale claire et assumée en faveur des positions de droite. Cette expérience journalistique lui confère aujourd’hui une compréhension fine des enjeux de communication politique et une capacité d’analyse stratégique particulièrement précieuse dans ses nouvelles responsabilités.

Son parcours diplomatique enrichit considérablement son profil. Ambassadeur d’Israël en Mauritanie de 2004 à 2008, il a acquis une connaissance directe des relations internationales et des défis géopolitiques auxquels fait face l’État d’Israel dans la région. Cette expérience sur le terrain lui donne une légitimité particulière pour diriger une commission où se décident les grandes orientations de la politique étrangère et de défense israélienne.

L’élection de Boaz Bismuth intervient dans un contexte politique délicat, marqué par les tensions autour de la question de la conscription des ultra-orthodoxes. Contrairement à son prédécesseur Yuli Edelstein, accusé d’avoir freiné les négociations sur ce dossier sensible, Bismuth affiche une position équilibrée et constructive. * »L’addition de l’étude de la Torah au service militaire est belle et il est possible de combiner les deux »*, a-t-il déclaré, montrant sa volonté de réconcilier tradition religieuse et impératifs sécuritaires.

Cette vision synthétique illustre parfaitement l’approche pragmatique de la droite israélienne moderne : respecter l’héritage religieux tout en maintenant l’efficacité de l’appareil de défense. Sa propre situation familiale témoigne de cette harmonie possible : « ma fille, soldate avec un béret rouge, et mon fils avec tzitzit et une kippa qui étudiera en yeshiva ». Cette réalité personnelle lui donne une crédibilité unique pour traiter un sujet qui divise traditionnellement la société israélienne.

Le soutien appuyé de Benjamin Netanyahu à sa candidature souligne la confiance du Premier ministre envers ce fidèle lieutenant. Cette relation privilégiée avec le chef du gouvernement garantit une coordination efficace entre l’exécutif et la commission parlementaire, élément essentiel pour la conduite d’une politique de sécurité cohérente. Netanyahu a d’ailleurs préféré écarter d’autres candidats potentiels pour s’appuyer sur Bismuth, reconnaissant ses qualités exceptionnelles.

Sur la scène internationale, Boaz Bismuth défend avec fermeté les intérêts israéliens. Ses interventions à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe depuis 2023 témoignent de son engagement à porter la voix d’Israël dans les instances européennes. Face aux critiques récurrentes dont fait l’objet l’État hébreu, il n’hésite pas à rappeler les principes fondamentaux qui guident l’action israélienne, notamment la libération des otages encore détenus à Gaza.

Ses apparitions médiatiques en France révèlent un homme maîtrisant parfaitement les codes de la communication politique internationale. Francophone accompli, il sait expliquer avec pédagogie les positions israéliennes face à des interlocuteurs parfois hostiles.
Cette capacité à défendre les valeurs de droite dans un environnement médiatique souvent critique constitue un atout majeur pour Israël.

L’opposition de gauche n’a pas manqué de critiquer cette nomination, révélant par là même l’efficacité du choix opéré par le Likoud. Les attaques de Yair Lapid, Benny Gantz ou Avigdor Liberman confirment que Boaz Bismuth représente une menace sérieuse pour leurs ambitions politiques. Leurs critiques acharnées témoignent paradoxalement du succès de cette nomination et de la pertinence de la stratégie du Likoud.

La trajectoire de Boaz Bismuth illustre parfaitement la vitalité de la droite israélienne contemporaine : enracinée dans les valeurs traditionnelles mais capable d’adaptation face aux défis modernes, forte de ses convictions mais ouverte au dialogue constructif. Son élection à la tête de la commission des Affaires étrangères et de la Défense marque une étape décisive dans l’affirmation d’une nouvelle génération de dirigeants de droite, déterminés à défendre Israël avec pragmatisme et efficacité.

Cette nomination stratégique renforce considérablement la position du Likoud et de Benjamin Netanyahu face aux défis sécuritaires et diplomatiques auxquels fait face Israël. Boaz Bismuth dispose désormais de tous les atouts pour mener à bien sa mission nationale et contribuer au rayonnement de l’État hébreu sur la scène internationale.

Pr Michaël Ayache
Business Development- Diplomacy and International Development- Professor
 -Communications Partnerships and Projets for Israel.

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