Jérusalem, 22 juillet 2025 – Dans un vote à forte portée symbolique, la Knesset a adopté ce lundi une motion soutenant l’application de la souveraineté israélienne sur la Judée, la Samarie et la vallée du Jourdain. Le texte, approuvé à une large majorité de 71 voix contre 13, a été présenté par les députés Dan Illouz, Simcha Rothman et Oded Forer, et porté par le président de la coalition, Ofir Katz.
Bien que non contraignante, la motion affirme que ces territoires constituent des « parties intégrantes de la Terre d’Israël », évoquant leur importance historique et spirituelle pour le peuple juif, avec des références directes à Hébron, Naplouse et autres hauts lieux bibliques.
Un geste politique fort, dans un contexte post-7 octobre
La résolution s’inscrit dans la continuité du traumatisme national provoqué par le massacre du 7 octobre 2023, invoqué dans le texte comme une démonstration du « danger existentiel » que représenterait la création d’un État palestinien. À ce titre, la motion rejette toute initiative de ce type, reprenant les termes d’une résolution similaire adoptée en juillet 2024.
Elle appelle le gouvernement israélien à étendre rapidement la loi, la juridiction et l’administration israéliennes sur les zones de peuplement juif de ces territoires, renforçant une vision politique et idéologique profondément ancrée dans le sionisme historique.
Un soutien populaire massif, mais un risque diplomatique réel
Selon un sondage publié en janvier 2025, près de 70 % des Israéliens se déclarent favorables à une telle mesure de souveraineté. Ce vote, survenu juste avant la pause estivale de la Knesset, reflète donc un consensus croissant au sein de la coalition gouvernementale sur cette question sensible.
Cependant, les observateurs notent que cette initiative, bien que symbolique, pourrait raviver les tensions diplomatiques avec plusieurs partenaires internationaux, tout en exacerbant les divisions internes sur l’avenir des territoires disputés.
Un moment qualifié « d’historique » par ses promoteurs
Pour ses partisans, cette motion marque un tournant majeur dans la politique israélienne à l’égard des territoires dits contestés. « C’est le retour à Sion et la réalisation du droit fondamental du peuple juif à la paix », peut-on lire dans le texte adopté.
Si le gouvernement donne suite à cet appel, il pourrait s’agir d’un acte politique majeur, aux conséquences régionales profondes. Pour l’heure, la motion reste un signal politique clair : la souveraineté sur la Judée-Samarie et la vallée du Jourdain est plus que jamais au cœur du débat israélien.
Ashdodcafe.com
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