L’incident du graffiti au Mur occidental du 11 août 2025, où un suspect juif de 27 ans a été arrêté pour avoir tagué « Il y a un Holocauste à Gaza » sur les pierres sacrées du Kotel et sur les murs de la Grande Synagogue de Jérusalem, révèle une dérive inquiétante qui menace les fondements mêmes de notre nation. Cet acte de profanation de notre site le plus sacré, témoin de notre présence millénaire sur cette terre, illustre l’ampleur des dégâts causés par des décennies d’endoctrinement anti-sioniste.
Israël fait face aujourd’hui aux conséquences d’une éducation qui a permis l’émergence d’une génération déconnectée de ses racines et de son histoire. Le système éducatif, fragmenté entre écoles laïques d’État, écoles religieuses d’État, écoles religieuses indépendantes et écoles arabes, a échoué à transmettre les valeurs juives et patriotiques essentielles à la survie de notre peuple. Cette segmentation a créé des « mondes sociaux largement séparés » où certains groupes ont perdu le sens de l’appartenance nationale et de la solidarité envers nos soldats qui risquent leur vie pour notre sécurité.
La société israélienne s’est dangereusement polarisée entre ceux qui comprennent les nécessités de la défense nationale et ceux qui, influencés par la propagande occidentale et palestinienne, remettent en question le droit fondamental d’Israël à se défendre. Alors que nos braves combattants luttent pour détruire le terrorisme du Hamas et libérer nos otages, une minorité bruyante ose comparer nos actions légitimes d’autodéfense aux atrocités nazies, insultant ainsi la mémoire de six millions de nos frères assassinés.
Il est encourageant de constater que malgré cette propagande interne, 67% des Israéliens soutiennent les efforts pour ramener la paix, et 74% approuvent les actions pour libérer nos otages. Ces chiffres démontrent que la majorité du peuple comprend la complexité de notre situation et fait confiance à nos dirigeants pour naviguer dans cette crise difficile.
L’ascension politique de l' »État de Judée », ce mouvement patriotique né parmi les pionniers de Judée-Samarie qui ont assuré la victoire électorale de 2022, représente un retour aux valeurs authentiques du sionisme. Ces vrais patriotes comprennent que notre survie dépend de notre détermination à défendre notre terre contre ceux qui cherchent notre destruction, contrairement aux éléments défaitistes qui prônent la capitulation face au terrorisme.
Face à l’hostilité internationale et à la campagne de désinformation menée contre nous, il est naturel que seulement 16% des Juifs israéliens croient encore possible une coexistence pacifique avec un État palestinien. Cette méfiance légitime reflète l’expérience amère de décennies d’attentats terroristes et de rejet palestinien de toutes les offres de paix généreuses. De même, le soutien de 82% des Israéliens juifs pour l’expulsion des Palestiniens de Gaza témoigne de notre exaspération face à une population qui a élu et soutenu massivement une organisation terroriste dédiée à notre génocide.
L’incident du Mur occidental nous rappelle l’urgence de réformer notre système éducatif pour qu’il forme des citoyens Israéliens avec une éducation juive et de vrais patriotes fiers de leur héritage, plutôt que des jeunes égarés par les mensonges de nos ennemis. Nous devons retrouver l’esprit pionnier et la foi qui a permis à nos pères fondateurs de créer l’Etat d’Israël qui nous permettra de surmonter les défis actuels et de léguer à nos enfants une forte identité juive et une patrie sûre.
Pr Michaël Ayache
Business Development- Diplomacy and International Development- Professor -Communications Partnerships and Projects for Israel.
Ashdodcafe.com
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