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PARIS – 20h06 – 21h11
MARSEILLE – 19h48- 20h48
PARACHAT KI TETSE 5785
La sidra de cette semaine pose dès son premier verset un petit problème grammatical. Ainsi que nous l’avons vu dans la parashat REE, le singulier et le pluriel nous ballottent de l’un à l’autre, sans aucune raison apparente. Les Sages se penchant sur ce verset éclairent notre esprit… En effet, voici ce que nous lisons :
כִּי-תֵ צֵא לַ מִּ לְ חָ מָ ה, עַל-אֹיְבֶ יָך; ּונְתָ נֹו יְהוָה אֱֹלהֶ יָך, בְ יָדֶ ָך–וְשָ בִּ יתָ שִּ בְ יֹו
Quand tu iras en guerre contre tes ennemis, que l’Éternel, ton Dieu, les livrera en ton pouvoir, et que tu leur feras des prisonniers.
HaShem prévient : « lorsque Tu iras en guerre » contre « TES ennemis » et « qu’HaShem TE LE donnera dans TA main etc….).
Les exégètes se posent la question de savoir pourquoi tout le verset n’est pas construit au singulier ou au pluriel tout entier. Le Shlah HaKadosh, entre autres, remarque que le texte ne précise pas de quelle guerre il s’agit bien que l’on remarque qu’il est écrit « LAMILHAMA » et pas LEMILHAMA et qu’il s’agit, en conséquence, non pas d’une guerre dite de « reshouth » c’est-à-dire visant à augmenter le territoire mais, il s’agirait ici d’une guerre tout-à-fait spéciale, étant donné que le verset qui suit immédiatement évoque une femme d’une beauté exceptionnelle. Il s’agirait donc ici d’une guerre éternelle contre le mauvais penchant !
En effet, si le mot « ennemi » est inscrit au pluriel c’est qu’il existe une raison très forte : le mauvais penchant ou yetser harâ possède 7 noms : HaShem l’appelle le « méchant » (רע(, Moïse le désigne sous le sobriquet de : « incirconcis » (ערל(, pour le Roi David, il est l’ « impur » (טמא ; (de son côté le Roi Salomon le qualifie de « haineux » (שונא(, le prophète Isaïe dit de lui qu’il est une « embûche » (מכשול(, il est une « pierre » pour le prophète Ezéchiel (אבן (et, pour Joël il représente le nordiste (צפוני(. Ces personnages bibliques ont attribué ces surnoms au mauvais penchant que l’on connaît pour pouvoir se présenter de différentes façons ou sous divers aspects afin de faire chuter la créature humaine. Les Hazal, dans le Midrash Rabba, le nomment encore autrement : Zaken oukhssil (vieux et sot : וכסיל זקן (et même en certains endroits : וכסיל זקן המלך soit le roi vieux et sot).
Ainsi, le Juif doit mener un combat de chaque instant, une guerre sans merci contre le mauvais penchant quel que soit l’aspect qu’il revêtira car il connaît son homme intimement et il saura sans aucun doute l’attirer et mettra toute sa volonté pour faire échouer le candidat à la Teshouva !
En Eloul, mois du repentir, l’homme (ou la femme) Juif (Juive) pourra lutter contre le yetser harâ en s’attachant davantage aux mitsvoth pour éloigner de nous l’impureté et les pensées inadéquates. L’homme est tenté par tout ce qui est matériel, et peut considérer que certaines choses sont insignifiantes et qu’il n’est pas important de s’y arrêter, il doit être persuadé que le challenge du yetser harâ est de le faire choir à n’importe quel prix et, en conséquence, l’homme devra tenir compte de chaque élément susceptible de l’entraîner vers un échec cuisant. Et donc la Torah évoque un cas courant d’un homme cédant à ses instincts ainsi que nous le lirons tout de suite dans les lignes suivantes :
Un jour, un jeune homme aperçut une jeune fille en ville et en tomba éperdument amoureux, à un tel point qu’il en perdit l’appétit, et ses parents s’en inquiétèrent. Ils eurent un entretien à propos de cette affaire avec un ami, psychologue, qui proposa ses services. Quelques jours plus tard, cet homme se présenta au domicile de ses amis sachant pertinemment qu’ils ne s’y trouvaient pas, dans le seul but de se trouver face-à-face avec le jeune-homme lequel vint ouvrir au visiteur. Après un échange de quelques propos sans intérêt véritable, le psychologue, remarqua la triste mine et l’amaigrissement du jeune homme qui, après avoir hésité et faire promettre à son interlocuteur qu’il n’entretiendrait pas ses parents du tourment qui l’avait assailli : « je suis tombé amoureux fou d’une jeune-fille dont je ne sais pas l’identité et dont je ne sais absolument rien ».
Connaître son identité n’est pas en soi quelque chose d’insurmontable et, je me propose de t’aider, raconte-moi quand, comment et où tu l’as aperçue et j’enquêterai plus avant assura le psychologue, lequel satisfait de la tournure que prenait l’entretien, tint parole et au bout de quelques jours, recueillit les informations souhaitées qui ne s’avérèrent pas très flatteuses. Cependant, fidèle à sa promesse d’aider, il s’entretint avec le jeune amoureux en lui prodiguant de bons conseils : à présent, je te conseille de chercher à la revoir plusieurs fois et ce, à plusieurs reprises, surtout le matin très tôt.
Le jeune amoureux sentait son cœur battre plus fort à chaque fois qu’il la voyait, à chaque rendez-vous : elle était vêtue avec tant d’élégance, maquillée et coiffée avec tant d’apprêt qu’il se sentait prêt à franchir toutes les étapes mais, surtout, à la demander en mariage. Le psychologue insista et lui suggéra de surprendre la jeune femme au saut du lit avec une magnifique corbeille de fleurs et de douceurs….
Tout enthousiasmé, il se leva très tôt, saisissant une lettre dans laquelle il découvrait tous ses sentiments, puis une boîte de chocolats surfins et un énorme bouquet, puis il se dirigea chez sa belle. Il sonna, puis sonna encore et encore lorsqu’elle ouvrit sa porte surprise, le cheveu triste, les yeux encore noircis des fards de la veille, la bouche pâteuse, à tel point qu’il eut beaucoup de mal à reconnaître en elle l’objet de ses faveurs. Il se délesta très vite des cadeaux dont il devait la combler et il prit la fuite…. Il se dirigea vers le domicile du psychologue, se pourvut de quelques croissants en chemin et annonça à l’ami de ses parents : combien sont sages tes conseils ! L’air interrogateur et surpris du psy fit pouffer l’ex amoureux : je suis allé lui rendre visite ! Rien de commun avec celle dont je m’étais épris !!
Ce court récit pour comprendre l’un des sujets de la sidra de cette semaine !!! En effet, la Torah traite du cas de la sortie en guerre et d’une femme qu’on aurait eu envie de capturer pour la faire sienne, puis du fils « rebelle » ( סורר בן ומורה (entre autres sujets car, ki-tétsé est l’une des parashot les plus « chargées » en mitsvoth.
Que nous enseigne-t-on dans ces quelques versets Deutéronome chapitre 21 versets 10 à 14?
« Quand tu iras en guerre contre tes ennemis, que l’Éternel, ton Dieu, les livrera en ton pouvoir, et que tu leur feras des prisonniers; si tu remarques, dans cette prise, une femme de belle figure, qu’elle te plaise, et que tu veuilles la prendre pour épouse, tu l’emmèneras d’abord dans ta maison; elle se rasera la tête et se coupera les ongles, se dépouillera de son vêtement de captive, demeurera dans ta maison et pleurera son père et sa mère, un mois entier. Alors seulement, tu pourras t’approcher d’elle et avoir commerce avec elle, et elle deviendra ainsi ton épouse. S’il arrive que tu n’aies plus de goût pour elle, tu la laisseras partir libre de sa personne, mais tu ne pourras pas la vendre à prix d’argent : tu ne la traiteras plus comme esclave, après lui avoir fait violence. »
De quoi s’agit-il donc ? En fait, en prenant cette femme, en l’éloignant de son foyer, en la laissant s’endeuiller, se raser la tête et en lui rognant les ongles, elle perdra tous les artifices féminins qui auront été ses facteurs de séduction et de cette façon l’homme séduit, pourra et aura le temps en un mois de l’observer « au naturel » et de se rendre compte s’il l’aime toujours, s’il la désire encore…. De cette manière, si elle ne lui plaît plus, il pourra la renvoyer chez elle, sans aucune contrepartie, sans bénéfice aucun.
Les Sages s’interrogent pourquoi ce cas de figure précède le cas du fils rebelle, c’est que, déduisent-ils, l’union d’un homme et d’une femme est un acte important et qui comporte des conséquences.
La Guemara (1) propose des solutions pour se marier. Il est bon qu’un homme choisisse une femme plus petite que lui (en taille), qu’elle habite si possible dans la même rue que lui, ou dans le même quartier ou dans la même ville… Ces conseils visant à ce que les familles se connaissent, que les mariés aient été élevés dans la même mentalité, le même état d’esprit et qu’il y ait de cette façon le moins de heurts possible, la communion la plus parfaite. Sur le plan génétique aussi, la guemara se prononce : si deux personnes sont trop grandes les enfants risquent d’être trop grands ou le contraire dans un cas opposé etc…
Dans cette péricope, de nombreux sujets sont traités tout comme une union éventuelle avec un Ammonite ou un Moabite² car, dit la Torah, le ou les fruits d’une telle union donneraient naissance à un mamzer. Le terme Mamzer signifie que l’enfant est porteur d’un « défaut » étranger ou moum zar. Les enfants issus d’unions incestueuses ou adultérines seront aussi des mamzérim qui ne pourront jamais être considérés comme des Juifs ordinaires.
La leçon à retirer de toutes ces mitsvoth citées dans ces chapitres, est qu’avant d’agir il faut penser : de même que l’on ne met pas en même temps les tefiline de la tête et ceux du bras, il convient dans chaque acte de la vie quotidienne de réfléchir avant d’entreprendre un acte quelconque. Il est bon encore de bien coordonner chaque chose dans la volonté d’accomplir l’engagement du Sinaï
« na’assé venishma » et de trouver grâce en l’Éternel. Le lien spirituel qui nous relie à HaShem est l’accomplissement des mitsvoth. Les tefiline relient notre spirituel à notre côté matériel : rosh et yad qui forment un total de 515 soit Tahanoun (el) H (514+1) = nous supplions HaShem.
Nous sommes occupés tout au long du mois d’Eloul à essayer de corriger notre comportement et nos habitudes et faire teshouva à l’approche des jours redoutables… La repentance ou teshouva est un processus qui doit engager l’homme à se purifier à un point tel qu’il pourra se présenter à Kippour tout de blanc vêtu semblable à un ange, prêt à regretter ce qui a été fait, et tenter de ne plus recommencer.
Il faut aussi prendre de nouvelles décisions pour aider, aimer notre prochain et à travers ces actes apprendre à aimer notre Créateur il est écrit dans les Avoth :
עשה רצונו כי רצונך כדי שיעשה רצונך כרצונו
Agis selon sa volonté pure qu’IL exauce ce que tu demandes….(Avoth chapitre 2 mishna 4)
Dans les communautés séfarades ou « êdoth hamizrah », dès le deuxième jour du mois d’Eloul, on récite des selihoth (et jusqu’à la fin des dix jours redoutables) qui sont des suppliques ou des poésies liturgiques dont le but est de réveiller notre âme de la léthargie dans laquelle elle est plongée par nos occupations répétitives de notre quotidien. C’est la raison pour laquelle les fidèles ont à cœur de s’arracher au sommeil pour aller rejoindre le minyane à la synagogue et réciter en chœur le premier texte : ben adam ma lekha nirdam לך מה אדם בן
נרדם soit Fils de l’homme que fais-tu à dormir ainsi ?
L’homme sacrifie souvent son côté spirituel à ce qu’il croit être une exigence matérielle. En perdant quelques instants de sommeil et en priant sincèrement, l’être humain s’efforce d’opérer un retour sur lui-même de manière à considérer les choses autrement.
Lorsque nous affirmons que le mot ELOUL signifie « je suis à mon bien aimé et mon bien-aimé m’appartient », il faut prendre conscience de certains faits : lorsqu’un enfant blesse ses parents, il pleure et demande à être pardonné. En opérant des priorités parmi les mitsvoth, en évitant, parfois, de prier, nous blessons l’Eternel qui, à toute heure du jour ou de la nuit nous surveille comme un père, ses enfants.
Le Talmud, (traité de Yoma) en s’appuyant sur le comportement des frères de Joseph, statue que l’homme ne doit pas demander pardon pour une faute commise vis-à-vis de son prochain plus de trois fois ainsi qu’il est dit dans la Genèse (chapitre 50 verset 17)
כה תאמרו ליוסף :אנא שא נא פשע אחיך וחטאתם כי-רעה גמלוך ועתה שא-נא לפשע עבדי אלקי אביך ויבך יוסף בדברם אליו.
Parlez ainsi à Joseph : Pardonne, de grâce, l’offense de tes frères et leur faute et le mal qu’ils t’ont fait !’ Maintenant donc, pardonne leur tort aux serviteurs du Dieu de ton père ! » Joseph pleura lorsqu’on lui parla ainsi.
Les commentateurs tels que le Kli Yakar, le Maharal de Prague, le Gaon de Vilna qui ont relevé le nombre de fois où il est écrit dans la Genèse que Joseph a pleuré, voudraient savoir quand les retrouvailles de Joseph et tous les membres de sa famille ont eu lieu. Selon certains, qui se basent sur l’ordre de la naissance des fils de Léa et Rahel et en tirant un parallèle avec les 7 dernières sephirot du « etz hahayim » (hessed, guevoura, tif’ereth, netsah, hod, yessod et malkhout), hessed est en rapport avec Réouven et donc avec le premier mois de l’année Nissan, et la sephira du yessod est rattachée à Yossef ce qui coïnciderait avec le mois d’Eloul. Or, l’ordre de naissance des enfants de Léa est : Réouven, Shimôn (ce qui va bien avec la guevoura), Lévy avec la splendeur et avec sivan de la promulgation de la Torah. C’est ici que se pose une question délicate : en effet, netsah et hod seraient issachar et Zevouloun (mois de tamouz et av ; puis sefira du yessod (Joseph et le mois d’Eloul) puis, le malkhouth avec Yéhouda d’où devra descendre le roi David et le Mashiah et le mois de Tishri.
L’opinion du Maharal de Prague diverge quelque peu d’avec les autres exégètes car, le grand rabbin médiéval de Prague s’appuie sur le fait que Joseph est le 7ème fils de ses deux épouses et que Tishri est le 7ème mois de l’année !
Sur le point des mois de l’année et des douze tribus, il existe encore une opinion très intéressante : Il est courant de dire que le mauvais œil n’avait point de prise sur Joseph tout comme sur les poissons or, le signe zodiacal des poissons est le mois d’Adar.
En faisant un petit saut en arrière, Jacob, sentant ses forces décroître, a organisé son convoi funèbre en spécifiant que ses fils porteront son cercueil sauf LEVY (qui aura pour charge de porter le Tabernacle avec sa tribu) et Joseph, qui avait un statut de roi. Ces deux tribus étant donc remplacées par Ephraïm et Menashé. Cette réflexion pousse donc à croire qu’Adar est le mois de Joseph et dans les années embolismiques où il y a un adar rishon et un adar shéni, ce sont alors Ephraïm et Menashé qui se chargent d’Adar.
Toutes ces spéculations sont gratuites car, si nous connaissons l’ordre dans lequel se rangeaient les tribus aux différentes étapes, dans le désert, personne ne sait avec exactitude quels sont les mois attribués aux différentes tribus bien que dans la « Pessikta » (midrash/agada) l’on trouve l’affirmation suivante : Tout ce que le Saint Béni soit-IL a créé IL l’a fait en l’honneur des douze tribus ainsi : les 12 mois de l’année, les 12 astres dans les cieux, les 12 heures de la journée et les 12 heures de la nuit.
Tout au long des 40 jours de selihoth il est bon de réfléchir et de considérer les erreurs passées et de voir comment il convient de « réparer » nos actes, comment ajouter à notre actif des mérites (zekhouyoth). Il est recommandé de pleurer sans se forcer, de façon naturelle, pour exprimer notre repentir.
Les larmes sont un remède pour demander et prier et faire en sorte que nos bons vœux se réalisent. Dim’â דמעה est une larme. La larme vient illustrer notre position (עמדה (et demander à HaShem qu’IL nous juge avec miséricorde. (inversion des lettres de dim’â et de ‘êmda). Le pleur est une arme redoutable qui a le pouvoir d’ouvrir les portes du pardon même si celles-ci sont verrouillées !
Il y a dans les Tehilim, à plusieurs reprises, une idée qui m’a toujours émue au plus haut point et le Roi David a exprimé cette pensée de différentes façons comme dans cet extrait du psaume 53 :
אֱֹלהִּ ים– מִּ שָ מַ יִּם, הִּ שְ קִּ יף עַל-בְ נֵי-אָ דָ ם:לִּ רְ אֹות, הֲ יֵש מַ שְ כִּיל– דֹרֵ ש, אֶ ת-אֱֹלהִּ ים. כֻּּלֹו סָ ג, יַחְ דָ ו .נֶאֱלָ חּו: אֵ ין עֹשֵ ה-טֹוב; אֵ ין, גַם-אֶ חָ ד
HaShem du haut du ciel, regarde les hommes, pour voir s’il en est de bien inspirés, recherchant D. Tous ils ont dévié, ensemble ils se sont pervertis ; personne n’agit bien, pas même un seul.
Se « mettre à la place de D » (s’il m’était permis de m’exprimer ainsi en personnifiant D) et penser au père ou à la mère de famille qui surveille ses enfants de loin et s’attriste en voyant qu’ils font fi des enseignements qui leur ont été dispensés… C’est une parabole très dure et pourtant très juste !
Lorsqu’il arrive de faire un mauvais rêve ou d’avoir négligé de faire un mitzva, certains s’obligent à étudier un peu plus, d’autres préfèrent donner de la tsedaka, d’autres encore préfèrent jeûner. L’origine de cette coutume tient en trois termes dont la valeur numérique est similaire. En effet, l’étude de la Torah en hébreu se dit « kol » (קול voix de la Torah sous-entendu), l’argent se dit en hébreu « mamone » ( ממון), et le jeûne se dit « tsom » (צום (chacun de ces trois mots fait un total de 136). Ce qui signifie que l’une quelconque de ces formes est suffisante pour se faire pardonner et d’autres pensent qu’ils peuvent ajouter aussi un don d’argent équivalent à 136 (euros/dollars/shekels/livres…).
Les années précédentes nous avons largement disserté sur le sujet car, l’enseignement sous-jacent qui est à retirer de tous les cas de dispense (ils sont nombreux et n’ont cours dans aucune armée d’aucune nation au monde) c’est, qu’HaShem ne tient pas à ce que l’armée soit nombreuse pour combattre l’ennemi car l’important est que le nombre même infime de guerriers juifs vaincra cet ennemi seulement du fait qu’ils croient en D et qu’ils mènent un combat POUR HASHEM !
La péricope KI TETSE est une lecture passionnante car elle évoque des sujets divers et très sérieux dont le facteur commun est le mélange à tous les niveaux et la compassion.
Ainsi, la Torah, par compassion, édictera des lois concernant l’abattage rituel (la shehita) afin que la bête ne souffre pas physiquement (règles précises de l’abattage et de ne pas mutiler la bête pour en prélever des membres sans l’abattre complètement par exemple) mais encore psychologiquement, comme ne pas abattre un veau le même jour que sa mère, ou encore ne pas tuer des oisillons devant leur génitrice mais tout simplement les subtiliser à, son insu.
Cependant d’autres lois sont concentrées dans cette sidra telles que ne pas attacher ensemble un bœuf et un âne pour labourer un champ certains exégètes ont émis l’avis qu’il en est ainsi pour éviter une trop grande proximité entre ces animaux et ne pas permettre ainsi une intimité qui pourrait provoquer un accouplement non souhaité mais aussi parce que ces deux bêtes n’ont pas la même force et n’évoluent pas à la même vitesse.
Ne pas tisser laine et lin ensemble : deux fibres d’origine différente, l’une étant animale et l’autre végétale : le « sha’âtnez » dans ce mot, en inversant deux lettres, certains y voient une allusion au « malin » (esprit malin) qui cherche toujours à s’insérer en nous, à notre insu, à seule fin de faire échouer l’homme. Cette loi, comme celle de la vache rousse, ne peut être explicitée.
Dr Caroline Elisheva Rebouh PhD.
1 – Les traités de Bekhorot, Yebamoth, Kidoushine, et d’autres, renferment des trésors de conseils pour des unions heureuses.
2 – Car Ammon et Moav sont les enfants des deux filles de Loth qui s’étaient unies à leur père d’une union incestueuse.
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