À la lumière des données publiées le 12 novembre 2025 par l’économiste du ministère des Finances, la forte baisse des ventes, l’augmentation des stocks et la pression croissante sur les promoteurs créent une situation rare où l’avantage revient aux acheteurs.
Alors que les titres parlent de ralentissement, l’avocat spécialisé en immobilier Me Daniel Segev y voit au contraire un moment stratégique pour acheter à des prix réels, avec des marges de négociation inédites depuis des années.

Les chiffres publiés ce jour-là montrent une tendance inhabituelle sur le marché : les transactions ont atteint un plus bas historique, certaines entreprises annoncent une chute de plusieurs dizaines de pour cent de leurs ventes, et les promoteurs évoquent ouvertement un ralentissement généralisé.
Certains projets n’ont vendu que « quelques unités seulement » ces derniers mois, et il n’est pas rare qu’aucun contrat ne soit signé pendant plusieurs semaines. Le stock de logements invendus continue de croître, tandis que les jeunes couples, eux, disparaissent presque des bureaux de vente.

Parallèlement, le financement s’effondre : moins d’acheteurs obtiennent un accord de prêt, davantage de transactions échouent à un stade avancé, et les acquéreurs en « seconde accession » sont presque absents. Même des acteurs solides du secteur parlent d’un marché gelé, nécessitant des ajustements rapides.

« Ce n’est pas un signe de crise, mais une opportunité »

Pourtant, selon Me Segev, cette chute des transactions ne reflète pas un manque de demande, mais un phénomène d’attente.

« Le marché ne s’arrête pas faute d’acheteurs, il s’arrête parce que le public observe », explique-t-il. « Beaucoup attendent de nouvelles décisions sur les taux d’intérêt ou d’autres annonces économiques. Mais en coulisses, il se passe quelque chose d’exceptionnel : les stocks gonflent, les promoteurs subissent une pression croissante et la concurrence entre acheteurs s’est presque évaporée. Pour la première fois depuis des années, un acheteur arrive en négociation en position de force. »

Les données montrant des projets incapables de vendre une seule unité pendant des semaines confirment selon lui une tendance à exploiter.

« Lorsqu’une grande société peine à vendre, elle ouvre la porte à la négociation. Quand des appartements restent longtemps sur le marché, le promoteur ne peut plus se permettre de rester figé sur le prix catalogue. C’est simple : la stagnation crée de la pression, et la pression crée des opportunités. »

Moins de prêts = moins de concurrents = plus de pouvoir d’achat

Me Segev souligne que la baisse du nombre de prêts hypothécaires approuvés favorise particulièrement les acheteurs disposant d’un capital propre ou d’une stabilité financière.

« Moins de prêts validés = moins de concurrents = plus de chances d’obtenir un bon prix.
Cette équation a toujours fonctionné en période de ralentissement, et elle fonctionne aussi aujourd’hui. »

Selon lui, ceux qui comprennent l’importance du timing voient dans les mois à venir une fenêtre permettant d’acquérir un bien à un prix plus réaliste, avec des conditions de négociation impossibles il y a un an.

« Je le constate chaque jour : des clients viennent vérifier juridiquement un achat, et découvrent que le promoteur accepte des conditions qu’il n’aurait jamais envisagées en période de forte demande. Ce n’est pas une faiblesse du marché, c’est un nouvel équilibre. »

Le marché de l’ancien : un terrain particulièrement fertile

Le marché de la revente connaît une même décélération :
« Les vendeurs peinent à conclure des affaires, certains doivent vendre rapidement à cause du coût du prêt ou de projets de déménagement. C’est un terrain particulièrement propice pour trouver de vraies opportunités », explique-t-il.

À ce titre, Me Segev recommande de consulter le guide complet pour l’achat d’un appartement de seconde main, incluant les vérifications essentielles et une stratégie d’acquisition structurée.

Une fenêtre limitée dans le temps

En se projetant, Me Segev avertit : cette fenêtre ne restera pas ouverte longtemps. « Dès que les taux d’intérêt baisseront, même légèrement, le marché se réveillera d’un coup.
Tous ceux qui attendaient reviendront, les stocks fondront, et les prix remonteront.
Celui qui achète maintenant peut économiser des dizaines, voire des centaines de milliers de shekels par rapport à l’an prochain. »

Conclusion : « Le marché ne s’effondre pas, il s’équilibre »

Pour Me Segev, le message est clair : « Le marché ne s’effondre pas ; il s’ajuste. Et cet ajustement permet pour la première fois depuis des années de prendre une décision d’achat réfléchie, non impulsive, dans des conditions favorables à l’acheteur.
Celui qui comprend cela aujourd’hui en récoltera les fruits demain. »

Ashdodcafe.com
Vous pouvez nous retrouver tous les jours sur notre groupe whatsapp et recevoir notre  newsletter hebdomadaire en vous y inscrivant et en invitant vos amis à faire de même.