De nombreux Israéliens ont le sentiment que l’argent s’épuise de plus en plus vite, sans toujours parvenir à en identifier la cause précise. Il ne s’agit généralement ni d’une dépense exceptionnelle ni d’une décision financière majeure, mais plutôt d’une succession de petits prélèvements réguliers, discrets et récurrents, effectués chaque mois sur le compte bancaire.

Le coût de la vie ne se fait pas toujours sentir du jour au lendemain : il s’accumule progressivement, jusqu’au moment où, en fin d’année, on constate qu’il reste bien moins que prévu.

Des dépenses fixes qui gonflent sans contrôle

Chaque mois, les ménages paient pour le téléphone mobile, l’internet, la télévision, les assurances ou encore les frais bancaires. Pourtant, beaucoup ne suivent pas de près les évolutions de ces dépenses. La fin des promotions, des hausses de tarifs discrètes ou des options ajoutées sans vérification entraînent des sorties d’argent de plusieurs centaines de shekels, souvent sans qu’aucune décision consciente n’ait été prise.

Dans cette réalité, le coût de la vie cesse d’être un phénomène extérieur pour devenir un problème de gestion financière quotidienne, qui ne reçoit pas toujours l’attention qu’il mérite.

Abonnements numériques et petits prélèvements

Applications, services de streaming, stockage en ligne et abonnements à des contenus divers font désormais partie intégrante du quotidien. Pris isolément, chaque prélèvement semble insignifiant, mais leur accumulation représente des sommes importantes.

Une simple vérification du relevé de carte bancaire ou des ordres de prélèvement peut révéler des services inutilisés depuis des mois, et permettre de réaliser des économies immédiates, sans nuire à la qualité de vie.

Le lien entre coût de la vie et politique budgétaire

La réalité économique en Israël est également influencée par les décisions des autorités locales et de l’État. À côté des hausses de prix, certaines mesures visent à alléger la charge pesant sur les habitants.

Ainsi, dans le cadre du budget 2026 de la municipalité d’Ashdod, il a été décidé de geler la taxe foncière (arnona), parallèlement à une forte augmentation du budget global. Cette décision illustre la tension permanente entre les besoins de financement des collectivités locales et la volonté de soulager les ménages.

Aides et subventions que tout le monde ne perçoit pas

Au-delà des dépenses, il existe également des droits financiers que de nombreuses personnes ne font pas valoir. Le non-recours aux aides et subventions est devenu un facteur aggravant de la situation économique de nombreuses familles.

L’État met régulièrement à jour les listes de bénéficiaires, mais l’information n’atteint pas toujours les intéressés à temps. En cette période marquée par des fenêtres de dépôt limitées, il est particulièrement important de suivre les nouvelles listes de localités éligibles aux aides, susceptibles d’avoir un impact direct sur le revenu disponible.

Un enjeu collectif et une solution concrète

Le coût de la vie « silencieux » n’est pas seulement un problème individuel, mais un phénomène social de grande ampleur, aux conséquences économiques et psychologiques importantes. Lorsque les ménages paient plus que nécessaire, l’épargne s’érode et la pression financière s’intensifie.

Les experts recommandent d’effectuer une vérification mensuelle proactive des dépenses fixes, de comparer les offres, de résilier les abonnements inutiles et de vérifier l’éligibilité aux aides existantes.
Un geste simple, qui peut permettre d’économiser des milliers de shekels par an et de retrouver une véritable maîtrise de son budget.

Ashdodcafe.com
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