PARACHA EMOR 5785 – VENDREDI 16 MAI 2025, 18 IYAR 5785 – LAG BAOMER, 33ème jour de l’Omer.

HORAIRES DE SHABBAT –  
NETANYA – 19h12 – 20h14
JÉRUSALEM – 18h49 – 20h11
HAÏFA – 19h12 – 20h15
EILAT – 19h06 – 20h07
ASHDODTEL AVIV 19h12 – 20h14
BEER SHEVA – 19h10 – 20h12
PARIS – 21h09 – 22h28
MARSEILLE – 20h39- 21h49
LOS ANGELES – 19h30 – 20h32
MIAMI – 19h42 – 20h39
NEW YORK – 19h49 – 20h56
REIKIAVIK (Islande) – 22h23 – 01h25

Résumé – D.ieu demande à Moché de dire aux Cohanim les prérogatives liées à leur statut sacerdotal, afin de maintenir leur pureté : s’éloigner des cadavres, même celui d’un proche pour le Cohen Gadol, épouser une femme vierge, ne pas officier en état d’impureté, se purifier avant de consommer des offrandes destinées aux Cohanim en cas d’impureté.
D.ieu énonce ensuite les tares empêchant une bête d’être agréée, donc utilisée, lors d’une offrande. Il décrit ensuite le calendrier liturgique annuel, ainsi que les rites, offrandes et fêtes y associés, puis Il décrit le calendrier rituel quotidien, avec l’allumage du candélabre, la préparation des pains de présentation. La parasha se clôt sur l’épisode d’un blasphémateur et son châtiment. Les paramètres et modalités d’un jugement civil et pénal sont alors exposés.


LA DIFFICILE TACHE D’ETRE COHEN

Dans cette sidra, seront énumérés des commandements concernant toute la caste des Cohanim : les Cohanim simples et les Cohanim guedolim dans leur vie quotidienne et aussi, dans l’exercice de leurs fonctions. 

Les Cohanim Guedolim sont ceux qui ont pour fonction entre autres de  présenter les sacrifices, balancer l’encens et bien d’autres devoirs que les  cohanim « hédiote » 1 n’avaient pas à faire. La différence entre les uns et les  autres ne se cantonnait pas aux seules fonctions ou vêtements mais aussi aux  consignes de pureté qui, si elles n’étaient observées rigoureusement  empêchaient la Sainteté de résider chez le Cohen.  

En effet, pour pouvoir pénétrer dans le Saint des Saints le moment venu, le  Cohen Gadol doit être d’une sainteté exceptionnelle. C’est la raison pour  laquelle, le Cohen ne peut épouser la femme de son choix. En général, on sait  qu’un Cohen ne peut épouser qu’une fille vierge2. Cependant, nous allons  dresser ici une petite liste des femmes avec lesquelles il ne peut se marier :  ainsi, il ne pourra, en aucun cas, convoler avec une divorcée, ni avec une veuve  3, il ne pourra épouser non plus une convertie, ou une femme dont les deux  parents sont convertis, une femme issue d’un mariage entre un Cohen et une  femme interdite au Cohen.  

Dans un dossier précédent la question des unions permises ou interdites aux  cohanim a été traitée avec les conséquences qui s’y rattachent.4 

Le verset 7 énonce :  

 « יקחו לא וחללה זונה אישה  » Une femme prostituée ou déshonorée ils  n’épouseront point. 

Les prêtres n’auront donc pas le droit d’épouser une femme aux mœurs légères…. 

Si un Cohen veut absolument se marier avec une femme qui est incompatible  à son rang et à ses fonctions, les rabbins avaient décidé de déchoir le cohen  de ses fonctions en rappelant toutefois ses anciennes fonctions par un  patronyme composé des cinq lettres initiales des cinq mots compris dans les  cinq premiers mots de ce verset : . י-ל-ו-ז-אSelon les contrées dans lesquelles  ces unions ont été consacrées, les noms adoptés pour signaler ces cohanim déchus de leur pontificat sont variables cela peut-être : Barkan (fils de cohen)  ou Kessous ou encore Allal ou Hallal, Abitan, Azoulay, etc.. 

Il n’empêche qu’un Cohen déchu et Talmid Hakham sera considéré pour ses  connaissances mais ne pourra servir au Temple. 

Pour quelles raisons, la Torah insiste-t-elle sur tous les détails concernant les  Cohanim ? En dehors des prérogatives spécifiques des Cohanim, il est de  notoriété que le prêtre ne travaille pas à l’extérieur du Temple : il met au service  du Temple ses connaissances et son savoir-faire. En conséquence, d’où tire-t 

il ses moyens de subsistance ? Les Cohanim peuvent consommer la viande  de certains sacrifices et des offrandes qui sont apportées au Temple : lui, le  Cohen et tous ceux qui lui sont « attachés » il faut entendre par là : tous les  membres de sa famille qui vivent avec lui, y compris ses filles qui seraient  éventuellement veuves ou divorcées et auraient réintégré le foyer paternel mais  pas seulement : si le Cohen a « acheté » un esclave ou si le prêtre a acquis des  bêtes, ils pourront se nourrir à la table (ou à l’étable) du Cohen MAIS cela sera  interdit à quelqu’un qui ne serait pas Cohen, un simple « Israël » ne pourrait pas  manger à la table du Pontif. Les questions fusent : pourquoi un esclave oui (ou  même un animal) et pas un Israël ? La réponse vient du « Sefat Emet » : car  l’esclave et/ou l’animal sont la « propriété » du Cohen. En revanche, l’homme  d’Israël est la « propriété de l’Eternel » ainsi qu’il est écrit dans le Cantique de la  

 Ton que ce à’jusqu « : , « עד יעבור עמך ישראל עד יעבור עם זו קנית  » : Rouge Mer peuple, ô Eternel, ce peuple que Tu viens d’acquérir »…l’homme qui n’est pas  Cohen ne peut donc pas se nourrir à la table du Cohen car, ce peuple appartient  à D mais pas au Cohen ! 

Nous avons vu dans les règles concernant les sacrifices qu’aucune bête ayant  un défaut qu’il soit léger ou important, ces bêtes ne seront pas offertes en  sacrifice et tout ce qui sera offrande ou sacrifice sera parfait. C’est ainsi que  dans le moindre acte nous devons rechercher ce qui existe de mieux, de  meilleur, de plus beau et de plus pur.  

Un cohen souffrant d’une infirmité ou ayant une profession incompatible avec  son service pontifical sera exempté de faire son service au Temple bien qu’il  jouisse des mêmes prérogatives que les autres cohanim concernant la  consommation des offrandes par exemple et des tâches subalternes lui seront  confiées. Les défauts corporels sont largement énumérés du plus simple  comme des sourcils trop fournis au plus complexe comme avoir un membre  estropié ou encore un teinturier qui aurait des doigts colorés ou des pieds  disgracieux ces personnes seront dispensées du travail pontifical car un défaut  physique pourrait entraîner un manque de concentration de la part des autres  cohanim et par conséquent un manque de ferveur ou de kavanoth (intention)  ou d’application.  

Il existe un autre évènement de la vie qui peut entraîner une impureté comme  le deuil (que D nous en préserve) où le cohen hédiote pourra contracter  l’impureté de la présence/contact du mort dans 7 cas qui sont : les deux  parents, les frères et sœurs, l’épouse et, les fils et filles. Un moyen mémo technique pour s’en souvenir sont les lettres du mot deuil en hébreu ou evel :  alef-beth et lamed les sept cas sont résumés dans les deux premières lettres5 et le lamed indiquant le degré d’impureté de 30 jours. 

Ces règles sont inflexibles car, être cohen est une fonction qui échoit dès la  naissance et ce n’est pas un libre choix. 

Cette péricope s’intitule EMOR du verbe LEMOR (dire). On pourrait se poser  la question de savoir pourquoi HaShem ne s’adresse pas à Moïse avec le verbe  LEDABER comme d’ordinaire ? La réponse est que Le verbe LEMOR confère  une notion de mansuétude car HaShem édicte les consignes afférant aux  prêtres qui seront en contact quotidien avec HaShem et ce sont eux qui adresseront les prières pour le peuple tout entier. Ainsi, HaShem aime Son  peuple et IL aime ceux qui exerceront le culte divin journellement.  

Depuis que les Bené Israël sont sortis d’Egypte, chaque jour, HaShem pourvoit  aux besoins de Son peuple. IL dépose à leur porte une quantité suffisante de  nourriture céleste : la manne. Les Sages expliquent que cette sorte de rosée n’est en réalité qu’une nourriture courante des Anges du Service divin (Mal’akhé  HaShareth). Dans la littérature rabbinique, la manne est appelée  » השכינה זיו שהתגשם « ce qui signifie qu’HaShem inonde Son peuple et le bénit en lui envoyant des éclats de sainteté (en quantité que l’homme pourra supporter)  pour lui permettre de percevoir la Shekhina lors de la promulgation de la Torah. 

Mais ce n’est pas tout, tel un parent qui veille à la sécurité, à la santé et au  confort de son enfant, HaShem veille à ce que les vêtements chaque jour soient  propres et frais et à la taille exacte de chacun des membres de Son peuple, IL  veille à ce qu’aucun animal/insecte nuisible n’ait accès au campement des  Bené Israël, IL veille à ce que la chaleur du désert n’incommode personne et  à ce que tous soient en bonne santé…. 

Au sujet des fêtes, la Torah nous précise que la sainteté des fêtes n’est pas  moins importante que celle du Shabbat la chose est simplement perçue de  manière légèrement différente du fait que le Shabbat se représente chaque  semaine alors que les fêtes ont lieu chacune une fois l’an….. La différence  apparaît dans la formulation de la Torah qui s’exprime ainsi :  ששת ימים תעשה כל מלאכה)….( וביום השביעי, שבת שבתון לה’ 

Il faut comprendre le verset ainsi : Pendant six jours tout votre travail sera fait  et le septième jour sera un jour de repos par excellence pour D. 

Que faut-il comprendre par shabbat shabbaton ? Le mot shabbaton est  employé en particulier pour Yom Kippour c’est-à-dire donc que ce jour de repos  qui peut être un jour de semaine et pas forcément un jour de shabbat est un  jour sacré, sanctifié. Quelle est donc la différence ici avec le texte du Lévitique  qui enjoint de faire du shabbat habituel un jour de shabbaton ? C’est que la  Torah vient nous apprendre une nuance que nous devons ajouter à notre vie :    

tous les jours de la vie quotidienne, nous nous devons de prier, d’étudier la  Torah et de sanctifier nos actes de tous les jours en mêlant nos sentiments et  notre réflexion (comme avec les tefiline de la tête et du bras : la tête étant  symboliquement le siège de notre réflexion ou de nos pensées et le bras  symbolisant l’action – et, le boîtier des tefiline regardant le cœur siège  symbolique de notre amour : amour tout court et amour de Hashem – ) nous  devons donc constamment mêler et élever nos actions et nos pensées pour  qu’en une symbiose parfaite le sacré ou la sainteté jalonne notre vie et nos  actes les plus simples.  

Lorsque nous nous préparons, en travaillant pendant six jours à goûter au  repos hebdomadaire, nous nous préparons à goûter aux délices du jour de  repos que nous offre le Créateur car, le Shabbat est une sorte de vestibule au  monde futur l’on a l’habitude de proclamer que le Shabbat est un soixantième  des délices du monde futur.  

Le Tanya insiste en disant qu’en fait, le Shabbat représente un peu de la  demeure de Hashem sur terre. C’est pourquoi, nous devons préparer au  shabbat et bien réaliser qu’en mélangeant nos forces intérieures (spirituelles)  et extérieures ou physiques nous arrivons à réaliser ce que l’homme doit  accomplir pour sa parnassa (subsistance). Et, ainsi, jouir dans ce monde ci et  dans le monde futur. Et nous nous devons de mêler D dans chacune de nos pensées et nos actions de façon à jouir du monde matériel et du monde  spirituel. 

Tout au long de la vie se présentent parfois des accidents, nous devrons nous  conduire de la manière la plus adéquate possible : La loi du Talion : œil pour  œil dent pour dent.  

La loi du Talion est souvent représentée comme une poursuite, ou comme une  vengeance mais au contraire : lorsque la Torah énonce œil pour œil, c’est que,  celui qui a créé un dommage à son prochain, le tribunal devra estimer quel est  ce dommage causé à quelqu’un qui fonctionnait pleinement et qui devra faire  face dorénavant à un manque à gagner à cause d’un dommage causé. Ce  que la Tora énonce n’est donc pas d’arracher une dent à celui qui aura causé  la chute d’une dent mais d’évaluer le dommage causé le cas échéant. 

Vers la fin de la parashat Emor, sera abordé le sujet des pains de proposition :  ces pains offerts chaque semaine et changés chaque semaine avaient une  particularité : ils demeuraient, miraculeusement, chauds et « frais » comme s’ils  venaient d’être cuits (les pains restaient frais neuf jours durant). 

Pourquoi, en ce cas, lors de la traversée du désert, HaShem faisait-IL tomber  la manne chaque jour puisque D opéra d’innombrables autres miracles et le  pain aurait pu rester « frais » ? 

Rabbi Shimôn Bar Yohay, auteur du Zohar, commente en expliquant ceci : si  HaShem a répété 40 années durant le miracle de la manne chaque matin et  distribuait deux portions le vendredi pour le Shabbat c’est parce qu’IL aime et  apprécie les prières que Lui adressent Ses enfants quotidiennement.

Le texte nous précise que sa mère est juive mais pas son père, qui est égyptien  et cela pose un très gros problème : car lorsqu’une fille se marie elle abandonne  sa famille et la tribu dont elle est issue et y abandonne ses droits d’héritage.  En conséquence, les droits d’héritage sont patrilinéaires et, cet homme, fils de  Shlomit, fille de Dibri de la famille de Dan n’a aucun droit sur les territoires de  Dan ni dans le camp de Dan. 

Dans le livre des Nombres, nous assisterons à « l’affaire » des filles de  Tselofhad qui n’eut que des filles et qui ont su présenter leur argumentation et  ont eu gain de cause et ont eu leur héritage en terres appartenant à leur père  mais ici, cet homme n’a pas su présenter les choses et, de force, il s’est installé  dans le camp de Dan auquel intrinsèquement parlant Shlomit sa mère n’avait  plus droit. S’il y avait mis la forme il est fort possible que le tribunal ait statué  en sa faveur et il n’eût pas été chassé. En conséquence, il a été exclus du camp  mais il s’est automatiquement senti exclus et en tant que tel il s’est permis de  railler. Autre explication de R’ Lévy selon Vayikra Rabba, « il est sorti » signifie  qu’il est sorti de son monde en tirant un parallèle avec le verset ayant trait à  Goliath (Samuel I – chap. XVII, 4) et, d’après le Sifra : Cet homme serait sorti  du tribunal de Moïse.  

Le commentaire de R’ Lévy est intéressant : Il part du principe que l’homme est  un microcosme et le fait d’être sorti cela revient à dire qu’il est sorti de son  microcosme, de son monde à lui et, pour R’ Lévy, puisqu’il n’est Juif que de  mère il n’a peut-être pas compris les mitsvoth de la Torah ni concernant les  pains de proposition ni concernant les lois de l’héritage et, ne sachant pas être  son propre avocat, il s’est enflammé et a blasphémé. En tant que coléreux, il  est « sorti » de sa condition d’homme et s’est rendu abject comme un animal  sauvage qui n’a ni foi ni loi.

La péricope se termine avec l’affaire du blasphémateur. Rappelons de quoi il  s’agit réellement : la Torah parle d’un homme « égyptien » dont on nous donne  tout de même le nom de la mère : il s’agit d’une femme issue de la tribu de Dan du nom de Shelomith fille de Dibri.  

A la question qui s’impose à nous de savoir pourquoi la Torah souligne-t-elle  que cet homme était égyptien, le Yalkout Réouvéni répond en nous ramenant en arrière, dans le récit du livre de Shémoth, lorsque Moïse a tué un homme  égyptien. 

Le midrash nous a expliqué qu’après avoir tué cet Egyptien qui frappait  l’Hébreu, Moïse a « regardé de ci delà » c’est-à-dire que le prophète a inspecté  la généalogie de cet homme pour savoir si parmi ses ascendants ou ses  descendants pourrait figurer un être d’exception. N’en trouvant aucun, il a tué  cet homme qui mettait en danger la vie de l’Hébreu. C’est alors que Moïse prononça un « nom »6 qui tua cet Egyptien. De là nous apprenons encore que  Hevel (Abel) fut réincarné en deux personnages : Hevel fut réincarné en Seth  (fils de Noé) et en Moïse7. Hevel était berger et Moïse le fut aussi tout comme  Jacob avant lui et David après eux.  

HaShem éprouve ceux à qui IL veut confier des rôles importants et, selon la  façon dont ils se conduisent, ce rôle est confirmé ou lui est enlevé. De même,  un homme, de par ses actes, fait un Kidoush HaShem ou un Hiloul HaShem.  Et, de par sa conduite et par les paroles qu’il profère, il peut s’élever ou annuler  sa qualité d’homme pour être rabaissé au niveau d’un animal dépourvu  d’intelligence ; en blasphémant, l’homme efface l’étincelle divine qui réside  dans chaque être humain.  

Le passage concernant le blasphémateur est situé tout de suite après le  passage concernant la confection des pains de proposition car cet homme issu  d’une union entre l’homme égyptien8 et de Shelomith fille de Dibri avait  plaisanté sur le fait que les pains n’étaient remplacés que toutes les semaines en s’étonnant : « eh quoi ? le Roi ne mange pas de pain frais ? » 

Il avait, de plus, agi par orgueil alors qu’il ne comprenait pas l’essence de la  Loi et au lieu de l’admettre, il a pris le parti de railler. Par cette attitude,  grossière, il démontra que du sang non-juif coulait dans ses veines, car  quiconque fut le témoin des miracles et prodiges divins, (aucun Juif) n’aurait pu  proférer des propos irrévérencieux sur le Créateur et le Maître incontesté de  l’univers tout entier ! 

Caroline Elishéva REBOUH 

1 – Hédiote signifie simple. La différence se faisait aisément ne serait-ce qu’au niveau des vêtements qu’ils  portaient. 

2 – Aujourd’hui certains permettent d’épouser une fille non vierge si cela s’est produit alors qu’il y avait  promesse de mariage et que le mariage n’a pas été célébré. 

3 – Le mariage avec une veuve serait toléré pour un Cohen Hédiote mais en aucun cas pour un Cohen  Gadol. 

4 – Voir l’article sur les Mamzérim. 

5 – Effectivement, dans la lettre alef se regroupent les aba, ima, ah, ahoth, isha, et dans le beth, ben ou  bath….

6 – Le Nom Ineffable 

7 – Moshé s’écrit : משה: le mem est l’initiale de Moïse, le shine est l’initiale de Seth et le hé est l’initiale  de Hevel (Abel). De même que par la faute commise contre son frère, Caïn קין en hébreu est un nom  qui montre que Caïn fut réincarné en Ythro, Korah et l’Egyptien blasphémateur. 8 Allusion à l’homme égyptien tué par Moïse en nous faisant comprendre qu’il était un descendant de  cet Egyptien-là.