L’abstention d’Israël lors du vote sur l’accord pandémie de l’OMS (organisation Mondiale de la Santé) en mai 2025 constitue une première historique pour l’État d’Israel et représente bien plus qu’un simple vote diplomatique : elle incarne une résistance légitime face aux dérives du globalisme sanitaire. Cette décision de s’abstenir aux côtés de 10 autres pays dont l’Italie, la Russie, la Pologne et la Slovaquie constitue une première historique motivée par la défense des intérêts nationaux. Contrairement aux 124 pays qui ont aveuglément approuvé cet accord, Israël a fait preuve de lucidité politique en refusant de brader sa souveraineté nationale sur l’autel d’un prétendu multilatéralisme.
La société civile israélienne s’est mobilisée de manière remarquable contre cet accord, témoignant d’un réveil des forces vives de la nation. Une coalition d’associations patriotes – incluant le Cercle des professeurs pour la résilience politique et économique, le Mouvement pour la gouvernance et la démocratie, et Israël indépendante – a adressé une lettre virulente au Premier ministre. Cette mobilisation, soutenue par des professionnels de santé, juristes et économistes, démontre que les élites intellectuelles du pays ont parfaitement saisi les enjeux de souveraineté. Ils ont su identifier les menaces que représente ce traité pour la souveraineté, la démocratie et les droits fondamentaux.
Les préoccupations légitimes sur la gouvernance démocratique portent sur des points fondamentaux : la délégation de prérogatives essentielles à une entité internationale non élue et sans légitimité démocratique, le pouvoir excessif accordé à un organisme extérieur déjà jugé problématique, et le manque de transparence dans les négociations menées à l’échelle internationale.
L’attitude d’Israël envers l’OMS doit être comprise dans le contexte de l’hostilité systémique de cette organisation envers l’État hébreu. L’OMS s’est révélée être un organisme politisé et hostile aux intérêts israéliens, une institution compromise par l’anti-israélisme. L’OMS a régulièrement fait preuve de partialité anti-israélienne, notamment en politisant cyniquement les questions de santé au détriment d’Israël, en enterrant ses propres rapports lorsqu’ils sont favorables à Israël comme celui sur les conditions sanitaires dans le Golan en 2017, et en accordant des privilèges à l’entité palestinienne, comme le droit de hisser son drapeau.
L’accord pandémie représente un précédent dangereux de gouvernance supranationale, un saut qualitatif vers une gouvernance mondiale qui menace directement la capacité des États souverains à protéger leurs citoyens selon leurs propres priorités et valeurs.
Dans sa défense de l’autonomie stratégique face aux contraintes supranationales, Israël a fait le choix judicieux de s’aligner sur ses partenaires naturels qui ont exprimé des réserves similaires. Cette démarche témoigne d’un alignement sur les alliés stratégiques : les États-Unis se sont même complètement retirés des négociations, tandis que d’autres alliés comme les Pays-Bas, l’Argentine, la Slovaquie et le Royaume-Uni ont manifesté des préoccupations analogues. Cette convergence démontre que la résistance à la gouvernance mondiale sanitaire n’est pas une lubie isolée, mais une préoccupation partagée par les nations attachées à leur souveraineté.
L’expérience de la gestion de la pandémie de COVID-19 a démontré la préservation de l’efficacité nationale : Israël était parfaitement capable de gérer une crise sanitaire de manière autonome et efficace. Le pays a su prendre des décisions rapides et adaptées à sa situation spécifique, sans avoir besoin d’attendre les directives d’une bureaucratie internationale.
L’abstention d’Israël reflète une stratégie de prudence et de flexibilité.
Plutôt qu’un rejet catégorique, cette position s’inscrit dans une démarche tactique mesurée. Elle permet à Israël d’évaluer sereinement les implications concrètes de l’accord, tout en conservant une liberté d’action totale. Cette abstention envoie également un message clair : celui d’une vigilance souverainiste face aux enjeux que cet accord pourrait soulever.
Les organisations civiles israéliennes nourrissent l’espoir d’un retrait complet, espérant que cette abstention marque le début d’un processus de retrait complet de l’OMS, à l’image de ce qu’envisagent certains pays alliés. Cette perspective témoigne d’une vision cohérente de l’autonomie nationale face aux dérives des organisations internationales.
L’abstention d’Israël : un signal fort en faveur de la souveraineté nationale
La décision d’Israël de s’abstenir incarne un acte de résistance remarquable face aux pressions exercées par certaines dynamiques de gouvernance mondiale. Loin d’être un repli sur soi, cette position démontre qu’il est possible de conjuguer coopération internationale et défense des intérêts souverains.
Ce choix, empreint de lucidité et de courage, trace une voie que d’autres nations soucieuses de préserver leur indépendance pourraient être amenées à suivre. Il affirme que face aux défis sanitaires futurs, la réponse ne réside pas dans la délégation de la souveraineté à des instances supranationales, mais bien dans une collaboration respectueuse des prérogatives de chaque État.
En ce sens, l’abstention d’Israël établit un précédent salutaire : un appel à résister aux excès du globalisme sanitaire et à réaffirmer le droit fondamental des peuples à l’autodétermination et à la protection de leurs citoyens selon leurs propres critères.
Professeur Michaël Ayache
Ashdodcafe.com
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