« Gardien de la mémoire » d’Ilan et « L’aimée du marin » de Sissi

La Galerie Spéciale du centre Monart se distingue par sa vocation unique : présenter des expositions temporaires d’artistes avec et sans besoins spécifiques.
La nouvelle exposition, intitulée « Nuances d’espoir », réunit quatre créateurs et créatrices, chacun apportant son univers personnel, son regard unique et une même espérance, profonde, authentique et multicolore.

L’exposition est placée sous le commissariat de Reouven Cohen, artiste ashdodi reconnu, qui nous présente les participants :

  • Ilan Souday, installé à Ashdod après avoir pris sa retraite d’une carrière de 38 ans à des postes de direction à la Compagnie d’électricité. Il peint les visages croisés au fil de ses voyages à travers le monde. Chaque tableau raconte une histoire, chaque personnage porte un regard, un geste, un son venu d’ailleurs. Par ses couleurs chaudes et chargées d’émotion, il invite le spectateur à un voyage humain au-delà des frontières. Son œuvre « Gardien de la mémoire », présentée ici, est inspirée d’une photo prise sur un marché de Fès, au Maroc, représentant un vendeur d’épices écrivant les souvenirs de sa vie.

  • Sissi Souday, son épouse, sculpte des personnages en pâte à papier – un matériau simple, qui devient sous ses mains un moyen d’expression sensible et vibrant. Ses créations dégagent à la fois délicatesse et force, rappelant que l’espoir se niche souvent dans la simplicité et la capacité à modeler la réalité. Son atelier-maison est une véritable galerie où l’on découvre ses œuvres et sa personnalité rayonnante. Parmi elles : « L’aimée du marin », un bas-relief en pâte à papier représentant un marin rentrant de pêche, accompagné de sa compagne, un peu mélancolique.

  • Shulamit Barash, artiste confirmée, a perdu un bras à l’âge de 25 ans suite à un cancer nécessitant une amputation. Elle poursuit malgré tout sa carrière artistique en sculptant avec une seule main. Elle raconte : « Pendant ma rééducation à l’hôpital Tel Hashomer, j’ai découvert le travail de la matière avec ma main unique. Cela m’a rendu le goût de vivre et la joie de créer. J’ai compris que mon monde ne s’était pas effondré et que l’art restait mon outil d’expression. »

    Née à Ramat Hasharon de parents originaires de Finlande et de Pologne, elle s’installe à Ashdod suite au travail de son mari au port. Après 50 ans de sculpture céramique, elle doit arrêter pour raisons physiques et se consacre désormais à la peinture, créant des personnages abstraits aux lignes fluides, couleurs vives et compositions dynamiques, reflets de ses émotions profondes.

  • Shosh Ben Dahan, née en Iran en 1954, a étudié la peinture auprès des artistes ashdodis Suli Levy et Lina Golan. Membre de l’Association des artistes d’Ashdod, elle travaille à l’huile, au pastel et à l’acrylique, et participe à de nombreuses expositions collectives. Ses œuvres représentent souvent des paysages impressionnistes, où la lumière se mêle aux couleurs pour exprimer une quête de sérénité, de nature apaisante et de respiration au milieu des tempêtes de la vie.

Ensemble, ces quatre artistes composent une exposition polyphonique qui invite le visiteur à un voyage de contemplation et de renouveau. « Nuances d’espoir » n’est pas une espérance naïve, mais une espérance profonde, mêlant douleur, résilience, épanouissement et inspiration, portée par la foi en la capacité humaine de créer, relier et rêver.

Vernissage : Jeudi 25 septembre 2025
Lieu : Centre culturel Monart, 8 Derekh Eretz, Ashdod
Entrée libre – exposition ouverte au grand public

Ashdodcafe.com
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