Dites aux Australiens et aux Néo-Zélandais de quitter immédiatement ces deux îles qu’ils occupent illégalement. Ces îles ont toujours été habitées par les Maoris et les Aborigènes, une histoire vieille de plusieurs milliers d’années, des cultures uniques, des traditions orales riches, des structures tribales et une connexion profonde avec la terre. C’est une des cultures les plus anciennes du monde, très diverses, des langues propres à leurs régions, des coutumes et spiritualités typiques.
Dites-leur de rentrer chez eux en Angleterre ou ailleurs, ils ont remplacé les drapeaux, la langue, la culture, l’histoire, les traditions, les structures sociétales, et parqué les véritables propriétaires de ces îles dans des camps ou des structures et des lois pour les spolier et les faire taire afin de les dissoudre dans un système importé de contrées lointaines.
À l’image du peuple palestinien, créé de toutes pièces au milieu du XXe siècle, qui n’avait rien de spécifique, ni monnaie, ni drapeau, ni culture, ni tradition, ni langue, ni coutumes, les Blancs en Océanie, venus d’Europe, ont tout inventé pour se faire passer pour une population ayant une légitimité sur ces territoires. Malheureusement pour ces populations indigènes, incapables de se défendre, elles ont tout perdu et l’humiliation continue jusqu’à ce jour. Heureusement pour les Hébreux, les Juifs, les vrais Palestiniens d’origine, les pratiques qui ont fonctionné en Océanie n’ont pas marché. Les envahisseurs n’ont rien lâché ; ils ont essayé de tout inventer en se donnant une crédibilité mondiale en espérant que des pays ayant eu les mêmes pratiques finissent par les soutenir un jour ou l’autre.
Ce jour-là est arrivé. Les pays liés à la colonisation, à l’effacement de cultures millénaires, à la disparition de populations au passé bien plus riche et plus ancien que les leurs, se sont mis à soutenir les falsificateurs du Moyen-Orient. Quels sont les pays, occupant illégalement ces cultures qu’ils veulent éliminer, pour garder des territoires qui ne leur ont jamais appartenu ? Quels sont les pays qui cherchent à soutenir un peuple inventé au Moyen-Orient pour nous expliquer qu’ils ont eu raison de s’inventer de nouvelles patries en les créant de toutes pièces ?
La France, le 2 décembre 1986, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 41/41/A qui affirme « le droit inaliénable du peuple de la Nouvelle-Calédonie à l’autodétermination et à l’indépendance ». Le 26 juin 1988, la France a reconnu dans les accords de Matignon et de Nouméa qu’il y a une situation coloniale en Nouvelle-Calédonie. L’ONU a également déclaré la Polynésie française comme territoire à décoloniser.
La Grande-Bretagne, d’après l’ONU et son « Comité spécial de la décolonisation », occupe illégalement les territoires suivants : Îles Vierges britanniques, Îles Caïmans, Îles Falkland (Malouines), Gibraltar, Montserrat, Sainte-Hélène, Îles Turques-et-Caïques, Îles Pitcairn.
La France, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie, le Portugal et les autres… Ces pays qui se réveillent en ce moment pour reconnaître un État créé de toutes pièces, face à une civilisation juive, hébraïque et millénaire, le font-ils pour se donner une légitimité sur ce qu’ils occupent actuellement illégalement ? Le font-ils par réveil antisémite d’une partie de leur population ? Pour justifier leur propre existence ou leurs colonisations passées ? Pour obéir à une rue arabe qu’ils ne contrôlent plus et qui, très rapidement, démographiquement, aura le dernier mot ?
Il est important de souligner que Jérusalem-Est, Gaza, la Judée-Samarie et le Golan ne figurent pas sur la liste du Comité spécial de la décolonisation de l’ONU. Alors où est la supercherie ?
Il est de plus en plus évident que l’enseignement de l’histoire en Europe subit une curieuse déformation. On semble vouloir effacer des programmes scolaires des pans entiers de leur passé, comme l’histoire des peuples, des religions, la Shoah, ou encore le rôle central des Juifs dans la construction de ce continent.
Pire encore, ces étudiants se sont vu présenter une version aseptisée de ce qu’est une véritable guerre. On leur a fait croire qu’un conflit peut se dérouler sans pertes humaines, sans souffrance et sans dommages collatéraux. Cette méconnaissance des coûts humains et économiques de la guerre a créé une génération qui, par naïveté, soutient des causes sans en saisir toute la brutale réalité.
Un grand nombre de ceux en Europe qui défendent la cause palestinienne, par exemple, semblent agir comme des « idiots utiles ». Leur éducation a créé un vide sidéral dans leur compréhension de l’histoire et des conflits, un vide qui est le résultat direct de l’échec du système éducatif européen à enseigner la véritable nature de la guerre et ses conséquences dévastatrices.
Lorsqu’on voit le niveau des élus de LFI en France, le niveau des élus du parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) dont le ministre des transports confond « des morveux israéliens » avec des citoyens français de confession juive, et le niveau de ceux qui votent pour eux, on comprend mieux pourquoi l’ignorance et le vide permettent de créer tous les mensonges possibles, sans que la population ne se pose aucune question.
Rony HAYOT
Journaliste de 68 ans
Co-fondateur en Israël du mouvement citoyen « Nikion Kapaim »
Ashdodcafe.com
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