Le contexte n’était pourtant pas simple… Cette grande soirée organisée par Le P’tit Hebdo, AMI et la Fédération Israélienne Francophone, dans le cadre de la  »Shavoua Haolé » de la Mairie de Jérusalem, était programmée de longue date. Elle s’est finalement retrouvée dans le tourbillon de l’opération  »Amoud Annan ». Avraham Azoulay le raconte sur scène le soir du 22 novembre :  »Je ne savais pas que faire. Annuler ? Maintenir ? Et Hachem m’a envoyé des signes qui m’ont encouragé : « Lo Nafsik Lashir ! » (Nous n’arrêterons pas de chanter !).

Ils étaient donc tous là ce jeudi 22 novembre : 450 personnes, dont une centaine venues tout droit du Sud au lendemain du cessez-le-feu, invitées par les organisateurs de la soirée. Parce qu’il faut bien le dire, cet événement francophone majeur était placé sous le signe de la solidarité avec tous nos frères qui ont vécu des jours difficiles dans le sud d’Israël. Ainsi la soirée, présentée par Daniel Haïk, rédacteur en chef d’Hamodia en français, a-t-elle été ouverte par le témoignage sur scène de Patricia Hassoun, résidente d’Ashdod et directrice du site ashdodcafe.com.

Puis Avraham Azoulay a introduit l’arrivée de Nir Barkat, maire de Jérusalem. Lorsque ce dernier a pris la parole, il a très certainement prouvé son attachement sincère à tous les olim et particulièrement à ceux de France. « Vous contribuez tant au développement de notre capitale, que ce soit sur le plan économique ou culturel ! Pour moi, il est important que vous vous sentiez bien à Jérusalem car vous êtes nos ambassadeurs auprès des Juifs restés en France. Nous voulons qu’ils entendent un beau message afin que tous réalisent cette démarche importante : la alyah », a déclaré le maire. Il n’a pas manqué également de souligner l’action de Pini Glinkewitz, directeur du département Intégration de la mairie.

Ensuite Jo Zrihen, président de la Fédération Israélienne Francophone, et Avi Zana, directeur d’AMI, ont décoré, en présence du maire, des olim particuliers : Daniel D. et son épouse, en Israël depuis 18 ans et exemples d’une intégration réussie, ainsi que la famille Benslous, enregistrée comme le 90 000e olé de France !

Pour en terminer avec la partie discours, Emmanuel Navon est monté sur scène accompagné d’Ayoub Kara, député, vice-ministre pour le développement de la Galilée, et qui a la particularité d’être druze et donc non-juif, mais comme il le dit lui-même  »sioniste dans l’âme ». « Je suis venu du nord pour vous rencontrer. Le sionisme est pour moi la valeur primordiale, je me bats et mes pères et grands-pères se sont battus pour cela », a-t-il souligné. Puis il a conclu par une bénédiction symboliquement très forte dans la bouche de ce non-juif : « Hachem donne la force à son peuple et le bénit dans la paix ! »

Ensuite Jo Zrihen, président de la Fédération Israélienne Francophone, et Avi Zana, directeur d’AMI, ont décoré, en présence du maire, des olim particuliers : Daniel D. et son épouse, en Israël depuis 18 ans et exemples d’une intégration réussie, ainsi que la famille Benslous, enregistrée comme le 90 000e olé de France !

Pour en terminer avec la partie discours, Emmanuel Navon est monté sur scène accompagné d’Ayoub Kara, député, vice-ministre pour le développement de la Galilée, et qui a la particularité d’être druze et donc non-juif, mais comme il le dit lui-même  »sioniste dans l’âme ». « Je suis venu du nord pour vous rencontrer. Le sionisme est pour moi la valeur primordiale, je me bats et mes pères et grands-pères se sont battus pour cela », a-t-il souligné. Puis il a conclu par une bénédiction symboliquement très forte dans la bouche de ce non-juif : « Hachem donne la force à son peuple et le bénit dans la paix ! »

La partie spectacle de ce grand gala aura fait sensation. De jeunes artistes ont pu aller à la rencontre du public : Raphaël Skouri le Paytan, nous a fait vibrer avec un  »Shir lamaalot » dédié aux habitants du Sud ; Shmoolik a certainement ému toute la salle avec son tube  »Les Enfants d’Israël » ; Amir Haddad a interprété avec brio la version hébraïque d’une chanson de Patrick Bruel et Yoni Garcin, le mentaliste, nous a bluffés ! Le clou de la soirée était le concert en grandes pompes de Haïm Moshé : une équipe de musiciens, un répertoire de chansons, des duos touchants avec Amir Haddad et Raphaël Skouri, qui n’auront pas laissé le public indifférent. À vrai dire, il régnait une ambiance de fête et de détente extraordinaire : le public debout chantait les tubes de l’artiste et dansait avec un enthousiasme non-dissimulé !

Le contexte n’était pourtant pas simple… Et justement, cette soirée est venue à point : un moment de recueillement, de retrouvailles, de partage, de joie et surtout la preuve que les Francophones font partie intégrante de la société israélienne.

Crédits photos: Shmouel Licha

Guitel Ben-Ishay

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