La semaine dernière, quelques jours seulement avant la fin de leur formation pour devenir officiers, des soldats de l’unité Ofek ont participé à une session “Hackathon” de 48 heures.  Durant ces deux jours, les soldats de cette unité d’élite de programmation de l’Armée de l’Air ont dû développer de nouveaux programmes alors que dans le même temps, leur unité a reçu le prix d’excellence par le chef d’état-major. Le but ultime de cette compétition : innover, créer et toujours se renouveler pour continuer à assurer l’excellence de cette unité si particulière.

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Le commandant de l’unité Ofek, le colonel U., a été particulièrement fier de recevoir pour son unité le prix d’excellence des mains du chef d’état-major de Tsahal il y a quelques jours. Pour lui, “l’excellence est un rythme de vie. C’est être convaincu que chaque chose que nous faisons, de la plus petite à la plus grande, se doit d’être faite de la meilleure façon possible. L’unité Ofek, l’unité d’élite de programmation de l’Armée de l’Air israélienne, existe dans le but d’apporter l’avantage qualitatif à cette force. Sans prétention, il semble que c’est exactement ce que nous faisons au jour le jour, grâce aux capacités opérationnelles que nous développons, grâce à l’état d’esprit très fort des membres de l’unité, grâce à l’inventivité et à la créativité.”

Il y a quelques jours, des soldats de cette unité ont dû participer à un Hackathon de 48 heures durant lesquelles ils étaient en charge de développer de nouveaux programmes informatique pourl’Armée de l’Air de Tsahal. À la fin de cette session placée sous le signe de l’innovation, les participants ont dû présenter leurs concepts aux autres soldats, aux commandants responsables de leur formation et au commandant de leur unité.

“Je ne sais pas non plus ce qu’ils ont développé depuis hier matin. Je vais le découvrir dans quelques instants. Je veux être surpris.”, explique le colonel U. quelques minutes avant la présentation des projets.

Les soldats participant étaient divisés en trois groupes et chacun de ces groupes était responsable d’un programme de son choix à développer. “Notre lien avec l’Armée de l’Air est très fort. Nous savons à l’avance ce qu’elle attend de nous et nous nous devons de lui fournir rapidement des solutions pour le champ de bataille. C’est notre devoir”, explique le commandant de l’unité.

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Le ‘Kinect’ fait partie de l’un des trois concepts développés par les soldats lors du Hackathon. Le soldat a lors de la présentation du programme ouvert une carte géographique et devant l’audience éblouie, s’est déplacé à travers le territoire à l’aide de gestes avec ses mains. Il allait de droite à gauche, décidait de zoomer ou d’ajouter des repères par exemple. Un appareil était en fait placé devant le soldat et détectait ses mouvements. “L’appareil associé au programme Kinect capte la distance qui me sépare de lui et si ma main est par exemple cachée par mon corps, il sera capable de la détecter malgré tout. Ce programme est infaillible.”

Le commandant de l’unité explique à la fin de la présentation qu’il faut toujours avoir en tête que le but est d’inventer ce que personne ne pensait pouvoir être possible il y a quelques années.

Une soldate ayant participé à la compétition raconte qu’avant l’expérience de ces dernières heures, les groupes ont réellement dû s’asseoir et penser ce à quoi l’Armée de l’Air avait besoin. “Depuis hier, c’est très simple, nous ne nous sommes pas arrêtés. Nous avons même dormi ici cette nuit. Ce Hackathon a réellement était une expérience inoubliable, un vrai plaisir.”

www.tsahal.fr

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