Il y a des questions que les parents se posent, olim hadachim- nouveaux immigrants ou même israéliens francophones, sur le choix de l’établissement scolaire de nos enfants en Israël. Ecole religieuse ou plus traditionnaliste ? Education ashkénaze ou séfarade ? Meilleur niveau en hol, en kodesh ou dans les deux ? Ou même de quelle tendance politique ?

Toutes ces hésitations, questions et incompréhensions rendent notre choix plus difficile. Nous essaierons  dans cet article de nous poser les bonnes questions pour arriver au meilleur choix ou peut-être même vous rassurer dans votre choix déjà fait…

  • QUEL NIVEAU DE RELIGION ?

Le niveau de religion d’une école fait partie des questions les plus importantes, car parfois on oublie la différence avec la France.
En France, quand on place son enfant à l’école juive, étant donné le peu de choix d’écoles, il y aura une grande diversité de populations d’enfants de plusieurs milieux dans une même école. Donc on ne se répertorie pas spécialement dans un style de population.

Alors qu’en Israel, les choix d’écoles sont beaucoup plus larges ; il y a plusieurs styles d’écoles différentes au niveau du fondement de pensée, du niveau en matières profanes/Hol et en kodesh, de l’attachement au pays et a l’État. Et dans chaque école, il y aura des enfants qui viennent plus ou moins du même milieu, même style de population et mêmes objectifs (atteindre un bon niveau de bac ? ou pas du tout de hol, pas de bac et que du kodesh dès le plus jeune âge ?)

Les différents styles d’écoles sont: Mamlahti, Mamlahti dati, Torani /Haredal, Haredi- orthodoxe, Heder/Koulo kodesh. (Nous vous ferons une description plus détaillée de chaque école dans un prochain article.)

Chaque parent choisira l’école de l’enfant selon ses capacités et son système de vie. Mais n’oublions de le consulter avant de faire notre choix !

  • FAIRE PASSER LE BAGROUT À L’ENFANT ?

Certaines écoles proposent dans leur cursus d’études le choix de passer le bagrout (baccalauréat) et d’autres non.

Dans les écoles koulo kodech , où les élèves n’ont fait pratiquement que du kodesh (étude de Torah) depuis kita alef (cp), ils devront passer le bagrout en candidat externe et apprendre tout seul les matières hol . Ils pourront le faire en fin de parcours, équivalent youd bet.

Mis à part ça, toutes les écoles proposent au moins le bagrout minimum (mathématiques, anglais et hébreu- compréhension et rédaction de textes).

Pour ce choix, il faudra décider en début de parcours de l’enfant, dans quel système le rentrer : étude de hol intense ? Ou plutôt kodesh approfondi ? Hol et kodesh de haut niveau ou juste un des deux ?

Le passage en milieu de parcours  à un autre niveau d’école est possible, mais quelque peu déstabilisant pour l’enfant. Donc il vaut mieux décider selon l’enfant et le mode de vie de la famille dans quelle école l’inscrire dès la Kita Alef.

  • FAIRE REDOUBLER L’ENFANT ?

En général, dans les écoles israéliennes, pour des élèves israéliens, il n’existe pas d’option de redoublement. La politique de faire redoubler une classe à un enfant, n’est vraiment pas fréquente en Israël.
Le seul cas plus ou moins fréquent est le cas de laisser un enfant encore une année à la maternelle, parce qu’il ne serait pas assez mur pour assumer le changement du plaisir et des jeux du gan au sérieux et à l’assiduité demandés pour la kita alef.

Dans le cas des nouveaux immigrants, dès leur arrivée les enfant intègrent une classe israélienne en participant en parallèle à un oulpan de six mois.

Il peut arriver que certaines écoles ou de certains parents demandent le redoublement d’un enfant. Surtout pour les familles d’Olim Hadashim qui souhaitent que leur enfant redouble pour perfectionner son hébreu.

Il n’y a pas de réponse universelle, mais plutôt une réponse unique à chaque enfant, selon son caractère.

Apres une étude de cas sur les olim hadachim, la majorité des élèvent préfère le challenge et se lance, après quelques mois d’efforts, ils réussissent à s’intégrer parfaitement dans les classes israéliennes. Puisque la difficulté n’est pas dans le niveau d’étude mais dans la langue, les écoles israéliennes ne voient pas l’intérêt de faire perdre une année à un enfant qui a le niveau scolaire d’étude requis.

  • CHOISIR L’OPTION « INTERNAT » ?

A partir de kita têt (troisième), certains lycées/yechivot/oulpena proposent aux enfants qui habitent trop loin de l’école, d’être en internat ou semi-internat (seulement quelques jours par semaine).

Le choix est à faire selon le caractère et la volonté de l’enfant.

Il est très important de réfléchir à ces questions avec ses enfants avant de chercher et de l’inscrire à une école. Il faut que l’enfant ait envie d’aller à l’école et se sente bien dans son entourage.

http://www.matsliah.com

 

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