Une découverte réalisée par les chercheurs Israéliens pourrait aider à une guérison plus rapide, et à limiter les cicatrices et le défigurement des patients ayant soufferts de grands traumatismes des tissus mous, qui apparaissent souvent avec de sérieuses blessures ou des chirurgies de cancers.

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En ingénierie biomédicale, grâce à un lambeau musculaire qui inclue un vaisseau de sang du patient, l’équipe de chercheurs à créée un tissu qui pourrait être transféré d’une partie à l’autre du corps humain avec l’approvisionnement en sang du patient. Les techniques actuelles de reconstruction de ce genre de traumatismes – incluant les greffes et les matériaux synthétiques – sont souvent inefficace à cause de l’approvisionnement en sang perdu. Menés par le Professeur Shulamit Levenberg, du Département d’Ingénierie Biomédicale et de l’Institut Russell Berrie de Nanotechnologie du Technion, Israel Institute of Technology, les scientifiques ont fabriqué des morceaux de muscles en utilisant une variété de cellules ajoutées et de tissus connectés pour les renforcer. Ils ont ensuite testé ce lambeau de muscle en reconstruisant des tissus défectueux situés dans l’abdomen profonds de souris.

Leur article, publié cette semaine dans l’édition annuelle de Proceedings of the National Academy of sciences (www.pnas.org), décrit comment ce lambeau de muscle a été conçus, ces avantages, et ses succès lorsqu’il a été testé sur des modèles animaux. Selon Levenberg, « Nous avons décidé de concevoir un lambeau musculaire avec une vascularisation robuste », explique Levenberg, dont ses chercheurs ont travaillés sur la vascularisation des tissus conçus. « Une vascularisation correcte est essentielle pour que le muscle ne soit pas rejeté par l’hôte ». Leurs études, d’après les chercheurs, mettent en évidence le fait que les cellules issues de tissus spécifiques, comme les myoblastes (cellules des muscles), les cellules endothéliales (fine couche des cellules qui longent l’intérieur des vaisseaux sanguins), et les fibroblastes (cellules de “cadre” pour les tissus animaux), sont nécessaires pour le fonctionnement du lambeau musculaire tout autant que les cellules ajoutées “rapidement et plus efficacement intégrée dans le tissu de l’hôte”.

« Les cellules types – intégrée dans le lambeau musculaire conçu – dictent sa force mécanique » ajoute Levenberg. Les chercheurs signalent que dans la semaine du transfert, le lambeau musculaire inséré dans les souris étaient « viable, et vascularisés », et étaient « fermement reliés aux tissus environnants ». Ils ajoutent aussi que le lambeau musculaire avait la force nécessaire pour supporter « les viscères abdominales » ou les organes dans la région abdominale. D’après les chercheurs, ces résultats satisfaisants ne vont pas seulement relancer les recherches, mais vont aussi permettre de mener des études cliniques sur des humains. Ils suggèrent aussi l’utilisation de lambeau musculaire à plus grande envergure, comme en le transformant en « lambeau libre » capable de reconstruire les tissus défectueux dans différents endroits du corps. Cet avantage pourrait contourner les besoins de prélèvements et transfert d’une large quantité de tissus, empêchant ainsi un grand nombre de complications. « Lorsque ce lambeau est fabriqué – avec un réseau viable de vaisseaux sanguins, de plus grandes quantités de tissus, et même un organe en entier – il peut être implanté et couplé à un vaisseau central en fixant le sang du réseau du tissu aux vaisseaux hôtes», concluent les chercheurs.

L’étude a été réalisée en collaboration avec le Dr. Yulia Shandalov (qui a été un élève doctorant sous la supervision du Prof. Levenberg pendant ses études), et Dr. Dana Egozi, du Département de Chirurgie Plastique et reconstructive au Rambam Health Care Campus. C’est une partie d’un projet de recherche mené par le Professeur Shulamit Levenberd, et financé par le Conseil Européen de la Recherche (C.E.R).

http://www.technionfrance.org/

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