La résolution 242 du Conseil de l’Onu, votée le 22 novembre 1967, stipule un retrait israélien « de territoires » afin, cela est précisé également, que les frontières à négocier soient sûres pour cet état attaqué depuis sa renaissance en 1948. Cette loi internationale a été votée à l’unanimité de ses membres. France comprise !

Ce qui n’a pas empêché celle-ci, dès lors, de tout faire pour imposer sa propre interprétation. Celle qui exige de l’Etat d’Israël un « retrait de tous les territoires » et donc un retour à la ligne d’armistice de 1949, tracé que Lord Caradon, considéré comme l’architecte de cette résolution, avait apprécié, alors, comme mauvais.

Résolution qui avait déplu au monde musulman, désireux de l’éradication définitive de l’Etat du peuple juif, et que la France s’empresse depuis à satisfaire. Contre quelques avantages économiques évidemment !

Nonobstant l’exécution de retraits successifs (Sinaï, Gaza, zone A et B en Judée et Samarie) qui n’ont pourtant pas apporté toute la paix escomptée, L’Etat d’Israël n’a vraisemblablement toujours pas satisfait aux désidératas de la France, puissance qui s’enorgueillit d’être la patrie des Droits de l’homme. Sauf lorsqu’il est israélien semble t-il !

Le gouvernement français aurait décidé de faire passer prochainement au Conseil de Sécurité une nouvelle résolution exigeant «la création d’un Etat palestinien ‘’sur la base des frontières du 4 juin 1967’’ moyennant des échanges mutuellement agréés de territoires équivalents»

Si à priori, chacun cherchera les raisons légales et historiques qui attribuent d’office tous ces territoires aux ‘’Palestiniens’’, chacun notera aussi que les frontières israéliennes en devenir seront, par l’accord imposé, dessinées par d’autres que les autorités du pays.

On ne fait pas mieux comme « frontières sûres » ! Lord Caradon avait donc tout faux en 1967.

Si l’on ajoute à cela l’exigence française d’une « solution juste, équilibrée et réaliste » pour les seuls ‘’réfugiés palestiniens’’ – comprendre les millions de leurs descendants -, Jérusalem Capitale des deux parties -comprendre la veille ville entre les mains ‘’palestiniennes’’-, et l’oubli d’en parler d’abord à la partie israélienne, partie prenante au conflit, chacun comprendra l’échec à venir.

La France s’empressera alors, dit-elle, de reconnaître « l’Etat de Palestine » !

Un état qui restera virtuel tant qu’Israëlne sera pas reconnu, par le monde musulman, comme étant la nation du peuple juif, Jérusalem comme sa Capitale une et indivisible et que sera abandonné définitivement le « droit au retour » en son sein de millions d’étrangers fantasmé comme « réfugiés ».

Conditions sine qua non de la survie spirituelle et physique de cet état, et revendications intangibles du peuple israélien dans sa très grande majorité !

Viendra donc probablement le temps des châtiments à appliquer à ce ‘’pays récalcitrant à la paix’’ !

La France officielle osera t-elle Boycotter, Désinvestir et Sanctionner le pays du peuple Juif ?

L’Europe suivra t-elle ?

Si cela démangera certains gouvernements, le rappel de l’histoire fétide de ce continent à l’égard du peuple juif freinera son ardeur haineuse et intéressée. Si l’on y ajoute le gaz, le pétrole et la matière grise israélienne très recherchée de par le monde, ainsi que l’appui économique et diplomatique des USA malgré Barak Obama, l’Etat d’Israël a peu à s’en faire.

Le vote lors du 65e Congrès de la FIFA, saisit pour exclure l’Etat d’Israël, qui doit se tenir le 29 mai prochain en Suisse sera un excellent test concernant les pays qui comptent. Voire les autres.

A n’en pas douter, l’agitation française n’a principalement qu’un seul objectif. A savoir, la politique pro-arabe devant inciter, par la bande, les électeurs musulmans à rejoindre le ‘’bon camp’’ lors des élections présidentielles de 2017.

Ce qui fait très peu face aux intérêts existentiels des Israéliens !

Victor Perez
http://victor-perez.blogspot.co.il/

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