Jonathan-Simon Sellem aux manettes d’un centre de pilotage de drones ©Y. Ancri

Le géant israélien Israel Aerospace Industries (IAI) m’a ouvert ses portes il y a quelques jours, dans ses bâtiments situés à quelques kilomètres de Tel-Aviv. L’occasion pour moi de découvrir comment cette entreprise publique israélienne construit des drones, des avions, des radars, des satellites… Et d’apprendre que pour la première fois, IAI compte recruter un maximum de futurs immigrants français, lors du salon du Bourget, au mois de juin 2015 !

La sécurité est maximale. La carte d’identité est laissée à l’entrée. Les appareils photos des téléphones portables sont bloqués. Et je serai accompagné tout au long de ma visite dans cet immense centre de construction d’avions et de drones. Les règles de la visite sont dites. Mais le plaisir n’en est que décuplé tant il est rare qu’IAI ouvre ses portes aux journalistes.

Jonathan-Simon Sellem aux manettes d’un centre de pilotage de drones ©Y. Ancri
Jonathan-Simon Sellem aux manettes d’un centre de pilotage de drones ©Y. Ancri

Ce jour là, nous étions 5 à être invités pour une découverte des lieux et des métiers. Le tout, avec des directeurs d’unités, des ingénieurs et des spécialistes francophones. Pour le représentant des français d’Israël que je suis, c’est un peu une fierté de voir que des immigrants de France ont été nommés aux plus hauts postes de cette société connue dans le monde entier. C’est par exemple le cas de Michèle Hassid, qu’IAI a recruté en France en 1983 – et qui, depuis, n’a jamais cherché à changer de boulot tant les conditions sont idéales.

A l’époque étudiante aux Arts et Métiers, l’Agence Juive Pour Israël l’invite alors au Salon du Bourget pour une visite du stand IAI. Après un tour du stand, le responsable pose une question: « qui, parmi vous, voudrait passer un premier entretien d’embauche. » Michèle lève la main. Elle passe l’entretien. Quelques semaines plus tard et sans parler hébreu, elle arrive en Israël, un contrat sous le bras, et une voiture de fonction en cadeau. Aujourd’hui, elle est directrice du service d’ingénierie de Bedek Aviation (le groupe d’IAI a entre autre en charge la transformation d’avions en cargos).

32 ans après cet entretien à Paris, IAI souhaite de nouveau recruter des ingénieurs français.

« Nous ne demandons pas aux candidats de parler hébreu » explique Noga, la responsable de la communication. « La France est un pays où le niveau d’étude est excellent, où les étudiants ont un esprit de recherche différent que celui que l’on peut trouver en Israël. Nous en avons besoin pour enrichir nos produits, nos inventions » ajoute Michèle Hassid.

« Tous les ans, IAI recrute entre 500 et 600 personnes et nous souhaitons offrir des postes à des candidats à l’immigration en Israël » explique Noga.

Parmi les postes recherchés : des ingénieurs en informatique, en mécanique, en aéronautique. Des responsables en contrôle qualité. Mais si d’autres profils intéressants souhaitent un entretien, c’est également possible et toutes les portes restent ouvertes.

Pour recevoir un carton d’invitation au salon du Bourget et obtenir un entretien d’embauche, il suffit aux candidats d’envoyer un mail avec un CV à Applicationairshow2015@gmail.com. Vous serez contacté par les ressources humaines et, peut-être, gagnerez-vous plus qu’un passeport pour Israël: une carrière au service de l’excellence et de la Nation. 

Par Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

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