cafe shop

Il faut tout d’abord situer correctement où se trouve « Coffee Boutique » pour que nos amis internautes puissent s’y rendre facilement.

Nous sommes à Ashdod, à la City. Arrivés au kikar de la City (celui du jet d’eau), prenez le trottoir de gauche en allant dans le sens opposé de la mer. Arrivés à la hauteur du « Café de la Paix », vous êtes rendus. Là, tout de suite à gauche, la petite et charmante boutique vous attend.

Éli est le maître des lieux. Né en Italie dans les environs de Milan,  Éli n’était qu’un bébé quand il a fait son alya, il y a un certain temps ! Il y a quelque chose d’italien dans son accueil chaleureux. Il vous offrira volontiers un expresso.

Eh oui à « Coffee Boutique », il suffit de se hisser sur un haut tabouret pour déguster un cappuccino.

Votre regard n’a que l’embarras du choix pour se poser. Toutes sortes de cafetières traditionnelles italiennes, de toutes tailles (j’ai craqué pour une rouge vif) mènent le bal. D’autres cafetières « Nespresso » vous attendent avec les capsules compatibles. Éli fabrique ses capsules à Rishon Letzion. Il vous en coûtera 1, 25 shekel pour la capsule de votre choix. Moins chère que les originales ! Si vous êtes vraiment un aficionado du café, alors Éli vous propose de vraies machines à café, à l’identique de celles que l’on trouve à Rome ou Syracuse.

Quant au café, vous pouvez en acheter chez Éli. Des grands crus venus du Guatemala, du Costa Rica ou du Brésil. Des Robusta, des Arabica, ou un mélange des deux. Sur place, Éli se fera un plaisir de moudre votre café.

Le café requiert autant d’attentions que le vin!

Un bon café à déguster entre amis lorsque la discussion s’installe paisiblement, rien de tel pour passer un bon moment. À moins qu’il ne s’agisse d’un tête-à-tête amoureux, dans ce cas je me retire sur la pointe des pieds !

Pour moi le café est affaire de réminiscences. Tout gamin, j’ai eu dans le nez l’odeur du café comme celle du vin, deux breuvages qui me constituent et me définissent quelque peu. C’était à Oran. Papa (za’’l), épicier villageois, m’emmenait parfois à Oran. J’ai souvenir de l’entreprise « Cafés du Brésil », une immense torréfaction au cœur de la ville. Propriété de la famille Achache.

Vous comprenez à présent, chers lecteurs, combien je me suis senti à l’aise dans la boutique d’Éli.

« Coffee boutique » manquait dans le paysage urbain d’Ashdod. Bienvenue à ce nouveau Hanout qui confirme que les ashdodiens sont de plus en plus sensibles aux bonnes choses !

Ashdod, le 28 mars 2016

 Norbert Bel Ange.

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