Des chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem ont découvert que la dégénérescence de cellules du système immunitaire dans le cerveau conduit au développement de la dépression nerveuse. L’équipe de recherche a déposé une demande de brevet sur de nouvelles substances pour le traitement rapide de la dépression.

La dépression nerveuse, qui affecte une personne sur six, est l’une des principales causes de la souffrance humaine. Outre le fait que la plupart des cas de suicide soient liés à la dépression, la maladie constitue un risque important pour d’autres  affections graves, telles que les maladies cardiovasculaires et contribue, selon l’Organisation mondiale de la santé, à plus d’années d’infirmité et d’incapacité de fonctionnement normal que toutes les autres maladies.

Pendant des décennies aucun progrès significatif n’a été constaté dans le développement de thérapies médicamenteuses innovantes pour le traitement de la dépression nerveuse du fait que les facteurs biologiques qui en sont responsables sont encore mal connus. Un effort conjoint de chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem et de l’Université du Colorado apporte une percée significative dans ce domaine. Les chercheurs ont découvert pour la première fois que des changements dans la structure et la fonction des cellules de la microglie dans le cerveau entraînent le développement de symptômes comportementaux  et cérébraux liés à la dépression résultant d’une exposition prolongée au stress. Les chercheurs ont déposé des brevets sur un certain nombre de substances qui ont une influence sur les cellules de la microglie et qui peuvent servir d’antidépresseurs efficaces, par l’intermédiaire de la société de développement de recherche « Yéssoum » de l’Université hébraïque de Jérusalem…

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