Sur la base d’un cas de Guemara,MiRoirS n’est pas seulement une comédie hilarante et émouvante, elle pose la question de la réparation d’un préjudice quand celui a procuré un bénéfice, le tout, dans une satire décapante du monde de l’art contemporain !

La pièce a déjà prévu de se jouer en France, mais c’est bel et bien le publique francophone Israélien qui en aura la primeur.

Première mondiale Le 8 Mai 2018 au Théâtre Cameri 1 de Tel Aviv, une pièce originale de Bernard Bitan, adaptation et Dialogues d’Elie Chouraqui – Bernard Bitan Mise en scène Elie Chouraqui,


MiRoirS : Synopsis 

Bernard tient une galerie d’art réputée. Il est sur le point de vendre un diptyque qui porte le nom de deux tableaux jumeaux, en tous points similaires, dernière œuvre réalisée par l’artiste peintre connu et coté : Loïc Tabin, juste avant sa disparition. Ces deux toiles vendues séparément, ont trouvé deux acquéreurs pour un prix identique de 180.000 euros chacune, une belle opération pour Bernard qui a bien besoin de renflouer ses finances malmenées par un divorce coûteux.
Le jour de la réalisation des ventes, Marc, son ami d’enfance vient s’acquitter d’un petit prêt que lui avait fait Bernard et en profite pour l’aider à emballer les tableaux avant la livraison … sauf qu’à la suite d’un geste malheureux ….Cet incident, qui plonge Bernard dans le désarroi dans un premier temps, à une conséquence inattendue : la valeur du tableau restant s’envole grâce à une idée astucieuse du responsable de la catastrophe. Pour l’auteur de l’acte coupable, et par son action accidentelle, l’œuvre est devenue unique et de surcroît, elle lui confère le statut de « toute dernière réalisation de l’artiste » ! Sur la base de ce raisonnement, Marc, espiègle et jamais en manque d’idées, suggère à son ami de mettre ce dernier tableau aux enchères ; bien lui en prend car il est adjugé à 980.000 d’euros ! Au terme de la vente, Bernard en vient tout de même à réclamer à Marc de s’acquitter du préjudice.
Entre croyances et certitudes, justice et réparations, vérités ou mensonges par omission, les deux hommes règlent leurs comptes. Les amertumes sont exhumées, les vérités éclatent : Elles sont cinglantes !
Les apparences peuvent être trompeuses. Notre propre reflet et la perception que nous en avons, est-il vraiment l’image de ce que nous renvoyons aux autres ? Jusqu’où sommes-nous responsables ou coupables de nos actes, entre le choix de l’obéissance à tout prix ou de la désobéissance aux lois établies. Les deux amis, non sans humour et perspicacité, nous montreront à travers leur parcours de vie, à l’instar de ce tableau percé, qu’après l’accident ou l’imprévisible : l’intuition et l’inspiration prennent toujours le pas sur la résignation et le fatalisme car dans leur philosophie de vie, tout ce qui nous arrive est « sur mesure » et qu’au final, tout s’équilibre ou se répare mesure pour mesure… comme une image dans le miroir ?

Scénographie : Œuvres originales de Yoel Benharrouche 

Ce sera incontestablement l’un des événements culturels le plus important de ce printemps en Israël. Le célèbre metteur en scène, cinéaste et aujourd’hui, interviewer sur i24 News met en scène, une nouvelle pièce de théâtre sur le thème du préjudice et de sa réparation dans l’environnement du monde de l’art et des œuvres cotées.
Pour Elie Chouraqui – Les 10 commandements, Harrison Flower, Paroles et Musiques: «C’est une pièce qui décrit parfaitement les ambiguïtés de la société dans laquelle nous vivons au quotidien  au travers du monde de l’art. En lisant la pièce de Bernard j’ai été aussi ému et j’ai beaucoup ri !

Le célèbre metteur en scène et réalisateur retrouve une partie de la troupe qui avait fait merveille et salles combles l’année dernière dans la pièce « Le Prénom » d’Alexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte, et constitue un trio inédit sur scène, Marco Gaon (Le Sel et le Miel, Le Prénom),  Bernard Bitan (Le Prenom et auteur de Miroirs) et la truculente Judith Mergui (Inch Alya, Vous auriez pu me prévenir).

Bernard Bitan à qui l’on doit notamment le spectacle musical à succès Le Sel et le Miel, écrit ici sa première pièce de théâtre inspiré d’un cas du talmud sur l’interprétation qui a été faite sur la loi du talion « Je n’ai pas seulement voulu écrire une comédie, je tenais à ce que l’on ressorte diverti, certes, mais aussi plus intelligent après avoir vu Miroirs ! Les séances de travail avec Elie Chouraqui sur l’adaptation du livret, en plus de nous avoir offert d’énormes fous rires, donne à la pièce une dimension encore plus jouissive. Je considère comme un immense privilège et un honneur d’avoir son texte mis en scène et adapté par un metteur en scène aussi incroyable qu’Elie Chouraqui ! 

Cette pièce se joue le  8 Mai 2018 au Théâtre Cameri 1 – Tel Aviv 

Billetterie de 95 sh a 260 sh : https://livestage.show/mir/
Informations et Réservations : 052-5889510
miroirs@yoelbenharrouche.co
www.eden-gallery.com

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