Alors que toute une partie de la planète se focalisait sur la dernière coupe du monde, le reste du monde n’a pourtant pas cessé de tourner, avec ses drames, ses tensions, sa violence. Dans un silence assourdissant, le bruit des événements à Haïti de juillet dernier était couvert par les clameurs mondiales du football.
Vous ne l’avez sans doute jamais su, mais en juillet dernier, le pays subissait une grave et violente crise, poussant les habitants à la révolte, entraînant des luttes armées, des blessés et des morts.

Haïti, qui partage l’île d’Hispaniola avec la République Dominicaine, est considéré comme l’un des pays les plus pauvres de la planète, subissant régulièrement ouragans et tremblements de terre, auxquels s’associe une violence endémique.
Cependant, dans cette violence, sa population force le respect par son courage, sa force de volonté et sa détermination à vivre face à l’acharnement des évènements.

L’association “Sauveteurs Sans Frontières” (SSF) est composée de nombreux Israéliens qui ont fait la preuve de leur capacité à gérer les situations dangereuses afin de fournir de l’aide en urgence aux populations menacées. Face aux défis du pays, une association haïtienne a souhaité engager un partenariat avec SSF afin d’en devenir la branche locale et de bénéficier de l’expertise des Israéliens. Ce partenariat a été validé en juillet dernier, en pleine crise haïtienne.

Alors qu’Haïti vivait quasiment sous un blocus de fait, un représentant de SSF, Fernand Cohen-Tannoudji, s’est dévoué afin de se rendre, depuis Israël jusqu’à Port-au-Prince dans des conditions chaotiques. Sans le moindre vol pour Haïti, M. Cohen-Tannoudji a dû s’embarquer dans une aventure digne d’un film. Atterrissant en République Dominicaine, il a ensuite voyagé pendant des heures dans un véhicule en direction de la frontière haïtienne.
Sur place, il a réussi à convaincre un moto-taxi de le conduire à Port-au-Prince.

Au fur et à mesure de la progression dans le pays, le bruit des coups de feu se sont fait de plus en plus présents. Ce premier moto-taxi, saisi par la peur, a refusé de continuer, laissant Fernand Cohen-Tannoudji littéralement sur le bord de la route. Le représentant de SSF avait la possibilité de retourner en République Dominicaine, mais a poursuivi son chemin, déterminé à tenir la promesse qu’il avait faite.
Il a ainsi enchaîné plusieurs motos-taxis, chacun plus effrayé les uns que les autres au fur et à mesure de la progression vers la capitale.
Le dernier chauffeur a accepté de justesse de le conduire jusqu’à un commissariat.

“En face de ce commissariat, raconte Fernand Cohen-Tannoudji, il y avait un salon de coiffure qui s’appelait Adonaï. J’ai vu ce nom comme un signe que je devais continuer.”
Dans le commissariat, il réussit à prendre contact avec le responsable de la police qui prend conscience de la situation, et organise finalement un cortège sécurisé jusqu’à Port-au-Prince.
Sur place, les organisateurs du partenariat sont littéralement incrédules de voir l’israélien arriver, compte tenu de la situation sécuritaire du pays.
“J’ai servi dans Tsahal, rappelle M. Cohen-Tannoudji, et la prise de risque a donc fait partie de ma vie. Je n’ai jamais reculé devant mes obligations, je n’allais pas commencer ce jour-là”

La cérémonie officialisant le partenariat avec Sauveteurs Sans Frontières fut donc particulièrement émouvante, le simple parcours de Fernand illustrant à lui-seul la mission même de SSF et de ses volontaires israéliens: dépasser les frontières et les dangers pour apporter l’assistance là où plus personne n’ose se rendre. Sans doute la meilleure illustration de ce que signifie pour un Juif d’être “la Lumière des Nations”.

Ashdodcafe.com

1 COMMENTAIRE

  1. Je tient à applaudit et félicité le courage de monsieur Fernand le représentant de SSF Qui a bravé les danger et l’obstacle pour entré en Haïti ce jour ce n’étais seulement l’ecriteau qui avais sur ce mûr qui vous a donné le courage d’avancée il y avait cet immenses volontés d’aider les autres notre travail serais plus efficace en pensaient a votre exploits encore une fois bravo a vous et a toutes l’équipe de SSF « Qui sauve une vie sauve lui même« 
    Saintil Rithzer-Lee président de CSPV (Compassion et secours pour la vie) représentant de SSF en Haïti **chak moun ou ede se tèt ou ede**

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