PARASHAT KI TETSE – chabbat du 14 septembre 2019, Horaires 18 h 20 – 19 h 26

LA DEFENSE DE PRATIQUER DES MELANGES

Cette parasha commence par la considération des cas où le peuple est confronté à la guerre et qui doit participer et qui en est dispensé. Les années précédentes nous avons largement disserté sur le sujet car, l’enseignement sous-jacent qui est à retirer de tous les cas (ils sont nombreux et n’ont cours dans aucune armée d’aucune nation au monde) de dispense c’est qu’HaShem ne tient pas à ce que l’armée soit nombreuse pour combattre l’ennemi car l’important est que le nombre même infime de guerriers juifs vaincra cet ennemi seulement du fait qu’ils croient en D et qu’ils mènent un combat POUR HASHEM !

La péricope KI TETSE est une lecture passionnante car elle évoque des sujets divers et très important dont le facteur commun est le mélange à tous les niveaux et la compassion.

Ainsi, la Torah, par compassion, édictera des lois concernant l’abattage rituel (la shehita) afin que la bête ne souffre pas physiquement (règles précises de l’abattage et de ne pas mutiler la bête pour en prélever des membres sans l’abattre complètement par exemple) mais encore psychologiquement, comme ne pas abattre un veau le même jour que sa mère, ou encore ne pas tuer des oisillons ou tout simplement les subtiliser devant leur génitrice.

Cependant d’autres lois sont concentrées dans cette sidra telles que ne pas attacher ensemble un bœuf et un âne pour labourer un champ certains exégètes ont émis l’avis qu’il en est ainsi pour éviter une trop grande proximité entre ces animaux et ne pas permettre ainsi une intimité qui pourrait provoquer un accouplement non souhaité mais aussi parce que ces deux bêtes n’ont pas la même force et n’évoluent pas à la même vitesse.

Ne pas tisser laine et lin ensemble : deux fibres d’origine différente l’une étant animale et l’autre végétale : le « sha’âtnez » dans ce mot, en inversant deux lettres, certains y voient une allusion au « malin » (esprit malin) qui cherche toujours à s’insérer en nous, à notre insu à seule fin de faire échouer l’homme. Cette loi, comme celle de la vache rousse, ne peut être explicitée.

Et puis, le texte aborde la question des « mamzérim » que l’on traduit par bâtard en français. Cependant, si l’origine du mot français bâtard est incertaine et désigne un enfant naturel ou adultérin, en hébreu, ce terme désigne quelqu’un né d’une union adultérine, incestueuse, ou interdite, mais pas un enfant naturel. Mamzer vient de « moum » et « zar » soit quelqu’un qui présente un défaut étranger.

Le mamzer ne pourra être reconnu comme un juif ordinaire. Dans le « dossier » joint, sera exposé l’aspect de ce problème et dans un deuxième article sur le vin casher : pourquoi ???

Caroline Elishéva REBOUH

MA Hebrew and Judaic Studies
Administrative Director of Eden Ohaley Yaacov

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