eau robinetMalgré ses nombreuses plages ensoleillées, Israël reste un pays désertique où l’optimisation des – faibles – ressources en eau est cruciale. L’eau est en effet nécessaire aux activités vitales comme l’agriculture et l’élevage, sans parler des nouvelles activités (industrielles, etc.) d’une société moderne. Toutefois, l’eau usée produite par ces activités est trop polluée pour la consommation, le ménage ou l’hygiène. Heureusement, les technologies permettant de purifier l’eau déjà utilisée se développent à toute vitesse.

Un professeur émérite toujours très actif

Israël développe de nombreuses technologies permettant de purifier l’eau. Toutefois, il s’agit souvent d’investissements très coûteux, gourmands en énergie et en place. Josef Hagin, professeur émérite de 91 ans au Technion de Haïfa, travaille depuis plusieurs années à l’élaboration de dispositifs plus économes. L’une de ses dernières initiatives : coordonner un nouveau programme de recherche de deux ans se focalisant sur le problème de l’élimination des produits pharmaceutiques retrouvés dans l’eau usée destinée à l’irrigation.

Filtrer l’eau contaminée

Le professeur Hagin et ses collaborateurs travaillent sur une solution utilisant des membres d’ultrafiltration ainsi que des montages d’osmose inverse. Les premiers permettent de séparer les fluides des microparticules (micro-organismes, poussières, etc.) et les seconds de séparer le fluide propre de celui recueillant les impuretés. Des tests grandeur nature ont été effectués depuis 2009 dans le désert du Néguev, en Israël. En utilisant les effluves contaminés des fermes environnantes, il a été possible d’obtenir de l’eau propre.

Une coopération entre Israéliens et Palestiniens

La grande originalité de ce projet ne réside pas tant dans les technologies utilisées que dans les personnes qui les mettent en oeuvre. Ce projet est en effet financé par le groupe pharmaceutique français Sanofi et porté conjointement par le Technion et l’Université Al Quds de Abu Dis (Palestine), sous la supervision du « Centre Peres pour la Paix », qui promeut la coopération et le dialogue entre Israéliens, Palestiniens et représentants des pays arabes voisins. « Ce genre de projets en commun favorise les bonnes relations professionnelles et personnelles« , se réjouit le professeur Hagin. Espérons que la technologie produite puisse être rapidement utilisée afin que tous les habitants du désert puissent avoir accès à l’eau.

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73345.htm

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