La France, par le truchement de son parlement et suite à d’autres pays européens, se presse de reconnaître symboliquement l’état de « Palestine ».

Une reconnaissance qui fait totalement fi des droits du deuxième belligérant de ce conflit, à savoir l’Etat d’Israël,et une légitimation qui, de fait, veut imposer à ce dernier des frontières internationales ainsi que le partage de sa capitale Jérusalem.

Le tout, bien sûr, sans aucune négociation !

Une décision politique politicienne qui illustre le peu de considération accordée à ce pays allié, démocratique et respectueux des droits de l’homme.

Une conduite réservée de tout temps aux pays colonisés ou débiteurs des puissances de ce monde.

Une manœuvre politique que nul ne retrouve dans aucun autre conflit actuel mais qui rappelle, curieusement, le comportement exclusif réservé aux Juifs européens dans les siècles passés.

Une attitude qui affirme qu’aux yeux de certains l’Etat du peuple juif n’est pas un état souverain !

Cette posture européenne pourrait avoir quand même du bon et être examinée comme promouvant la paix si elle était fondée sur l’historique réel de la région, des faits avérés et vérifiables ou encore un droit international précis et sans ambages.

Ce qui n’est absolument pas le cas ! Cette décision française, et qui semble devenir européenne, n’est rien d’autre qu’une prime accordée à la falsification et à la propagande idéologique antisémite.

Aucun des députés, la plupart de gauche et soudain si pressés de voter en faveur de la « Palestine », n’est en mesure de raconter l’historique de ce pays.

Pas même le passé du « peuple palestinien » avant 1967.

Ni même de citer une seule résolution du droit international, si souvent brandi, attestant la propriété de ce peuple sur un quelconque territoire dans la région, voire ailleurs.

Ces élus en sont même à éliminer de l’équation la résolution 242 du Conseil de Sécurité adoptée le 22 novembre 1967 qui a force de loi internationale et qui exige le seul « retrait DE territoires » parl’Etat d’Israël. Evacuations de territoires que l’Etat du peuple juif a déjà effectué, dans le Sinaï mais aussi dans la bande de Gaza, et est encore prêt à en réaliser en échange d’une paix réelle et définitive.

L’exigence arabe d’une « Palestine » judenrein est également balayée par ces bons apôtres pro-‘’palestiniens’’. Vie juive qui rappellerait incontestablement sa présence plurimillénaire en ces lieux dénommés Judée et Samarie.

Deux noms que le droit international a repris dans la résolution 181 du 29 novembre 1947.

La revendication d’un « droit de retour » de centaines de milliers de « réfugiés » n’est, elle aussi, pas même évoquée par l’un d’entre eux. Broutille que L’Etat d’’Israël devra évidemment surmonter une fois la ‘’paix française’’ installée.

Deux ‘’détails’’ qui n’intéressent apparemment pas les élus gauchistes français !

La France se dit être une alliée et une amie de l’Etat d’Israël ! Au nom de quels principes et de quelles réalités la France s’octroie t-elle le droit d’agir de la sorte ?

Comment jauger cette attitude peu amicale qui s’aligne, sans la moindre honte, sur le narratif mensonger et antisémite du monde musulman ?

Comment expliquer cette vilenie autrement que par les intérêts politique, économique et diplomatique français bien compris par tous, mais aussi par une grande lâcheté et un zeste d’attitude haineuse envers le peuple juif ?

Posture qui rappelle un passé pas si lointain et une analogie avec les accords de Munich de 1938 abandonnant aux nazis une partie de laTchécoslovaquie sans presque rien demander en échange, sinon de vagues promesses de paix.

A son retour en France, Edouard Daladier, alors Président du Conseil des Ministres et de gauche, est persuadé qu’il sera hué pour avoir cédé. A sa grande surprise, à la descente de l’avion au Bourgetil est vivement acclamé pour avoir ‘’sauvé la paix’’.

Sa réaction spontanée fut « Ah les cons ! S’ils savaient ! ».

Les élus de gauche de nos jours, fils spirituels de ceux-là, n’en ont toujours pas tiré de leçons. D’autant plus que l’Etat d’Israël n’a rien de semblable avec la Tchécoslovaquie de 1938 et le Juif d’aujourd’hui a juré à ses ancêtres « plus jamais ça ».

Ce qui, du coup, exclura probablement la France et l’Europe de tout processus de paix dans cette région et qui promet à ce continent des lendemains qui déchanteront.

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Si Pierre Lellouche, député UMP, ne votera pas en faveur de la résolution reconnaissant la « Palestine », il n’a cependant rien à envier aux députés de gauche.

Dans son intervention à l’Assemblée nationale il a assuré ne pas comprendre ‘’l’ingérence’’ de Benjamin Netanyahou sur le sujet :

« Dans l’état actuel des choses, la Résolution n’aurait qu’une vertu : contrer les voix qui, au sein même du gouvernement israélien, semblent exclure désormais tout Etat palestinien. Evolution que, pour ma part, je considère comme très préoccupante, tout comme je trouve proprement choquante l’injonction publique faite par le Premier ministre israélien aux Députés français de ne pas voter la Résolution sur la Palestine ».

Durant la seconde guerre, les déportés juifs étaient surveillés par des kapos. Lellouche regrette, semble t-il, cette époque ! Chacun s’accordera à trouver ces regrets certes choquants mais surtout écœurants.

Publié par Victor Perez

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