En 2001, l’Ambassadeur français à Londres, Daniel Bernard, a alors, sans aucun doute, dévoilé le parti pris planétaire concernant l’Etat d’Israël en le qualifiant de « petit pays de merde ». Crise internationale aidant et pression musulmane contraignante, ce pays a été jugé , sans procès, ‘’responsable’’ de (presque ?) toutes les catastrophes mondiales.

Toutes les ‘’bonnes consciences’’ de la planète, médias, intellectuels et politiques, se sont donc donné le mot pour le placer sous surveillance internationale ! Pas un mot, une pensée israélienne, pas un geste politique n’échappent en conséquence à leurs multiples examens !

Israël, depuis sa renaissance sur la terre de ses ancêtres, n’a eu d’autres rêves que de vivre en paix dans ses frontières. Une paix que beaucoup lui refusent et que d’autres, par mercantilisme, peur et/ou antisémitisme, donnent la main.

Ainsi, si la résolution 242 de 1967 exige, pour ceux qui savent lire correctement, un retrait DE territoires pour que l’Etat du peuple juif puisse, enfin, se doter de frontières sûres, et donc défendables, les ‘’faiseurs de paix’’ parlent, quant à eux, d’un retrait aux « frontières de 1967 » avec quelque échanges acceptés de part et d’autres.

Autrement dit, retrait quasi-total sur ce que les experts nomment les « frontières d’Auschwitz » !

Quelques uns sont même prêts à voter prochainement au Conseil de Sécurité une résolution dans ce sens, avant même l’exigence d’une reconnaissance pleine et entière du monde musulman, Hamas et Hezbollah entre autres « résistants » compris, d’Israël comme étant l’Etat du peuple juif.

Une résolution contraignante qui ne résoudra pas le conflit car si les « frontières de 1967 » n’ont jamais existé ni ne sont sûres, et l’abandon d’un « droit au retour des descendants des réfugiés palestiniens en Israël même » jamais exigé, l’Etat d’Israël sera tout de même mis en demeure d’accepter ces oukases !

Des ‘’frontières’’ expropriant de surcroît la veille ville de Jérusalem et le Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme !

L’Etat d’Israël est peut-être un « petit pays de merde », mais certainement pas suicidaire ni désireux de renoncer à sa quintessence !

Le peuple juif debout à jamais

Autre lecture et donc autre décision de la ‘’communauté internationale’’.

Le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a eu vent d’un accord entre Obama et Poutine concernant un retour du plateau du Golan aux mains des Syriens, quel que soit la forme que prendra la réconciliation nationale. Un territoire devenu un havre de paix et de vie depuis qu’il est entre les mains israéliennes, alors qu’il servait de fortin à l’armée des Assad.

Le tir aux Israéliens de ce plateau était de rigueur avant 1967.

« Nous allons renforcer les implantations, l’industrie et l’agriculture, par les décisions que nous prenons aujourd’hui, il est temps que la communauté internationale reconnaisse deux faits: La frontière ne va pas changer, peu importe ce que ce passera du côté syrien. Le temps est venu après 50 ans de reconnaître la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan »

N’ayant rien de plus urgent à s’occuper, les USA d’Obama se sont empressés d’assurer que « Le plateau ne fait pas partie d’Israël et c’est ainsi depuis 1967. La discussion sur l’avenir du plateau devrait être décidée dans des négociations. À l’heure actuelle, il y a un problème pour négocier en raison de la situation en Syrie ».

Pour l’Allemagne, « C’est une violation du droit international. Le plateau fait partie du droit international et de la Convention des Nations Unies, aucun pays ne peut déclarer qu’une partie lui appartient aux dépens d’un autre pays ».

S’il y a négociation et donc possibilité que ce territoire reste entre les mains israéliennes, pour les ‘’faiseurs de paix’’ il est hors de question de laisser accroire cette possibilité et que cette logique bénéficie à ce « petit pays de merde » !

D’où ces réactions immédiates qui ne pouvaient attendre !

L’Unesco, pour sa part, n’est pas en reste ! Une résolution récente de plus se réfère au Mont du Temple comme à un lieu saint exclusivement musulman. La France, mais pas seulement, y a coopéré.

« L’Unesco choisit d’ignorer le lien historique unique qui existe entre le judaïsme et le mont du Temple, l’endroit où ont été érigés deux temples pendant 1000 ans. L’ONU réécrit une partie fondamentale de l’histoire humaine et prouve encore une fois qu’elle n’a aucune limite », a affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahou.

Suite à cette condamnation israélienne, la directrice générale de l’UNESCO Irina Bokovas’est empressée de déclarer que « Jérusalem est une mosaïque de cultures et de peuples, dont l’histoire a façonné l’histoire de l’humanité tout entière. Seul un esprit de respect et le dialogue peut construire la confiance dont nous avons besoin pour avancer – et c’est la force de l’UNESCO, dans l’intérêt de tous »

Cette dernière résolution y a sans doute fortement contribué !

Acte après acte, l’Etat d’Israël est, par cette constante animosité, le seul pays auquel tout quidam sait quelles seront ses frontières futures, que sa Capitale Jérusalem ne sera pas une et indivisible, que la Veille ville n’en fera pas partie, que le lieu le plus saint du Judaïsme (entre autres lieux) ne sera pas entre ses mains et que le pays à naître à ses côtés sera judenrein.

Cela, sans que le peuple israélien soit le moins du monde consulté !

On n’ose imaginer, de surcroît à ce jour, une exigence internationale d’un droit de retour de centaines de milliers d’étrangers en son sein !

Viendra t-elle ?

Est-il nécessaire de préciser que le « petit pays de merde », l’Etat devenu le Juif des nations poursuivra la défense de ses intérêts et refusera d’être la Tchécoslovaquie du 21éme siècle ?

Victor PEREZ.

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