Blessé par la toiture d’une pergola, un habitant d’Ashdod réclame 1.5 millions de NIS de dommages et intérêts à sa voisine et à la société de pergolas.

V., âgé de 40 ans et membre du syndicat de copropriété d’un immeuble dans le quartier Youd Bet, réclame 1.5 millions de NIS de dommages et intérêts au liquidateur de la société DECKO LINE SHADING LTD., ainsi qu’à sa voisine, suite au préjudice subi après avoir été blessé par une toiture envolée de sa terrasse située au 6ème étage.

La lettre de saisine déposée au tribunal HaShalom d’Ashdod par Maître DotanLindenberg, décrit l’incident survenu un jour d’hiver de l’année 2010, lors duquel s’est envolée une toiture en polycarbonate posée sur la pergola d’une terrasse au 6ème étage. Le requérant, employé du Port d’Ashdod, a alors demandé à évacuer la toiture à l’aide d’un autre voisin et de la propriétaire de la toiture,quand soudain, un vent fort a soufflé la toiture, qui a heurté le requérant, et s’est envolée avec ce dernier avant de l’écraser avec force.

Suite à cet incident, V. a été transporté dans un état grave à l’hôpital Tel Hashomer, souffrant de contusions et d’une hémorragie à la tête, ainsi que de fractures des os du visage. Un examen neurologique a ensuite conclu à un handicap à un taux de 20%.

Un expert ingénieur de sécurité a déterminé que la toiture n’a pas été construite aux normes de la profession, et que si la toiture avait été construite aux normes, après avoir apporté plans et calculs de la charge aux agences compétentes, la toiture n’aurait pas était déplacée de son emplacement. Le représentant du requérant, Maître DotanLindenberg, spécialisé dans la réparation du dommage corporel, a déclaré que la négligence et le comportement de la société et de la voisine du requérant ont conduit au détachement de la toiture, et qu’à cet instant, la toiture a commencé à représenter un danger pour le public, et plus spécialement pour le requérant, affirmant aussi que si la toiture avait été construite et installée dans les normes du calcul de la charge due au vent, elle ne se serait pas détachée et l’accident aurait été évité.

Avant l’accident, V., employé du Port d’Ashdod, était une personne active et dynamique, un travailleur assidu et dévoué. Suite à cet accident, il explique ne pas avoir pu travailler pendant 1 mois, et ne plus pouvoir obtenir une augmentation de salaire ou effectuer tout travail qui demande de l’effort.

L’employé qui s’est précipité à l’aide de sa voisine et qui a été grièvement blessé, réclame aujourd’hui 1.5 millions de NIS de dommages et intérêts, pour le préjudice subi sur son salaire, sa retraite et ses droits, la douleur et la souffrance causée, l’aide d’une tierce partie, les dépenses médicales et les dépenses de transports.

Le liquidateur de la société de pergolas et la voisine du requérant demandent l’annulation de la procédure, et affirment, entre autre, que les vents forts de cette même journée ont causé de nombreux dommages, etqu’il s’agit donc d’un cas de force majeure. Ils affirment également qu’il n’existe aucun lien causal entre le premier incident, lors duquel la toiture s’est envolée de la terrasse, ne résultant à aucun dommage, et le second incident, lorsque le requérant s’est tenu volontairement sur la toiture, et s’est mis en danger afin d’apporter son aide.

Reuven Kaplan
journaliste

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