Les services de la culture et des loisirs urbains ont produit une émouvante cérémonie commémorant l’Holocauste. Dans les établissements scolaires ont eu lieu les rencontres de « Vie de la mémoire », mettant l’accent sur le thème central « extraire les traits de leur visage » – les histoires personnelles des hommes et des femmes seules face à l’Holocauste.

L’Étude des pages de témoignages de Yad Vashem révèle des portraits de millions de Juifs,un constat indiquant que « Toute personne a un nom ». Chaque victime était un monde entier a elle seule. Chaque homme portait l’histoire de sa communauté et de son passé patrimoniale, de son existence, de l’esprit de sa famille et de son avenir qui a été réduit à zéro.

« Il ne s’agit pas du meurtre de Six millions de Juifs, mais bien de six millions de meurtres et à chaque fois un Juif a été assassiné» a déclaré Abel Hertzberg, un survivant de Bergen-Belsen qui a cherché à mettre en évidence le cote humain et le cote personnel de chaque victime. La cérémonie de commémoration organisée par le service municipal culture et loisirs décrit l’histoire passionnante des individus pendant l’Holocauste à travers des scènes dramatiques et passionnantes exprimées par le jeu d’acteurs du groupe de théâtre «Bermoza», réalisé par Meirav Elbaz Eltahan et produit par Jérôme Arous.

A la cérémonie produite par le service jeunesse ont participé au programme artistique les chanteurs  Yuval Halamish, Lior Marzouk et Morane Michaeli accompagnés par Mark Gilkovsky, Ronen Aroniane et Yossi Atar qui a produit et a servi de directeur artistique.

Oren Tuil, PDG de la société municipale de la culture a déclaré dans son discours, « en tant que société responsable de la culture dans la ville, nous devons a tout prix et à chaque occasion maintenir la mémoire de tous ceux qui ont disparu, retenir les traits de leur visage, leurs spécificités, que les nazis « Imah Shemam » que leur nom disparaisse a jamais, ont voulu effacer, détruire et faire disparaître à jamais. Ils ont voulu exterminer les Juifs d’Europe et d’Afrique du Nord et  nous faire  perdre les fondements de notre nation, d’autre part, si nous revenons à la vision « Aatsamot Ayeveshot » de la résurrection, il nous faut reconstituer les os, les tendons et la peau avec une force d’esprit élevé, un esprit constructif, un esprit positif, un esprit basé sur les valeurs humaines et avec un esprit JUIF…
L’Esprit que nous construisons dans une société éclairée brillera parmi nous dans une acceptation saine et constructive. Nous devons léguer à la prochaine génération l’esprit que les nazis voulaient stériliser en construisant des esprits de force, de génie et de gloire ».

Les services municipaux et le centre communautaire Tana (quartier Hei), le centre Monart – centre culturel et la Maison Arie Klang ont participé à la production des événements « Vie de la mémoire », une initiative sociale qui prend son élan dans tout le pays permettant de marquer l’Holocauste de manière significative, lors d’un rassemblement social composé de participants témoins de la Shoah, une partie artistique commune et une discussion sur la façon dont l’Holocauste affecte nos vies ici et maintenant. L’événement a eu lieu à la Maison Arie Klang avec la participation de l’artiste Baruch Wind – Chevalier d’honneur de la ville d’Ashdod, qui expose en ce moment. Baruch a raconté à l’auditoire son extraordinaire histoire d’adolescent pendant l’Holocauste, période pendant laquelle il a perdu toute sa famille, ou il a travaillé comme berger pour un propriétaire de ferme qui détestait les Juifs, combattu les nazis aux côtés des soldats russes et, enfin, l’histoire de son arrivée en Israël.

 

 

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