Entre ce que nous voulons dire, ce que nous exprimons, ce que l’autre entend, il y a souvent un décalage. Il existe plusieurs manières  de minimiser ces variables parasites pour enfin se faire comprendre, écouter  et respecter.

Pour la psychologie :
Tout d’abord il faudrait apprendre à placer sa voix. En effet c’est notre voix qui transporte nos mots .L’idéal serait d’interpréter son message  non de le jouer car si les mots et la voix ne sont pas en phase il existera une dissonance. C’est la sincérité qui nous fera  interpréter au plus juste ce que nous avons à dire. Alors nous retrouverons notre vraie voix, comme quand on se parle à soi même (temps de vibration intérieure). C’est quand nous avons le courage d’affronter notre vérité que nous pourrons la transmettre aux autres. Ensuite il faudrait structurer son message.
T. d’Amsembourg dans son livre : «cesser d’être gentil, soyez vrai» propose de passer du jugement a l’empathie en utilisant le « je » plutôt que le « tu ».  Il développe un cheminement en quatre étapes :

  • L’observation : décrivez ce que vous voyez et entendez.
  • Le sentiment : précisez les émotions que vous éprouvez.
  • Les besoins : exprimez vos aspirations vos besoins, vos motivation set vos valeurs.
  • La demande : formulez une demande concrète, réaliste, positive  et négociable.

Cette méthode met en lumière une nouvelle manière d’être avec l’autre pour créer un espace d’écoute mutuelle. Puis il faudrait accueillir l’émotion.

Catherine Aimelet Périssol psychothérapeute explique que ce n’est pas l’émotion qui doit être gérée, mais la réaction qui en découle.
La peur invite à l’évitement, la colère engendre la lutte, la tristesse incite au repli sur soi. Le refouler ou vouloir la contrôler est contre productif puisque cela envenime l’intensité. Il faut se donner un laps de temps pour identifier l’émotion et éviter qu’elle se mêle a nos propos. Ensuite nous pourrons l’entendre et l’accueillir et pouvoir parler en son nom d’une manière  apaisée.                      Choisir le bon moment aussi est important mais surtout ne pas choisir le mauvais. Ceci car la communication se situe dans un contexte  Aussi l’esprit doit être disponible. Quelque fois quand le conflit est trop douloureux il vaut mieux faire appel à un médiateur. Et si l’autre refuse d’entendre on peut aussi se dire les choses a soi et lâcher prise.                                                                          Détendre son corps  lors de la communication est primordial car le langage du corps se décrypte. Aussi c’est le décalage entre notre message, ce que nous disons et notre attitude qui crée chez l’autre la confusion. Il faudrait être aussi authentique verbalement que physiquement.
Pour cela travailler sa confiance en soi est le meilleur moyen pour y parvenir.
Et enfin écouter l’autre. L’écoute dite active aide a un meilleur échange. Il s’agit de reformuler les propos de son interlocuteur, de mettre des mots sur ses ressentis d’abord, puis sur son point de vue, sur ses besoins pour s’assurer de bien les comprendre. Aussi il faut être attentif aux silences, aux gestes et au regard. S’ouvrir a l’autre c’est accueillir son altérite, s’éloigner de toute volonté de contrôle.  Ecouter l’autre serait mettre de coté notre propre message pour favoriser l’émergence du sien et le reconnaître. Ce qui ne veut pas dire d’y adhérer.

Pour le judaïsme :

N’oublions pas que notre relation aux autres est  le tremplin idéal  pour notre relation à D.  Alors pour le judaïsme la question serait : « Comment se faire entendre de D. ? » Cette question est tout a fait d’actualité car nous vivons la période des selihot, préparation à notre future rencontre avec Ashem lors des fêtes de Tichri , ou nous demandons a D. de  nous répondre  : « .Ane li Eloke   Abraham , Eloke   Itzhak, Eloke  Yaacov… »   (Répond moi, D .d ‘Abraham, D. d’Isaac  et D. de Jacob.) C’est grâce a la  prière que nous essayons de nous rapprocher de D.  C’est le vecteur unique et exceptionnel que D. nous a donne pour communiquer avec Lui.
Le mot prier en hébreu : leitpalel signifie se juger soi même ou faire son examen de conscience. Au delà de la prière ou nous demandons a D. ce dont nous avons besoin (ce que D. sait mieux que nous même) la prière est la pour nous attacher a Lui. Aussi le mot tefila (prière en hébreu) a les mêmes lettres que petifa qui veut dire ‘’ mèche ‘’  à enflammer. De même que la mèche s’entrelace avec la flamme et la lumière qui en jaillit, de même le juif en prière s’entrelace dans la lumière divine inondant le monde.

Nous arrivons au jour de Roch Hachana, jour qui va influencer tous les autres jours de l’année, qui contient tous les autres jours de l’année. La prière  de Roch Hashana est l’archétype de toutes les prières de communication avec D.  et leur thème  principal est de proclamer la royauté de D. dans le monde.  La prière de Roch Hachana est avant tout un avant gout de l’ère messianique ou chacun aura compris, intègre, et ainsi proclame que D. est le seul Maître dans toutes nos pensées, nos paroles et nos actions.                                                                                                              Ainsi chaque juif à Roch Hashana, grâce a sa prière retourne a la Source et rédime avec lui tous les mondes.

Voici la force infinie de la prière !  Hag Sameah !

Sources :-Nitsavim .Roch Hachana, prière et rédemption. L’essence de la Thora .Rav M. Chiriqui .Dr A.G.Moreli .  Nos conseils pour éviter le dialogue de sourds .A. Aimelet.

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Merci pour l’intérêt que vous porter à cette rubrique.

 Hanna Lachkar Haddad : Psychologue – Psychothérapeute

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