Compte tenu de la crise climatique, le ministère israélien de la Protection de l’environnement et la Banque d’Israël ont réuni des experts pour discuter du réchauffement climatique, de ses effets potentiels sur l’économie israélienne et des mécanismes possibles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre conformément aux engagements internationaux qu’Israël a pris et envisager une accélération du processus.

Gila Gamliel

Gila Gamliel

La ministre de la Protection de l’environnement, Gila Gamliel : «Nous intensifions la lutte contre la crise climatique mondiale et la taxe carbone est l’outil économique le plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Dans ce processus, nous rejoindrons la majeure partie des pays de l’OCDE, dont Israël est membre, qui taxent le carbone tout en établissant des mécanismes qui renforcent l’environnement et améliorent l’efficacité énergétique. »

De nombreux pays et les principales organisations internationales accordent une attention croissante au changement climatique et à son impact potentiel sur l’économie mondiale. Nous approfondissons nos connaissances sur les risques – pour la société, l’économie et l’environnement – qui accompagnent le changement climatique, et l’activité visant à prévenir la réalisation de ces risques se développe.

Amir Yaron

Amir Yaron

Le gouverneur de la Banque d’Israël, le Pr Amir Yaron : «Parler du réchauffement climatique et de ses implications pour l’activité économique devient de plus en plus important dans le discours économique et les processus décisionnels à travers le monde. L’étude de la question et l’élaboration de moyens d’évaluer ses impacts font partie des travaux de recherche de la Banque d’Israël, et la sensibilisation à cette question est importante à mes yeux. Je salue la collaboration fructueuse entre la Banque d’Israël et le ministère de la Protection de l’environnement sur cette question et en accueillant l’atelier conjoint. »

Le ministère de la Protection de l’environnement et la Banque d’Israël, en collaboration avec d’autres partenaires du gouvernement, étudieront en profondeur ces questions et d’autres thèmes et consulteront les parties intéressées dans les organisations environnementales et l’industrie. « A la fin de ce processus, nous serons en mesure faire des recommandations au gouvernement d’Israël concernant la politique optimale de tarification du carbone ».

On s’inspirer de l’expérience internationale concernant la mise en œuvre de mécanismes de taxation du carbone, tout en utilisant une partie des recettes pour réduire l’impact économique de ces mécanismes par des systèmes de remboursement au profit des entités aux revenus les moins élevés, et d’allégements fiscaux au profit des secteurs qui subissent un impact négatif. Il est courant d’investir une partie des recettes dans des projets de transition visant l’efficacité énergétique des transports publics et des bâtiments, par exemple.

Diverses analyses et études présentées lors de l’atelier conjoint d’experts seront publiées séparément.

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