Les responsables de la santé sont agréablement surpris de voir une « baisse significative » des conséquences du virus alors que l’économie à presque complètement repris son cours cette semaine. Ils restent optimistes quant aux célébrations de Yom Haʿatzmaout et Yom HaZikaron si la situation du coronavirus en Israël continue de s’améliorer. Ils n’imposeront pas de nouvelles restrictions pour Pessah et autoriseront les événements cités-ci dessus avec la participation du public, a rapporté la Douzième chaîne vendredi.

Les cas graves de COVID-19 en Israël ont chuté vendredi au plus bas niveau depuis  décembre dernier, alors que la campagne de vaccination dans le pays se poursuit avec plus de 4 millions de citoyens ayant reçu les deux doses.

Les responsables de la santé ont exprimé leur optimisme sur le fait qu’Israël est sur le bon chemin face au combat contre le coronavirus, comme l’a indiqué Channel 13 précisant que la situation était «la plus encourageante depuis le début de la pandémie» apparut l’année dernière. Les responsables ont déclaré que si la trajectoire positive se poursuit, les Israéliens pourront célébrer Pessah sans limites à la fin du mois de mars.

La Douzième chaîne a cité vendredi des responsables de la santé disant qu’ils voyaient une «baisse significative» de l’activité virale et que si cela se poursuivait, les commémorations de la mi-avril pourraient également avoir lieu.

L’année dernière, le gouvernement a pris la décision sans précédent d’empêcher les familles endeuillées de visiter les tombes de soldats tombés au combat au milieu d’un confinement intense.

Cette année, il y aurait peu de restrictions et les cérémonies publiques se dérouleraient avec des foules allant jusqu’à 800 personnes, selon le rapport. Cependant, les responsables de la santé seront tres attentifs aux chiffres liés au Coronavirus avant de prendre la décision d’autoriser les concerts du jour de l’indépendance traditionnellement organisés par les différentes villes du pays.

Les données du ministère de la Santé publiées vendredi après-midi ont montré que 2 510 nouveaux cas avaient été confirmés la veille. Le site d’information Ynet a déclaré que plus de la moitié d’entre eux avaient moins de 19 ans, une tranche d’âge dans laquelle les cas graves sont rares. Le taux de tests positifs s’est établi à 3,1%, poursuivant la tendance à une faible positivité.

Depuis le début de la pandémie, 816.198 Israéliens ont été confirmés porteurs du coronavirus. Ils comprennent 34 322 cas actifs, dont 621 sont dans un état grave – le chiffre le plus bas enregistré depuis le 26 décembre. Ils comprennent également 257 patients considérés comme critiques.

Le nombre total de patients hospitalisés pour le COVID-19 est tombé en dessous de 1000 à 997.

Le bilan des morts approchait la barre des 6000 et atteignit 5 980. Les données ont montré que 196 personnes sont mortes au cours des 11 premiers jours de mars. Plus de 1 400 sont décédés en janvier dernier….

Le nombre de « reproduction de base » du virus, qui représente le nombre moyen de personnes infectées par chaque porteur, a encore chuté à 0,83. Un taux de transmission inférieur à 1 signifie que l’épidémie s’atténue.

Tous les chiffres représentent une amélioration spectaculaire au cours des deux derniers mois, principalement attribuée au succès de la campagne de vaccination. Le succès est bien présent et se poursuit malgré la prolifération de nouvelles souches de coronavirus mutées plus infectieuses et malgré la levée progressive des restrictions virales.

Le ministère de la Santé a déclaré que 5 117 096 personnes avaient reçu la première dose du vaccin Pfizer. Le nombre de personnes qui ont également reçu le deuxième coup de feu est passé à 4 millions et s’élève à 4 094 073.

Selon Ynet, il reste environ 1 140 000 Israéliens éligibles à se faire vacciner et n’ayant pas encore reçu la première dose de l’inoculation.

Les taux de vaccination sont relativement plus faibles parmi la population ultra-orthodoxe – où 80% des personnes âgées de 60 ans et plus sont soit vaccinées ou elles ont récupéré de la maladie – et dans la communauté arabe (81%).

sources : divers medias israeliens

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