Certaines dénominations propres à la Psychologie sont aujourd’hui à la mode. On parle par exemple souvent de pervers narcissiques. Leur arme de prédilection se nomme l’emprise, un phénomène par lequel une personne prend littéralement le contrôle d’une autre, pour ensuite plus volontiers lui faire du mal.

L’un des aspects les plus choquants de l’emprise réside dans l’écart que l’on peut mesurer entre son commencement et son achèvement. Au début, l’individu qui tente d’initier le processus d’emprise est généralement repéré puis rejeté, de manière absolument lucide. Cet individu est à juste titre caractérisé comme un agresseur dont il convient de se protéger, un intrus face auquel il convient de verrouiller sa porte. Mais après que l’emprise ait fait son œuvre, il n’y a plus aucune comparaison possible. La victime – et c’est fou quand on y pense – a besoin de son agresseur. Même si celui-ci la fait souffrir, même si celui-ci la tue à petit feu, il lui est devenu indispensable pour prolonger une vie qui n’a d’ailleurs de vie que le nom.

La question qui se pose est : comment en est-on arrivé là ? […]

Pour écouter la suite de la capsule, cliquez sur la vidéo.

Analyste, je partage mon intérêt pour la construction de soi. J’aide par ailleurs des personnes en souffrance à se reconstruire.
david@torahcoach.fr