Beaucoup évoquent la disparition des survivants de l’Holocauste. Certains des survivants de l’Holocauste, ceux qui ont survécu à l’horreur à l’intérieur des ghettos et des camps de concentration vivent toujours avec nous et témoignent pour eux, mais que se passera-t-il dans quelques années, lorsqu’ils ne seront plus là ?
Qui racontera leur douloureuse histoire et transmettra aux générations futures ce terrible chapitre de l’histoire du peuple d’Israël.
Une initiative de l’association «à la première personne», en collaboration avec la municipalité d’Ashdod, propose aux membres de la deuxième et troisième génération ou à toute personne sans lien familial, membres de la génération actuelle, d’adopter l’histoire des survivants et de la transmettre à générations futures. Toute l’histoire à la première personne.
Depuis de nombreuses années, mon oncle, Yehuda Ronen, raconte l’histoire de son père Pinchas, un survivant de l’Holocauste, et transmet aux générations actuelles comment il s’est sorti des griffes des nazis. L’idée de raconter l’histoire de son père à la première personne, est malheureusement née du fait qu’aujourd’hui mais bientot plus personne ne pourra raconter l’histoire de son père. Mon oncle s’est rendu compte qu’un jour, tous les survivants de l’Holocauste mourront et qu’il n’y aurait personne pour préserver leurs histoires et perpétuer la mémoire de l’Holocauste, alors il a décidé de fonder l’organisation « First Person » « à la première personne » et de recruter de plus en plus de personnes pour raconter l’histoire des survivants.
Le fait que dans sa rencontre en direct avec le public, lorsque mon oncle raconte à la première personne l’histoire de son père et comment il a survécu a cette triste période de l’histoire, le public reste captivé et prête une attention particulière à la figure scintillante sur scène, qu’est la sienne. L’importance et l’engagement de cette initiative est d’offrir aux habitants d’Ashdod une nouvelle forme de participation à la préservation de l’histoire des survivants.
«Notre mission à l’association est de raconter les histoires des survivants en le faisant à la première personne», affirme le responsable de l’association qui propose au public de venir participer à un cours intensif qui les formera et leur apprendra à transmettre l’histoire accessible au public. Les sessions seront animées par des instructeurs professionnels, des comédiens de théâtre et des professeurs d’écriture, en neuf sessions hebdomadaires (3 heures par session) et avec une subvention de la municipalité d’Ashdod, qui aura lieu au centre Monart d’Ashdod , où les participants apprendront à «recueillir» et s’identifier à l’histoire personnelle d’un réscapé.
Parmi l’équipe de formation, vous pouvez trouver des personnalités connues telles que Tomer Sharon, Esti Zakheim et Ami Smolarchik – acteurs et animateurs d’ateliers de jeux, Miri Shaham – facilitatrice d’écriture et éditeur de contenu, Noam Almog – animateur d’atelier, consultant et instructeur à la société de formation et Yehuda Ronen – l’initiateur du programme et facilitateur lui-même.
Pour tous détails et inscription contacter Dudi Ronen: 054-5773311
Aussi, si vous êtes le fils ou le petit-fils de survivants de l’Holocauste, ou si vous avez un fort désir de raconter l’histoire des survivants ou des Justes parmi les Nations, et si vous avez un désir dans votre cœur de contribuer à la préservation de la mémoire – vous êtes invités à devenir des ambassadeurs de la mémoire à la première personne.
Communiqué municipal en Hebreu
©Ashdodcafe.com
