Dans les rues de Jérusalem, dans les universités, dans les villes mixtes, en Galilée et dans le Néguev, les drapeaux palestiniens sont brandis et les drapeaux israéliens sont déchirés et brûlés!

Il est où mon peuple ?
Ils sont où nos étudiants révolutionnaires?
Ils sont où ces pères et ces mères?
Elles sont où ces familles endeuillées?
Ils sont où ces généraux?
Ils sont où ces rabbins?

Nous poursuivons notre quête inlassablement, nous cherchons des réponses, nous sommes émus, blessés, nous pleurons nos chers disparus assassinés, jusqu’à quand?

Je suis persuadé que la grande majorité de la population israélienne ne peut plus supporter ce fardeau. Non seulement le corona mais aussi le laxisme de l’État, des gouvernements qui se suivent et se ressemblent puisque toujours paralysés face aux responsabilités concernant la politique intérieure et la sécurité du territoire, sécurité au sein même de notre soi-disant terre souveraine.

L’heure est grave, Israël est en péril !
Des dangers minent notre devenir, le menacent, aussi !
Comment pouvoir, dans de telles circonstances, rester indifférents au sort de ce magnifique pays qui est le nôtre ?

Ce drapeau bleu et blanc avec une étoile de David n’est pas qu’un simple morceau de tissu, il symbolise notre retour, après 2000 ans d’exil, le retour de tous les Juifs quelle que soit leur origine ou leur foi. Depuis 74 ans, nous servons notre pays et donnons notre vie pour lui. Sur notre drapeau, les couleurs d’une foi inébranlable et incontournable, une étoile de David qui sert de bouclier au nouveau guerrier hébreu.

Pourtant, aujourd’hui, nous devons condamner notre dignité méprisée, le délitement de nos gouvernements successifs, la perte de notre souveraineté nationale. Les masses de palestiniens, dont les yeux sont injectés de sang criminel, d’une haine abyssale, créent et provoquent un chambardement existentiel, voire un fossé, une crevasse, sans remède, entre la communauté arabe musulmane et l’État hébreu.

C’est une guerre de religion que veulent ces fielleux fanatiques.

Ils méprisent notre pays qui les nourrit et les soigne, ils vomissent nos traditions, notre culture. Ils aimeraient voir : Israël agenouillé, Israël fuyant, Israël mendiant. Ils voudraient annihiler notre passé et notre Histoire, ruiner notre présent trop glorieux et surtout éradiquer tout espoir en un avenir prophétique.

Le délitement de nos différents gouvernements se poursuit, face aux islamistes palestiniens et leurs manifestations à répétition, à notre grand étonnement, approuvées par les autorités israéliennes. Les conséquences sont sans appel: la perte de multiples terroirs, de parties significatives, pour mieux les transformer en territoires soumis à la « sharia musulmane et au crime organisé ».

Mais chaque Israélien, quelle que soit sa foi ou sa perplexité, doit pouvoir s’installer où il veut sur la terre d’Israël ! Il ne peut, et ne doit, y avoir aucune ville, aucun quartier où les lois de l’État ne s’appliquent pas. La souveraineté se perd, car la haine vaut mieux que la civilité lors des émeutes provocatrices, des manifestations contre lesquelles nos gouvernements ont l’air honteux, ennuyés, effrayés même d’envisager nos propres forces de l’ordre prises la main dans le sac.

Peur d’agir, peur des réactions, audace du laxisme, audace des fausses croyances et surtout, peut-être, une aspiration inconsciente au retour du « yuppin exilique », pauvre victime, innocent martyr, sources attachantes aux journées de deuils et du souvenir.
Tout cela n’exprime qu’une seule chose: le désespoir.
Les Arabes n’ont plus peur !
Ils connaissent notre désespoir et nos effrois, alors ils dansent sur le sang versé, emplis de joie et d’allégresse, c’est d’ailleurs lors de ces réjouissances qu’ils partagent des sucreries.
Ils nous poignardent, nous frappent à coup de marteau, nous fracassent le crâne avec une hache, nous renversent et nous écrasent, ouvrent le feu pour nous fusiller, ils nous pillent, cassent, volent, insultent, brûlent. Sous leurs cagoules, ils nous menacent et nous affrontent, sans peur ni terreur.
Sincèrement, que pourrait-il leur arriver?
Mourir c’est devenir « shaïd – saint martyr », entrer en prison c’est entrer à l’hôtel universitaire nourri, logé, blanchi.
Les forces de sécurité, absorbent l’insulte et la honte au nom d’Israël, elles ne font qu’appliquer les consignes, trop souvent contradictoires, données par nos piteux gouvernements.

Les dangers grandissent, la violence croît de jour en jour, nous restons transis face aux actions hostiles, nous demeurons des spectateurs passifs, nous manquons de courage, de fermeté et de détermination, sur les campus, dans le tramway de Jérusalem, pour ne citer qu’eux…

Les dirigeants de notre pays doivent trouver le courage et le sang-froid nécessaires pour éradiquer ces menaces inacceptables, une fois pour toutes !

Pour cela, il suffit souvent d’appliquer, sans mollesse, les lois existantes. N’oublions pas qu’une très grande majorité de nos concitoyens sont dépassés par ces fuites en avant et ces silences coupables.
« Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Cardinal Désiré Joseph Mercier

Assez de tergiversations, l’heure est grave, le travail est énorme ! Nous ne devons pas perdre notre temps mais seulement approuver et soutenir toute politique qui prendrait en compte la sureté de l’état, la protection des populations et la liquidation totale de tout ce qui nuirait à l’harmonie de l’Etat Hébreu. Il nous faut restaurer immédiatement une véritable souveraineté, une gouvernance absolue et une indépendance achevée!
Sinon … qu’à Dieu ne plaise, les prophètes de la colère deviendront pléthore et les oiseaux de mauvaises augures, endémiques … !!

Rony Akrich pour ashdodcafe.com