La culture alimentaire locale sur la ligne du temps est la nouvelle exposition « Moving Food« , au Musée de la culture philistine, avec la participation de 22 créateurs, qui se déplacent sur une ligne du temps entre passé et présent avec des réflexions sur l’avenir.

« Moving Food« , est une nouvelle exposition organisée par Nega Eliash-Zalmanovich. Elle a été inaugurée au Musée de la culture philistine le 1er mai 2023 et sera exposée pendant un an.
Nourriture ashkénaze insipide; Les hommes mangent de la viande; Les femmes mangent de la salade et tous les Tel-Aviviens sont végétaliens. La nourriture sépare ou relie les gens ; Crée des stéréotypes à partir d’appartenances ou regroupe des personnes autour d’une table.
Les matières premières, le goût, les modes de cuisson et les mythes chuchotés autour de la table sont des valeurs culturelles qui reflètent et créent la société de l’alimentation.
C’est ainsi que l’acte de cuisiner ou de manger fait de nous tous des partenaires actifs dans la création toute humaine d’une culture alimentaire.
Les œuvres présentées dans l’exposition « Moving Food », à laquelle participent 22 créateurs, sont le fruit d’un processus collaboratif au cours duquel les créateurs ont rencontré des archéologues et des chercheurs, approfondi les découvertes, les techniques et les réflexions sur la culture alimentaire dans l’espace local sur le calendrier.

L’exposition ‘Moving Food’ se déplace sur une chronologie entre passé et présent avec des réflexions sur l’avenir, décrit les routes migratoires à l’étranger et examine la culture spatiale locale. Semblables au travail des archéologues culinaires, les œuvres de cette exposition montrent le travail de créateurs-chercheurs qui utilisent des outils d’expérimen-tation et de recherche, de spéculation et d’imagination. Nos Sages ont instruit : « Il n’y a pas de distraction lors d’un repas » (Babili, Ta’anit, page 5, AM2B) « Déplacer de la nourriture » est une invitation ouverte à s’asseoir autour de la table à manger et à parler de la nourriture comme un spectacle culturel, des matières premières qui le composent aux mythes qui l’encadrent, du besoin existentiel à celui-ci et aux identités qui en sont une structure. Nourriture pour la pensée.

La photographie ‘Dîner’ de l’artiste Einat Arif Galanti, parmi les œuvres présentées dans l’exposition représente une nature morte selon les règles du genre des natures mortes hollandaises. La composition, l’angle de la description, la source de lumière et la relation entre les objets, sont censés raconter une culture de l’abondance en plus d’être éphémères.
Les objets traditionnels sont remplacés par des objets jetés et collectés par l’artiste en Méditerranée : une bouteille de jus en plastique remplace la bouteille de vin ; Au lieu d’un riche repas – la convoitise des yeux – il y a un fouillis de choses dures et filandreuses ; Le magnifique bouquet de fleurs est remplacé par un bouchon de liège avec des restes de brindilles artificielles. Ces objets remontés des profondeurs de la mer font remonter à la surface le questionnement d’une future trouvaille archéologique à travers laquelle l’époque actuelle sera explorée.

‘European skewers’, l’œuvre d’Alon Rothman, est le carrefour d’une rencontre entre la brochette de viande de restaurants orientaux et une fourchette, venue en Israël de l’Europe classique.
La technique de cuisson « sur le feu » incarne en elle des caractéristiques historiques et culturelles : l’histoire des débuts de la culture alimentaire humaine en tant que société de chasse, qui se nourrit d’animaux par la domestication du feu; l’offrande du sacrifice rituel; Et en même temps l’histoire de la société immigrée israélienne essayant de consolider son identité dans un environnement multinational et kibboutz cartes postales d’Orient et d’Occident.

L’œuvre d’Eden Hebroni mêle également mythes philistins et ustensiles de service d’Europe occidentale. ‘Milk plate’ est un récipient imaginé pour la figure de la grande déesse, responsable de l’abondance et de la fertilité. Ce travail puise son inspiration dans deux sources historiques matérielles.
L’une est constituée d’ardoises philistines conçues avec un mamelon des deux côtés du récipient, deux poignées et un col, et décorées de rayures rouges, semblables à l’ardoise de l’exposition permanente du musée. Le second est un vase à lait en forme de buste de Marie-Antoinette, conçu par le dessinateur Jean-Jacques Legarna (de la manufacture de porcelaine de Sèvres) à la fin du XVIIIe siècle.

Les photographies de Dan Peretz, « Opium Poppy » et « Ged the Field », relient la tradition de la photographie botanique historique aux découvertes du Laboratoire de botanique archéologique de l’Université Bar Ilan. La photographie se concentre sur l’héritage biologique laissé par les 600 ans de culture philistine en Israël et dont les signes sont encore évidents aujourd’hui et invite le spectateur à s’attarder devant l’unicité de l’objet botanique dans sa nature immobile.

De plus, l’exposition présente les objets de la collection de l’artiste Moshe Shek ainsi que des produits d’archéologie expérimentale réalisés par moi-même, Lia Tremer de l’Université Ariel de Samarie et des impressions 3D du laboratoire de fouilles de Tel Tzfit, Université Bar Ilan, sous la direction du professeur Aharon Meir.

Participants : Inbar Efrati, Abigail Evgenia Aronson, Roï Ben Yehuda, Ofir Danino, Ofir Hilleli, Eden Hebroni, Leah Tremer, Avia Chaimi, Nili Moser, Sharon Moro, Jessica Aziza, Einat Arif Galanti, Aram Amir Fondak, Tal Perger Galili, Anna Promchenko, Dan Peretz, Noa Chernachovsky, Shahar Kedem, Nadia Adina Rose, Keren Rosen, Alon Rotman, Moshe Shek, Irit Sher.
Ouverture officielle et festive : Mercredi, 19.6, horaire 18 h 30, Mai 2023 – Avril 2024 Jours et horaires d’ouverture : Dimanche, Mardi, Mercredi, Jeudi, 9:00-16:00, Lundi, 9:00-20:00 , vendredi – samedi, 10h30-13h30
Prix d’entrée : 15-30 NIS. Musée Corinne Maman de la culture philistine, Ashdod, 16 Shayyitim, Ashdod
Pour information : 08-6224789