Les chauffeurs de bus qui travaillent à Ashdod affirment que la société Electra Afikim les oblige à travailler de longues heures au détriment des pauses obligatoires destinées à leur rafraîchissement, nuisant ainsi à la concentration des chauffeurs et mettant en danger les passagers. D’un autre côté, l’entreprise affirme qu’il s’agit d’une fabrication de fausses déclarations émanant d’une organisation de travailleurs qui ne représente pas les chauffeurs d’Ashdod.
Depuis dimanche dernier, Electra Afikim, la société qui gère les transports publics à Ashdod, a modifié les horaires des chauffeurs.
Selon l’organisation ouvrière « Le pouvoir aux travailleurs », ces changements visent à augmenter la fréquence des lignes, mais en raison du manque de chauffeurs, la lourde charge retombe sur les épaules des chauffeurs existants.
Par exemple, les lignes avec une fréquence d’une heure sont devenues des lignes avec une fréquence de 45 minutes, tandis que les lignes avec une fréquence de 45 minutes sont devenues des lignes avec une fréquence d’une demi-heure.
« Les changements permettront apparemment d’ajouter des lignes toutes les heures, mais dans la pratique, un préjudice grave pour les conducteurs et les passagers se fait déjà sentir : la demande de compléter toujours plus de lignes laisse les conducteurs sans pause, comme l’exige la loi.
Les conducteurs qui estiment ne pas être qualifiés pour prendre leur service dans ces conditions le font savoir et les passagers n’ont pas réponse », indique l’organisation.
« C’est difficile d’expliquer l’humiliation », dit l’un des chauffeurs. « Vous prenez votre poste et vous savez que vous allez conduire pendant 10 heures et vous savez que vous n’aurez pas de répit.
Qu’attendez-vous de nous ?
L’entreprise présente aux passagers une amélioration dans le nombre de bus supplémentaires sur les lignes, mais au détriment des chauffeurs, cela met les passagers en danger – un conducteur qui n’a pas fait de pause pour se détendre et se rafraîchir est un conducteur qui ne peut pas se concentrer pas sur conduite et qui met en danger les passagers. »
Un autre chauffeur a ajouté : « Ils ont fait auprès des passagers des annonces que nous ne pourrons pas tenir – Pourquoi ajouter des lignes de transport si il n y a pas de chauffeur de bus ? Ils n’ont rien changé. Au contraire, nous sommes épuisés, obligés de travailler davantage et donc pas assez nombreux pour respecter le timing et arriver à l’heure.
Nous ne savons pas comment le comité local à plus l’approuver. »
Raid Mashal, président du comité syndical d’Elektra Afikim, a expliqué que « le code de la route impose une pause d’une demi-heure toutes les quatre heures.
En tant que personne responsable traitant de la question dans les autres villes où Electra Afikim opère, nous avons été horrifiés de découvrir une telle négligence et manque de sécurité. Nous, au Syndicat des Transports nous attendons de la direction qu’elle applique la loi et que les conditions de travail soient raisonnables et que la réglementation soit respectée. »
Communiqué de presse municipal
Ashdodcafe.com
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