Le comité exécutif de SCE a décidé de suspendre l’admission des étudiants d’Ashdod à la rentrée prochaine et ainsi de mettre fin à ses activités dans la ville d’Ashdod. La raison en est que la municipalité d’Ashdod retarde la construction du campus, dont la première pierre a été posée il y a plus de cinq ans. Le maire et le président du collège se sont entretenus et il a été décidé de se rencontrer.
Le recteur et fondateur du collège, le professeur Yehuda Haddad, a envoyé une lettre cinglante au maire d’Ashdod, Yehiel Lasri, selon laquelle les différents services de la municipalité « abusent » des professionnels du collège et ne leur permettent pas d’avancer dans le plan de construction du campus.
Étudiants gracieuseté de : SCE Ashdod Academic College of Engineering
« Après 20 ans et une augmentation bienvenue du nombre d’étudiants, l’institution académique qui forme actuellement 15% des ingénieurs du pays, n’est plus en mesure de répondre aux besoins des étudiants du campus d’Ashdod, en l’absence de progrès dans le plan de développement du campus. Le comité exécutif est arrivé à la conclusion que le collège ne peut pas se permettre de poursuivre seul l’effort de développement et de rester dépendant de décisions bureaucratiques déraisonnables de la part de la municipalité.
Simulation de la structure du campus – Knafo Claymore Architects
Dans une lettre envoyée au maire il y a environ un mois et demi, le Professeur Haddad a détaillé comment la municipalité met des obstacles à l’institution académique :
« Bien que nous ayons reçu une approbation pour le plan de construction du campus dans le passé, nous avons dû le mettre à jour selon les exigences du nouvel ingénieur de la ville et repasser une grande partie des procédures d’approbation.
Après que les versions des engagements et des garanties aient été signées, la procédure d’obtention du permis a de nouveau été arrêtée, en raison d’une nouvelle exigence pour un engagement et une garantie spécifiques particuliere relative au collège académique.
Cette exigence stipule que le collège s’engage à ne pas demander de certificat d’achèvement ou tout autre approbation avant que les travaux de développement dans les espaces publics et les infrastructures publiques (hors du collège), y compris une station d’épuration, soient terminés.
Il en résulte que le collège dépend de facteurs externes, de sorte que même si la construction est achevée de son côté, mais que ces facteurs ne remplissent pas leurs obligations, le collège ne recevra pas de certificat d’occupation. »
Voilà à quoi cela aurait dû ressembler : le campus universitaire d’Ashdod. Crédit Municipalité d’Ashdod
le professeur Hadad a déclaré : « Malgré nos nombreux efforts au fil des années », j’ai décidé d’envoyer une lettre de réprobation au maire. « Après 20 ans d’activité à Ashdod et 5 ans depuis la pose de la première pierre, nous ne progressons toujours pas. C’est avec une grande tristesse que je vous informe que nous abandonnons la zone pour laquelle nous avons remporté l’appel d’offres. »
La municipalité d’Ashdod a déclaré :
« Aujourd’hui, le maire et le président du collège ont eu une conversation téléphonique approfondie et efficace, à l’issue de laquelle il a été décidé de tenir une réunion pour régler la question de manière à permettre aux habitants d’Ashdod et au collège de poursuivent leurs nombreuses années de coopération»
Ashdodcafe.com
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